Stalag VI A – Site de Hemer – Chapitre 8. La vie au Stalag suivant deux ex-prisonniers de guerre – 2/2

Habillement

On nous habillait de vieux uniformes de différentes armées. Ils étaient marqués en blanc phosphorescent de manière qu’on puisse nous reconnaître même la nuit. Au lieu de chaussures nous portions des sabots en bois qui blessaient les pieds par frottement. Le travail pénible et la mauvaise alimentation provoquaient une grande souffrance physique et morale parmi les prisonniers de guerre. Pour raccommoder et nettoyer les vêtements le camp mettait des artisans à disposition. Les vêtements étaient régulièrement épouillés, on n’avait donc pas de poux au camp.

Logement

Le logement se faisait dans des bâtiments en pierre, dont certains à plusieurs étages et équipés de chauffage central. En outre, il y avait dans le camp plus de dix baraques en bois. Elles formaient ce qu’on appelait le pré-camp et servaient à loger les nouveaux arrivants. Le poste de tuberculose se trouvait également dans des baraques en bois. Chauffées au poêle, elles étaient plus fraîches que les bâtiments en dur. Le sol dans toutes les maisons étaient en béton. Les bâtiments en dur disposaient de cabinets de toilettes et de lavabos. On dormait dans des lits à trois étages. Les prisonniers qui venaient d’arriver devaient dormir à même le sol en béton sous le toit. Contrairement aux prisonniers des autres nations les prisonniers russes ne recevaient pas de couvertures pour dormir. Quand leurs vêtements étaient mouillés lors du travail en plein air ils devaient se coucher avec leurs vêtements mouillés. Il s’en suivait souvent des rhumes et des pneumonies. Seuls les prisonniers russes qui appartenaient au personnel du camp recevaient une couverture.

Assistance médicale aux prisonniers soviétiques

Je me limite ici aux prisonniers soviétiques puisque l’assistance différait considérablement de celle dont bénéficiaient tous les autres prisonniers du camp. Comme indiqué, ces derniers recevaient occasionnellement des colis qui contenaient parfois aussi des médicaments. Nous, on ne recevait pas ce genre de colis. Il n’y avait donc presque pas de médicaments pour le traitement. Il y avait des baraques en bois dans lesquelles on traitait des prisonniers qui souffraient de pneumonie et de tuberculose. Le taux de mortalité dans ces baraques était particulièrement élevé. Les prisonniers soviétiques étaient soignés par des médecins et infirmiers soviétiques. Je me rappelle qu’il y avait jusqu’à dix médecins soviétiques qui travaillaient dans le camp. Ils étaient assistés également par des officiers de santé allemands et par des infirmiers allemands.

En raison du risque de contamination le personnel allemand n’entrait jamais dans les baraques des tuberculeux. L’entrée de la section des tuberculeux était fermée par un cadenas dont la clé était en possession des membres du personnel de santé soviétique. C’est par eux qu’on faisait effectuer également les appels de comptage. Pour améliorer l’alimentation, le personnel laissait les prisonniers décédés pendant un certain temps avec les vivants. Ainsi, les rations de pain destinées aux patients déjà morts pouvaient être prises en compte et distribuées parmi les autres patients. Le personnel de santé était également responsable de l’évacuation des cadavres. Cela se faisait au moyen d’une voiture en bois tirée par un cheval. On mettait également sur cette voiture les cadavres en provenance de la baraque-hôpital.

Déroulement de la journée

Réveil à 06.00 heures suivi de l’appel. L’appel se faisait tantôt à l’intérieur, tantôt en plein air. Quand les nombres ne correspondaient pas nous devions quelquefois attendre des heures jusqu’à ce qu’ils concordent.

Les appels avaient lieu deux fois par jour, le matin et le soir. Après avoir pris ce qui devait s’appeler le «petit déjeuner» les prisonniers qui travaillaient en dehors du camp partaient en colonnes. Ceux qui appartenaient au personnel du camp restaient et se mettaient au travail.

À 13.00 heures on avait une pause d’une heure. Pendant ce temps, on recevait une assiette de potage chaud composé de rutabaga et pommes de terre. Chaque jour, pendant les pauses de midi, la radio du camp diffusait de la musique. C’étaient toujours les mêmes disques de gramophone, avec des mélodies de l’opérette ‘La veuve joyeuse’ de Franz Lehar.

