Stalag VI A – Site de Hemer – Chapitre 7. L’occupation du camp de 1940 à 1945 suivant nationalités et périodes

Remerciements : Ce texte en français, est la traduction par Philippe-Henri Van der Laan (traducteur professionnel en retraite), relue par Pascal Margenseau (professeur d’allemand) du texte allemand intégral du site dédié au stalag VI A de Hemer http://www.stalag-via.de/ (auteurs : Hermann-Josef Geismann, Peter Klagges, Emil Nensel, Hans-Hermann Stopsack, Eberhard Thomas et Michael Wischowski et autres contributeurs).

Les stalags allemands envoyaient tous les mois des états d’effectifs à la Croix Rouge Internationale à Genève. Les états d’octobre 1940 à janvier 1945 ont été conservés avec de légères lacunes.

Pologne

Après avoir attaqué la Pologne par surprise le 1er septembre 1939 l’Allemagne remporta des victoires rapides et fit 300.000 prisonniers de guerre polonais. La moitié environ des Polonais qui se trouvaient au camp en 1939 furent renvoyés libérés ou enregistrés comme civils. Comme la stratégie du Haut commandement de l’armée consistait à éviter le plus possible d’emprisonner des Polonais et des Russes dans le même camp, nombre de Polonais furent déplacés quand le camp devint quasiment un « camp de Russes ».

Français

En mai 1940 débuta l’invasion allemande de la France. Au cours de l’année, plus d’un million de prisonniers français furent faits prisonniers de guerre par les Allemands et constituèrent ainsi jusqu’en décembre 1942 le plus grand groupe national. Toutefois, leur nombre chuta fortement * quand le gouvernement de Vichy conclut un accord avec l’Allemagne. Cet accord prévoyait un échange de trois travailleurs civils contre un prisonnier de guerre. Une autre partie des Français fut retirée parce que le Stalag VI A fut affecté à l’emploi des travailleurs dans les mines de charbon. Pour les 4.000 à 5.000 qui restaient, il s’agissait principalement de main-d’œuvre qualifiée*** qu’on employait en permanence dans les mêmes entreprises minières**.

* NdT : En fait les résultats de « la relève » furent moins importants que ce qui était attendu par le gouvernement de Vichy et le IIIème Reich.

** A partir de janvier 43, tous les AK dans les mines de charbon étaient rattachés au stalag VIA qui n’en comprenait plus d’autres, ces derniers étant transférés au VI D, VI F ou VI K en décembre 42.

Belges

À partir du début de l’année 1943, les Belges du stalag étaient généralement des spécialistes*** qui devaient remplacer les Français comme main-d’œuvre.

*** Ndt : Contradictoire avec les rapports du CICR, notamment avec celui du 07/02/43.

Soviétiques

Le 27 juin 1941 Hitler attaqua l’Union Soviétique sans lui déclarer la guerre. Au cours de la guerre mondiale, l’armée allemande arrêta au total quelque 5,7 millions de citoyens soviétiques, dont quelque 3,3 million périrent. Les commissaires politiques, beaucoup d’officiers et de juifs furent, dès leur arrestation, séparés ou fusillés ; par centaines de milliers, des personnes blessées et épuisées ne survécurent pas à la marche ou au transport vers les camps de prisonniers. Des quelque 3,35 millions de Soviétiques faits prisonniers au front jusqu’en février 1942, quasiment tous sont morts : fusillés, morts de froid, de faim ou par suite de blessures, maladies et épidémies. Le taux élevé de mortalité était tout à fait dans les intentions initiales de la  politique, qui voyait dans la guerre une campagne d’anéantissement.

Au début de la campagne de Russie on avait pensé à l’installation de camps purement « russes » pour les prisonniers soviétiques. Dès juin 1941 il existait cinq camps de ce type avec au total 14.000 prisonniers.

