Une page de ma vie : la captivité par Jean BATRIAUD

Lorsqu’il a peint, avec des moyens de fortune, son tout premier mouchoir-souvenir, Jean Batriaud a écrit :
« Une page de ma vie – La Captivité« .
Le début de cette page, il le connaissait : la capture et le long voyage à pied, en camion puis par le train vers un pays inconnu où se parlait une langue étrangère.
A chaque instant, durant cinq longues, très longues années, il s’est posé la même question :
« Quand et comment se tournera cette page ? ».

Scrupuleusement, jour après jour, malgré la fatigue d’un dur travail, les espoirs trop souvent déçus et la précarité de sa situation il a noté dans ses carnets les évènements marquants de chaque journée écoulée. Sa vie de prisonnier il l’a décrite aussi, avec prudence à cause de la censure, dans les lettres à son épouse.

Le récit de ce livret n’est pas écrit en style académique. Il est écrit comme parlait mon père, avec quelques mots d’argot et des tournures locales ou aujourd’hui oubliées. Mais il est parfaitement authentique.

Cette page de sa vie s’est enfin tournée lorsqu’il a rejoint sa famille, le 16 avril 1945. Un jour qui a marqué sa vie, mais aussi la mienne.

A la fin de ce livret, quelques photos prises longtemps après la libération, à Mâcon, dans la Vienne ou dans la Somme sont le témoignage d’une amitié qui, forgée dans l’adversité, a perduré dans la paix retrouvée.

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2 Responses to Une page de ma vie : la captivité par Jean BATRIAUD

  1. Bourglan Roland :

    Très intéressant votre site. Beau travail. J’y ai beaucoup appris et retrouvé bien des choses que m’avait dites mon père sur la débâcle de 39, l’envoi en Allemagne, le stalag VIII A de Gôrlitz . En particulier sur la diversité des conditions imposées aux prisonniers selon leur nationalité et ces comportements très diversifiés des Allemands souvent opposés à Hitler et plus souvent compatissants qu’on ne le croit généralement, même si bien sûr il y avait aussi parmi eux nombre de furieux qui ont fait les horreurs que l’on sait. Merci, je reviendrai.

    • Louis :

      Merci de votre intérêt pour notre travail de mémoire. C’est très sympa de nous laisser un commentaire, très encourageant. Vous êtes le bienvenu.
      Louis

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