Le personnel ordinaire travaillait jusqu’à 18.00 heures. Ensuite, il y avait l’appel et la distribution d’un repas froid. Jusqu’au coucher nous étions libres mais nous devions rester à l’intérieur des bâtiments, qui étaient fermés à clé. Jusqu’à l’extinction des feux nous profitions du temps pour faire des échanges dans les couloirs et dans les cages d’escalier. Je me souviens qu’entre autres choses j’ai acquis d’un artisan allemand, contre deux cigarettes, un petit dictionnaire allemand-russe.

À 22.00 heures on éteignait les feux et tout le camp était dans l’obscurité, occasionnellement éclairé par des projecteurs dont les faisceaux glissaient furtivement sur les tours de garde et surtout sur la clôture.

Sur les rapports avec nos gardiens allemands

Le commandant du camp se montrait rarement au camp. Il n’apparaissait que lorsque ses supérieurs venaient inspecter le camp ou que des commissions de la Croix Rouge ou autres avaient annoncé leur visite. On voyait plus souvent des médecins allemands au camp. D’une manière générale on peut dire que le contact entre nous et nos gardiens allemands était fonction du déroulement de la guerre. Nos contacts s’amélioraient au fur et à mesure que la fin de la guerre et la défaite de l’Allemagne hitlérienne s’approchaient.

Certains membres du personnel du camp étaient d’une grande brutalité. Ils ont battu des prisonniers avec des nerfs de boeuf et des matraques.

Quelques prisonnier essayaient évidemment, en déployant des talents particuliers, d’améliorer leur position de prisonnier. Nous avions par exemple deux prisonniers au camp qui savaient bien peindre. J’avais un contact très étroit avec le sous-officier Bude, remplaçant du capitaine Edmund Weller, officier chargé de la protection antiaérienne. Bude n’était déjà plus très jeune et, en raison d’un problème au pied, n’était manifestement bon que pour le service à l’intérieur du pays. Début 1944, il fut néanmoins envoyé au front pour une action contre des partisans. Il y perdit une jambe. Lorsqu’il fut de retour au pays il ne put s’empêcher de me rendre visite au camp, à moi, un ‘russe’.

Le capitaine Weller : parmi les ennemis un homme

Connu au camp sous le sobriquet ‘Professeur’ le capitaine Weller était l’officier chargé de la protection du camp contre les attaques aériennes. Un jour de juin 1943 il m’avait demandé de nettoyer des réservoirs d’eau de lutte contre l’incendie et de remplir des sacs de sable. Mon travail devait lui avoir donné satisfaction car il me l’a demandé une seconde fois. A partir de là je demeurai à sa disposition personnelle, ce qui fit que mes camarades m’appelaient ‘l’ombre du capitaine Weller’. Après avoir travaillé six mois pour lui j’ai obtenu un laisser-passer qui me permettait de me déplacer librement dans le camp et d’accéder même aux blocs entourés de barbelés. Le capitaine Weller avait déjà fait la Grande Guerre comme officier. Enseignant de métier, il était originaire d’Essen. Il était cultivé et parlait couramment le français et l’anglais.

Progressivement, nos rapports s’amélioraient. Il me faisait confiance et donnait tout le temps des nouvelles de la situation aux fronts. Pour mes camarades et pour moi ces informations étaient très importantes puisque nous étions complètement coupés du monde extérieur. Il était interdit de lire des journaux, même allemands. De même, la possession de livres russes n’était pas autorisée. En sa qualité d’officier chargé de la défense antiaérienne il logeait à la Kommandantur parce qu’il devait en permanence être disponible au camp. Il y avait sur le mur de sa chambre une carte géographique cachée par un rideau. Il s’efforçait d’y consigner les dernières évolutions du front. À l’occasion, il me montrait cette carte.

Quand les alliés ont débarqué en France il m’en a informé tout de suite.

Dans sa conversation avec moi il exprimait son regret à propos de l’attentat manqué du 20 juillet contre Hitler. L’introduction du salut hitlérien dans l’armée signifiait pour lui le début de la fin de la guerre.

Dès lors, il multipliait ses explications au sujet de l’évolution du front sur sa carte. À ce moment-là, les troupes russes étaient déjà en Pologne et les alliés occidentaux aux Pays-Bas et en Belgique. La bataille des Ardennes était pour lui la dernière tentative inutile de l’Allemagne hitlérienne de reprendre l’offensive : ‘Les Nazis’ – il utilisait toujours ce mot devant moi – ne pensent qu’à leur survie et veulent pour cela sacrifier le peuple allemand.