Les premiers prisonniers de guerre soviétiques du Stalag VI A sont arrivés, peut-être en septembre, surement en octobre 1941. De décembre 1941 à juin 1942, le camp compta presque invariablement quelque 2.500 prisonniers, quatre fois plus vers le milieu de l’année pour atteindre plus de 47.000 à la fin de l’année. Ce développement fut la conséquence d’exigences de la part de la ‘Reichsvereinigung Kohle’ (Union impériale de l’industrie du charbon et de la métallurgie) qui fit que le Stalag VI fut à partir du 4 novembre 1942 déclaré « camp spécial pour équipes minières » et qui eut exclusivement pour but d’employer les prisonniers de guerre soviétiques réformés pour les travaux dans les mines de la Senne [région en Westphalie - NdT]. Cela fit du Stalag VI A quasiment un « camp russe ». À partir de septembre 1943 le nombre de Soviétiques s’accrut de nouveau pour atteindre près de 100.000 à l’automne 1944.

Britanniques

Le camp n’était pas prévu pour recevoir des prisonniers de guerre britanniques. Ceux qui figuraient sur les états d’effectifs n’étaient là que pour une courte période.

Prisonniers du Sud-Est

Sous cette notion se cachent essentiellement les Serbes, qui de juillet 1941 à septembre 1942 ont constitué, avec environ 2500 à 3000 hommes un dizième des prisonniers du camp.

Italiens

A compter de décembre 43, des prisonniers italiens du gouvernement Badoglio furent maintenus dans le camp en grand nombre (entre12000 et 15000) en tant qu’ «Internés militaires». Leur nombre diminua rapidement à la fin de l’été 1944 suite à une campagne d’inscription civile.

Différentes nationalités

La Roumanie, alliée de L’Allemagne nazie au début de la guerre, changea de camp et déclara la guerre à l’Empire allemand le 25 août 1944. Les prisonniers provenaient donc des forces armées roumaines pro-soviétiques. Le 1 décembre 1944 apparurent 12 prisonniers roumains, et le 1 janvier 212, lors de la prise du camp les Américains en dénombrèrent 30.

Nombre total de prisonniers de guerre au Stalag VI A

Le stalag « administra » quelque 30.000 prisonniers de guerre jusqu’au milieu de 1942, quelque 55.000 jusqu’à l’été 1943 et plus de 100.000 de la fin 1943 jusqu’à la fin de la guerre. En 1941, le stalag de Hemer hébergeait pour l’enregistrement, l’examen, l’épouillage ou la maladie entre 2.000 et 3.000 prisonniers, un ordre de grandeur qui correspondait encore à la capacité de logement offerte par les bâtiments. En revanche, en 1943, il arriva que 10.000 prisonniers au moins se trouvent au camp de Hemer. Ce nombre fut dépassé à partir du printemps 1944. Au cours des dernières semaines précédant la capitulation le nombre d’occupants du camp s’éleva à 23.000 et cela dans des conditions de vie catastrophiques.

De 1941 à 1944 le pourcentage des prisonniers affectés au travail varia de 78,2 à 96,3 %. Dans les années 1943 et 1944, quand le stalag était un camp de Russes, le taux tournait autour de 90 %. Néanmoins, le taux de prisonniers malades fut probablement supérieur à 10% parce que beaucoup d’entre eux étaient remis en circuit prématurément et que de nombreux malades dans les commandos n’étaient plus du tout renvoyés au « camp-mouroir « .

De septembre 1939 à avril 1945, plus de 200.000 prisonniers de guerre, dont 160.000 soviétiques, ont appartenu au stalag jusqu’à leur renvoi, enregistrement comme civils, déplacement, décès ou libération par les Américains – un nombre à peine imaginable

Stalag VI A de Hemer – Statistiques d’occupation du camp de 1940 à 1945 suivant nationalités et périodes

NdT : Dans le tableau original, il  y a inversion des colonnes ‘Britanniques’ et ‘Français’ par rapport au texte. Le tableau ci-après tient compte de cette rectification.