Lorsque la fin de la guerre appochait il me disait comment je pourrais au mieux sauver ma vie au cas où la situation deviendrait précaire. Il me déconseillait de prendre la fuite et me disait de rester toujours dans l’environnement familier du camp puisque j’y connaissais toutes les planques. Lorsque, vers la fin de la guerre, on entassait de plus en plus de prisonniers dans le stalag, il m’expliqua cette mesure en faisant remarquer que c’était là le moyen le plus simple d’exterminer les prisonniers.

La vérité engendre la force et le courage

J’ai déjà essayé à l’aide d’un exemple d’expliquer l’importance pour le vouloir-vivre et le moral de mes camarades d’être informés conformément à la vérité de l’évolution de la guerre. Dans ce contexte, le contact avec le capitaine Weller a joué un rôle important.»

Bekleidung

Als Bekleidung hat man uns alte Uniformen verschiedener Armeen gegeben. Sie waren mit weißer Phosphorfarbe markiert, damit man uns auch nachts identifizieren konnte. Statt Schuhen bekamen wir Holzpantinen, an denen sich die Füße wundrieben. Die schwere Arbeit und die schlechte Ernährung führten dazu, daß die Kriegsgefangenen körperlich und moralisch sehr litten. Zum Ausbessern und zur Reinigung der Bekleidung standen Lagerhandwerker zur Verfügung. Die Bekleidung wurde regelmäßig entlaust, so daß wir im Lager von Läusen verschont blieben.

Unterbringung

Sie erfolgte in z.T. mehrstöckigen Steinhäusern, die zentral geheizt wurden. Im Lager befanden sich außerdem mehr als 10 Holzbaracken. Sie bildeten das sogenannte Vorlager, das zur Aufnahme neuer Gefangener diente. Die Tbc-Station war auch in Holzbaracken untergebracht. Sie wurden mit Öfen beheizt und waren kälter als die Steinhäuser. Die Fußböden in allen Häusern bestanden aus Beton.Die Steinhäuser verfügten über Toiletten und Waschräume. Geschlafen wurde in dreistöckigen Holzbetten. Neu eingelieferte Gefangene mußten unter dem Dach auf dem bloßen Betonboden schlafen. Im Gegensatz zu den Gefangenen anderer Nationen im Lager erhielten die sowjetischen Gefangenen keine Decken zum Schlafen. Wenn ihre Kleidung beim Arbeitseinsatz im Freien naß geworden war, mußten sie sich mit der nassen Kleidung schlafenlegen. Erkältungskrankheiten und sogar Lungenentzündungen waren oft die Folge. Lediglich die zum Lagerpersonal gehörenden sowjetischen Gefangenen erhielten eine Decke.

Medizinische Versorgung der sowjetischen Gefangenen

Ich beschränke mich hier auf sowjetische Gefangene, weil ihre Versorgung sich erheblich von derjenigen aller anderen Gefangenen im Lager unterschied. Wie erwähnt, empfingen diese gelegentlich Pakete, in denen bisweilen auch Medikamente enthalten waren. Solche Pakete bekamen wir nicht. Deshalb standen fast keine Medikamtente für die Behandlung zur Verfügung. Es gab Holzbaracken, in denen Gefangene mit Lungenentzündung und Tbc behandelt wurden. Die Todesrate in diesen Baracken war besonders hoch. Die sowjetischen Gefangenen wurden von sowjetischen Ärzten und Sanitätern gepflegt. Ich erinnere mich, daß bis zu 10 sowjetische Ärz te im Lager tätig waren. Sie wurden in ihrer Arbeit auch von deutschen Sanitätsoffizieren und Sanitätern unterstützt.

Le Lazarett du stalag après la libération, le 28 avril 1945 (Archives privées de Joseph D. Karr, Rochester Hills, USA)

Wegen Ansteckungsgefahr wurden die Tbc-Baracken nie von deutschem Lagerpersonal betreten. Der Eingang in die Tbc-Abteilung war mit einem Vorhängeschloß gesichert, dessen Schlüssel im Besitz des sowjetischen Sanitätspersonals war. Von ihm wurden auch die befohlenen Zählappelle durchgeführt. Zur Aufbesserung der Verpflegung ließ das Personal verstorbene Gefangene eine gewisse Zeit mit den Lebenden zusammen im Revier liegen. So konnten Brotrationen für die bereits Verstorbenen mitbezogen und auf andere Patienten verteilt werden. Für den Abtransport der Leichen war das Sanitätspersonal ebenfalls verantwortlich. Er erfolgte mit einer Holzkarre, die ein Pferd zog. Auf diese Karre wurden dann auch die Leichen der Verstorbenen aus der Krankenbaracke dazugelegt….

Tagesablauf

Um 6 Uhr wurde geweckt, anschließend war Zählappell. Dieser erfolgte manchmal in der Unterkunft und manchmal im Freien. Wenn die Zahlen nicht stimmten, mußten wir manchmal stundenlang stehen, bis sie stimmten.
Zählappelle erfolgten zweimal täglich, morgens und abends. Nachdem das eingenommen worden war, was sich `Frühstück´ nannte, marschierten die Arbeitskolonnen ab, die außerhalb des Lagers eingesetzt wurden. Die zum Lagerpersonal gehörenden Gefangenen blieben zurück und gingen an ihre Arbeit. Um 13 Uhr war 1 Stunde Mittagspause. Während dieser Zeit wurde ein Teller warme Suppe ausgegeben, die aus Steckrüben und Kartoffeln bestand. In den Mittagspausen wurde täglich Musik von Schallplatten durch den Lagerfunk übertragen.
Es waren immer dieselben Platten mit Melodien aus Lehars Operette `Die lustige Witwe´.
Das Stammpersonal arbeitete bis 18 Uhr, dann war Zählappell und danach Ausgabe der Kaltverpflegung. Bis zum Schlafengehen war Freizeit, die in den abgeschlossenen Unterkünften verbracht werden mußte. Bis zum `Licht aus!´wurde in den Fluren und Treppenhäusern die Zeit zum Tauschen genutzt. Ich kann mich erinnern, daß ich dabei u.a. ein kleines deutsch-russisches Wörterbuch gegen 2 Zigaretten erwarb, die mir ein deutscher Handwerker geschenkt hatte. Um 22 Uhr wurde das Licht ausgeschaltet. Dann wurde das Dunkel im Lager nur gelegentlich von Scheinwerfern erhellt, deren Kegel über die Wachen auf den Türmen und vor allem über den Zaun huschten.

Über die Beziehungen zu unseren deutschen Bewachern

Der Lagerkommandant war selten im Lager zu sehen. Er tauchte nur auf, wenn Vorgesetzte das Lager besichtigten oder Kommissionen vom Roten Kreuz o.ä. sich angemeldet hatten. Deutsche Ärzte waren öfter im Lager zu sehen. Allgemein muß gesagt werden, daß der Kontakt zwischen uns und unseren Bewachern durch den Kriegsverlauf bestimmt wurde. Je näher das Kriegsende und die Niederlage Hitlerdeutschlands heranrückten, desto besser wurden unsere Kontakte.

Einige Angehörige des Lagerpersonals waren sehr brutal. Sie haben Gefangene mit Ochsenziemern und Stöcken geschlagen. Einzelne Gefangene versuchten natürlich, durch den Einsatz besonderer Talente ihre Lage als Gefangene zu verbessern. Wir hatten z.B. zwei Gefangene im Lager, die gut malen konnten. Besonders engen Kontakt hatte ich zu Unteroffizier Bude, dem Stellvertreter des Luftschutzoffiziers Hauptmann Edmund Weller. Unteroffizier Bude war schon älter und wegen einer Fußkrankheit offenbar nur für den Dienst in der Heimat verwendungsfähig. Anfang 44 wurde er dennoch zur Partisanenbekämpfung an die Front geschickt. Dort verlor er ein Bein. Als er wieder in der Heimat war, ließ er es sich nicht nehmen, mich, einen ‘Russen’, im Lager zu besuchen.

Hauptmann Weller: unter Feinden ein Mensch

Hauptmann Weller trug im Lager den Spitznamen Professor. Es war der Luftschutzoffizier des Lagers. Im Juni 1943 wurde ich eines Tages von ihm aufgefordert, Löschwasserbehälter zu reinigen und Sandtüten aufzufüllen. Ich schien diese Arbeit zu seiner Zufriedenheit erledigt zu haben, denn er forderte mich ein zweites Mal an. Von da an blieb ich zu seiner persönlichen Verfügung bei ihm, so daß meine Kameraden mich bald ‘Schatten von Hauptmann Weller’ nannten. Nachdem ich ein halbes Jahr für ihn gearbeitet hatte, erhielt ich einen Ausweis, mit dem ich mich im Lager frei bewegen konnte und Zutritt auch zu jenen Blocks hatte, die mit Stacheldraht umgeben waren. Hauptmann Weller hatte bereits den 1. Weltkrieg als Offizier mitgemacht. Er war Lehrer von Beruf und stammte aus Essen. Er war gebildet und sprach fließend Englisch und Französisch.