Situation au

Français

Britanniques

Belges

Polonais

Sud-est

Soviétiques

Italiens

Divers

Total

10.09.40

23.426

495

143

2.121

-

-

-

-

26.185

25.10.40

26.472

19

112

1.477

-

-

-

-

28.080

10.01.41

26.525

17

18

1.023

-

-

-

-

27.583

31.01.41

27.915

2

150

1.022

-

-

-

-

29.089

28.02.41

27.409

10

150

988

-

-

-

-

28.557

31.03.41

27.206

17

50

873

-

-

-

-

28.146

01.05.41

28.754

5

348

958

-

-

-

-

30.065

01.06.41

27.612

4

224

1.104

3.534

-

-

-

31.477

01.07.41

26.872

4

215

1.095

3.005

-

-

-

31.191

01.08.41

25.911

-

215

1.085

2.954

-

-

-

30.165

01.09.41

25.659

env. 375

215

973

2.903

-

-

-

30.125

01.10.41

25.619

-

52

929

2.833

1.338

-

-

30.771

01.01.42

24.518

-

42

888

2.754

2.343

-

-

30.545

01.02.42

24.164

-

42

884

2.733

2.251

-

-

30.074

01.04.42

23.750

-

-

872

2.709

2.424

-

-

29.755

01.05.42

22.823

-

-

864

2.639

2.574

-

-

28.900

01.06.42

22.580

-

-

890

2.635

2.557

-

-

28.662

01.08.42

22.440

-

-

887

2.601

8.091

-

-

34.019

01.09.42

22.364

885

2.534

11.929

-

-

37.712

01.10.42

18.674

-

-

772

1.737

10.266

-

-

31.499

01.11.42

18.492

2

-

745

1.694

11.255

-

-

32.188

01.12.42

17.984

2

-

722

1.615

17.771

-

-

38.094

01.01.43

5.156

1

1.348

177

237

47.428

-

-

54.347

01.02.43

4.628

1

1.356

168

392

50.560

-

-

57.105

01.03.43

4.817

-

1.407

116

73

47.848

-

-

54.261

01.04.43

4.782

-

1.420

148

7

49.456

-

-

55.813

01.05.43

4.997

-

1.430

131

3

49.238

-

-

55.799

01.06.43

4.976

1

1.410

128

3

48.215

-

-

54.733

01.08.43

4.770

-

1.393

123

3

49767

-

-

56.056

01.09.43

4.719

-

1.384

121

3

64.250

-

-

70.477

01.10.43

4.578

-

1.372

121

3

80.144

-

-

86.218

01.12.43

4.332

-

1.346

121

3

85.218

12.369

-

103.389

01.01.44

4.106

-

1.326

121

3

86.355

11.577

-

103.488

01.02.44

4.019

-

1.320

122

3

87.452

12.204

-

105.120

01.04.44

4.325

-

1.281

122

3

85.289

12.358

-

103.378

01.05.44

4.299

-

1.265

121

2

85.815

12.473

-

103.975

01.06.44

4.278

-

1.240

38

2

85.739

14.041

-

105.338

01.07.44

4.233

-

1.243

3

-

86.546

14.786

-

106.811

01.09.44

4.199

-

1.244

2

-

83.772

5.434

-

94.651

01.10.44

4.524

-

1.226

431

72

99.340

1.032

-

106.625

01.11.44

4.140

-

1.169

2

3

99.440

822

-

105.576

01.12.44

4.089

-

1.205

1

1

97.047

510

Roumains  21

102.874

01.01.45

4.159

-

1.191

1

-

95.430

473

Roumains
212

101.466

 

Die Belegung des Lagers nach Nationalitäten und Zeiten

Monatlich wurden von den deutschen Kriegsgefangenenlagern Meldelisten an das Internationale Rote Kreuz in Genf geschickt. Die Listen von Oktober 1940 bis Januar 1945 sind mit geringen Lücken erhalten.

Polen

Nachdem Deutschland Polen am 1. September 1939 überfallen hatte, führten schnelle Siege dazu, daß 300.000 Polen zu deutschen Kriegsgefangenen wurden. Von den 1939 im Lager befindlichen Polen wurde ungefähr die Hälfte bis Mai 1940 entlassen oder zivilgeschrieben. Da es Strategie des OKW war, Polen und Russen möglichst nicht im selben Lager gefangenzuhalten, wurden viele Polen verlegt, als das Lager fast zu einem „Russenlager » wurde.