Im Laufe der Zeit verbesserte sich unser Verhältnis immer mehr. Er faßte Vertrauen zu mir und gab mir stets Nachrichten über die Lage an den Fronten weiter. Für meine Kameraden und mich waren diese Informationen von größter Wichtigkeit, da wir vollständig von der Außenwelt abgeschirmt wurden. Es war verboten, Zeitungen, selbst deutsche, zu lesen. Der Besitz russischer Bücher war ebenfalls untersagt. Als Luftschutzoffizier wohnte er in der Kommandantur, weil er stets im Lager verfügbar sein mußte. An seiner Zimmerwand hing eine Landkarte, die er unter einem Vorhang versteckte. Auf dieser pflegte er den neuesten Frontverlauf festzuhalten. Gelegentlich zeigte er mir diese Karte.
Als die Alliierten in Frankreich gelandet waren, berichtete er mir sofort davon.
Im Gespräch mit mir äußerte er auch sein Bedauern über das mißlungene Attentat auf Hitler am 20. Juli. Die Einführung des Hitlergrußes in der Wehrmacht bezeichnete er als Anfang vom Ende des Krieges. Nun begann er, mir den Frontverlauf häufiger an seiner Karte zu erläutern. Zu dieser Zeit standen die sowjetischen Truppen bereits in Polen, die Westalliierten in Holland und Belgien.
Die Ardennenschlacht betrachtete er als letzten vergeblichen Versuch Hitlerdeutschlands, wieder in die Offensive zu kommen.`Die Nazis´ – mir gegenüber gebrauchte er stets dieses Wort – `denken nur an ihr Überleben und wollen dafür das deutsche Volk opfern´, sagte er zu mir.
Als das Kriegsende immer näher rückte, gab er mir Hinweise, wie ich am besten mein Leben retten könnte, falls es brenzlig würde. Er riet mir von einem Fluchtversuch ab und empfahl mir, mich stets in der vertrauten Umgebung des Lagers aufzuhalten, wo ich ja alle Verstecke kannte. Als gegen Kriegsende immer mehr Gefangene in das Lager gepfercht wurden, erläuterte er mir diese Maßnahme und wies darauf hin, daß man so die Gefangenen am einfachsten vernichten könne.

Wahrheit war Quelle für Kraft und Lebensmut

An einem Beispiel habe ich schon zu erläutern versucht, welche Bedeutung für den Lebenswillen und die Moral meiner Kameraden es hatte, daß wir über den Verlauf des Krieges wahrheitsgemäß informiert wurden.Hierbei spielte der Kontakt zu Hauptmann Weller eine große Rolle“.

6 Responses to Stalag VI A – Site de Hemer – Chapitre 8. La vie au Stalag suivant deux ex-prisonniers de guerre – 2/2

  1. Virginie :

    Mon papa a été prisonnier durant 5 ans en Allemagne et dans l’ancienne « Tchécoslovaquie ».
    Respect.

  2. NOUGAROL Marie josée :

    Mon père était au stalag VI A, il a travaillé dans 2 fermes. 5 ans prisonnier. J’ai retrouvé son livret de soldat où il a tout noté depuis la mobilisation jusqu’à l’arrivée au stalag, puis jusqu’à la libération. Très émouvant ! je vais rechercher des photos … Ce furent des années de souffrances, qui l’ont marqué à vie. Après la guerre, il avait gardé contact avec la famille de la ferme où il travaillait, puis il a appris rapidement qu’ils étaient tous décédés dans un bombardement (je possède leur lettre en allemand et une photo de cette famille). Il est décédé trop tôt, à l’âge de 69 ans, très tourmenté les dernières années de sa vie par ces souvenirs de captivité. Je suis très émue en parcourant ce site !

    • Louis :

      Merci de votre intérêt pour notre blog. La captivité de votre père ressemble à celle du père de Christiane … et comme pour lui il y avait quand même des aspects moins pénibles, puisqu’il a également pris des nouvelles de la famille d’une ferme où il avait travaillé.

  3. carayon yves :

    Nous avons découvert, moi et mon frère, le passé de prisonnier de notre père, 36 ans après son décès. Quand notre mère est allée en maison de retraite, nous avons récupéré tous les papiers qui traînaient dans les tiroirs, et c’est là que nous avons trouvé quelques documents retraçant son parcours de prisonnier. Je précise qu’il ne nous en a jamais parlé et que notre mère n’en savait pas plus que nous, sinon qu’il avait été prisonnier en Allemagne.
    Notre père est décédé en 1980, à 66 ans, usé par ce passé dont il n’a jamais voulu en parler.

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