Franzosen

Im Mai 1940 begann der deutsche Einmarsch in Frankreich. Im Laufe des Jahres gerieten über 1 Million Franzosen in deutsche Kriegsgefangenschaft, so daß sie bis Dezember 1942 die größte Nationalitätengruppe bildeten. Die Zahl ging jedoch dann stark zurück, als die Vichy-Regierung ein Abkommen mit Deutschland schloß, das den Austausch von drei Zivilarbeitern gegen einen Kriegsgefangenen vorsah. Ein anderer Teil der Franzosen wurde abgezogen, da das Stalag VI A für den Einsatz im Kohlebergbau bestimmt wurde. Bei den verbliebenen 4.000 bis 5.000 handelte es sich hauptsächlich um qualifizierte Fachkräfte, die durchgehend bei denselben Firmen beschäftigt waren.

Belgier

Die ab Anfang 1943 zum Stalag gehörenden Belgier waren in der Regel Fachkräfte, die die Franzosen als Arbeitskräfte ersetzen sollten.

Sowjets

Ohne Kriegserklärung griff Hitler am 27. Juni 1941 die Sowjetunion an. Insgesamt nahm die Wehrmacht im Weltkrieg etwa 5,7 Millionen Sowjetbürger gefangen, von denen etwa 3,3 Millionen umkamen. Politkommissare, viele Offiziere und Juden wurden schon sofort nach der Gefangennahme ausgesondert oder erschossen; Verwundete und Erschöpfte überlebten zu Hunderttausenden den Marsch oder Transport in die Gefangenenlager nicht. Von den etwa 3,35 Millionen bis Februar 1942 an der Front gefangenen Sowjets waren bis September 1941 1,4 Millionen, bis Februar 1942 rund 2 Millionen gestorben: erschossen, erfroren, verhungert oder an den Folgen von Verwundungen, Krankheiten und Seuchen verschieden. Die hohe Todesrate lag anfangs durchaus in der Absicht der politischen Führung, die in dem Krieg einen Vernichtungsfeldzug sah.

Zu Anfang des Rußlandfeldzuges hatte man an die Einrichtung reiner « Russenlager » für sowjetische Gefangene gedacht. Schon ab Juni 1941 existierten fünf solcher Lager mit insgesamt 14.000 Gefangenen.

Die ersten sowjetischen Kriegsgefangenen im Stalag VI A wurden möglicherweise im September, sicher im Oktober 1941 geführt. Von Dezember 1941 bis Juni 1942 waren fast unverändert etwa 2.500 Gefangene dort, Mitte des Jahres vervierfachte sich ihre Zahl, zum Jahresende stieg sie auf über 47.000. Diese Entwicklung ist die Folge des Drängens der „Reichsvereinigung Kohle », die bewirkte, daß das Stalag VI A ab 4. November 1942 zum „Sondermannschaftslager für den Bergbau » deklariert und « ausschließlich zur Aufnahme der für den Bergbau in der Senne ausgemusterten sowjetischen Kriegsgefangenen bestimmt wurde ». Damit wurde das Stalag VI A zu einem fast reinen „Russenlager ». Ab September 1943 stieg die Zahl der Sowjets nochmals bis auf fast 100.000 im Herbst 1944.

Briten

Für britische Kriegsgefangene war das Lager nicht vorgesehen. Die in den Listen aufgeführten waren nur sehr kurze Zeit dort.

Süd-Ost-Gefangene

Unter diesem Begriff verbergen sich im wesentlichen Serben, die ab Juni 1941 bis September 1942 mit ca. 2.500 bis 3.000 Mann ein Zehntel der Lagerstärke bildeten. Im letzten Quartal 1942 wurden sie verlegt.

Italiener

Italienische Gefangene der Badoglio-Regierung wurden ab September 1943 als „Militärinternierte » in großer Zahl – zwischen 12.000 und 15.000 – im Stalag VI A festgehalten. Durch eine Kampagne zur Zivilschreibung nahm ihre Zahl im Sommer 1944 rapide ab.

Verschiedene Nationalitäten

Rumänien, anfangs mit Hitler-Deutschland verbündet, wechselte die Seite und erklärte dem Reich am 25. August 1944 den Krieg. Die Kriegsgefangenen stammten somit aus den pro-sowjetischen rumänischen Streitkräften. Zum 1. Dezember 1944 erschienen 12, am 1. Januar 1945 212 Rumänen, bei der Einnahme des Lagers im April zählten die Amerikaner 30 Rumänen.

Gesamtzahl der Kriegsgefangenen des Stalag VI A

Vom Stalag VI A wurden bis Mitte 1942 etwa 30.000, bis Sommer 1943 etwa 55.000 und ab Dezember 1943 bis zum Kriegsende über 100.000 Kriegsgefangene „verwaltet ». Im Stammlager Hemer befanden sich zur Registrierung, Untersuchung, Entlausung oder wegen Krankheit 1941 zwischen 2.000 und 3.000 – eine Größenordnung, die den Baulichkeiten noch entsprach. 1943 dagegen waren zeitweise bis zu 10.000 Gefangene im Hemeraner Lager. Ab Frühjahr 1944 wurde diese Zahl überschritten. In den letzten Wochen vor der Kapitulation stieg die Zahl der Lagerinsassen auf 23.000, wobei die Zustände jetzt katastrophal waren.

Der Prozentsatz der im „Arbeitseinsatz » befindlichen Gefangenen schwankte von 1941 bis 1944 zwischen 78,2 und 96,3 % und pendelte in den Jahren 1943 und 1944, in denen das Stalag ein Russenlager war, um 90 %. Der Krankenstand wird vermutlich trotzdem über 10 % gelegen haben, da viele Gefangene vorzeitig wieder in den Arbeitseinsatz geschickt wurden und viele Kranke aus den Arbeitskommandos gar nicht mehr in das „Sterbelager » Hemer zurückgeschickt wurden.

Während der Zeit von September 1939 bis April 1945 haben weit über 200.000 Kriegsgefangene, darunter 160.000 sowjetische, bis zu ihrer Entlassung, Zivilschreibung, Verlegung, Tod oder Befreiung durch die Amerikaner dem Stammlager angehört – eine kaum vorstellbare Zahl.

2 Responses to Stalag VI A – Site de Hemer – Chapitre 7. L’occupation du camp de 1940 à 1945 suivant nationalités et périodes

  1. Houssin :

    Oů pourrais-je avoir la liste des prisonniers francais ? Je fais des recherches sur mon pére, Doucin Henri, matricule 21887 prisonnier de ce Stalag VI A de Hemer puis du VI D Dortmund ?

  2. Mon père, Sadi Maurin, né le 22 Novembre 1920 à Nice, décédé en 2012, fait prisonnier le 23 juin 1940, fut prisonnier au VI A du 14 août 40 au 24 novembre 1941, libéré en tant que « soutien de famille », mon grand-père ayant réussi à se faire passer pour décédé.
    Il était caporal-chef dans le 28° Génie, dans les transmissions.
    Son N° de prisonnier : VI A 34.227.
    Il a travaillé à l’usine de Papenberg.
    Soigné pour un accident au ménisque à l’hôpital Hindenburg-Schule.
    Puis travail dans une ferme.
    Sur les documents et photos que j’ai pu récupérer, les noms de certains de ses camarades :
    - Maurice Lepage, ancien champion de plongeon de haut vol,
    - François Mareska, fils d’une modiste du boulevard Victor Hugo à Nice, qui le fait entrer dans l’équipe Foerster,
    - Monsiéro Max de Saint-Lazzaro,
    - Goudet, un saxophoniste, ces deux derniers de la troupe de théâtre du stalag.
    Une photo de l’équipe de foot.
    Et des photos de prisonniers russes et polonais.

    Nous avons fait deux voyages à Hemer, le premier en juillet 2007, de notre initiative, aidé par monsieur Eberhart Thomas du service des Archives de la ville de Hemer. Mon père était, à la connaissance de celui-ci, le dernier prisonnier de guerre vivant de ce stalag.
    Nous avons pu visiter ce qui restait du camp abandonné avec ce qui restait des bâtiments du stalag et de ce qu’il était devenu, camp de prisonniers allemands après la guerre et caserne d’engins blindés ensuite.
    Le 2° voyage, en avril 2010, sur invitation, à l’occasion de la transformation du stalag en parc paysager « Floralies Régionales » !
    Avec visite du stalag VI D à Dortmund. Enfin, ce qu’il en restait.
    Cérémonie « œcuménique » (remarque personnelle : mais que faisait D. alors que ces drames avaient lieu, Auchswittz, …), où mon père devait prononcer un discours en tant que « vétéran du VI A » (document officiel) mais, hasard (?) cela fut omis.

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