Stalag VI K (326) de Senne/Forellkrug (aujourd’hui Schloß Holte-Stukenbrock) et ses Arbeitskommandos

L’année 1942 voit une réorganisation des stalags du Wehrkreis VI. La Blitzkrieg des campagnes de Pologne et de France n’est plus qu’un souvenir pour les Allemands, entrés dans une guerre d’usure longue. De plus en plus d’Allemands sont appelés à combattre sur les différents fronts alors que l’effort de guerre doit être revu profondément. Les prisonniers soviétiques que, dans un premier temps, les nazis avaient laissé mourir de faim hors du grand Reich sont introduits dans les stalags dans le cadre d’un plan d’extermination par le travail, notamment dans les Arbeitskommandos de la Ruhr, région minière et industrielle vitale. Le stalag VI K est créé dans ce but en septembre 1942.

Voir cette étude sur le stalag VI K (326) et ses Arb-Kdos français :  Stalag VI K (326) et ses Arbeitskommandos français (mise à jour 10-05-2013)

 En avril ou mai 1945, le 2ème Bureau de l’État Major de l’Armée a établi un livret « Documentation sur les camps de PG », destiné aux officiers et sous-officiers préposés au contrôle des rapatriés, dont voici les pages concernant le stalag VI K (326) : 

Le stalag VI K (326) a aussi son musée : http://stalag326.de./

 

 

14 Responses to Stalag VI K (326) de Senne/Forellkrug (aujourd’hui Schloß Holte-Stukenbrock) et ses Arbeitskommandos

  1. Py :

    Bonjour,
    Mon père a été prisonnier dans le stalag VI/A en 1940.
    Il s’appelait Aimé SEGONNE n° 25367
    Je pense me rendre sur place très bientôt.
    Merci pour la diffusion de ces articles, je découvre ce qu’a vécu mon oère.J’avais 20 ans quand mon père est décédé et je n’ai pas eu le temps de parler de cette époque avec lui.

    • joëlle MOUCHERONT :

      Mon grand père Paul Moucheront n°25375 est arrivé au stalag VI A en juin 40. Il passa en 42 4 mois au stalag VI K et revint ensuite au stalag VI A.
      Son numéro étant très proche de celui de votre père, ils devaient faire partie du même groupe et se sont peut-être connus.

  2. jean noel mantoux :

    Bonjour,
    Mon père, Mantoux Gustave, a été au stalag 6 J à Mulheim , fut libéré le 16/04/1945 et contrôlé à Hazebrouck . Le décès de mon père, en 1966, ne nous permis pas d’avoir des infos sur cette triste période. Le fait d’avoir été enregistré sous le nom de Mandou ne facilita pas la tache pour les nouvelles. Fait prisonnier le 17 juin 1940, à Chalon/Saône, il revint à Mâcon le 21 avril 1945.

    • Louis :

      Nous avons présenté dans notre blog les stalags VI A de Hemer et VI D de Dortmund, où étaient passés nos pères, et d’une façon plus générale les stalags du Wehrkreis VI et les conditions de captivité des prisonniers de guerre en Allemagne. Les destins de ces PG se sont parfois croisés, nombre d’entre eux ayant été transférés plusieurs fois, de commandos mais également de stalag. Pour cette raison votre message trouvera peut-être un écho parmi les internautes intéressé par notre travail de mémoire.
      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » guidera votre recherche. Je vous conseille de commencer par écrire au BAVCC.
      Cordialement.
      Louis

  3. Louis :

    Pour plus de renseignements sur la captivité de votre père, veuillez lire notre article « Stalag VI K (326) » (passez par l’onglet « Plan du site » pour faire plus court. Hélas, parmi les Kdos recensés, il n’y a pas le 2010, alors que les n° 2009, 2011 et 2012 sont dans notre tableau.
    Bonne lecture.
    Cordialement.

  4. filet -maury monique :

    Mon père, jean Maury, fut fait prisonnier en janvier 1940, dans la forêt de Compiègne.
    Ma mère m’avait dit qu’elle était restée 6 mois sans nouvelle, étant porté disparu par la Croix rouge.
    Née après la guerre, je sais peu de choses, on ne parlait pas de cette période.
    Au début il fut dans un camp. Il revint chez lui à Mauzac (24150), le 20 avril 1945, après 20 jours de voyage.
    La seule adresse que je possède est : Stalag VI A 326 K, kommando 1417 n° 17-196.
    Il eut comme grand ami monsieur Jean Degrieux que j’avais rencontré en France en 1960 avec sa Famille.
    Quelqu’un pourrait-il m’en dire plus sur ce camp, lieu etc ?
    D’avance, merci.

    • Louis :

      Merci de votre témoignage et de votre intérêt pour notre blog.
      Hélas, je ne peux vous donner d’autres renseignements que ceux que vous pourriez y trouver. Vous y apprendrez, entre autres, l’histoire du Stalag VI A de Hemer et du Stalag K (326) de Senne/Forellkrug, mais nous n’avons pas recensé et donc localisé un Kommando 1417 dépendant de l’un ou l’autre de ces stalags.
      Cordialement.

  5. DOUILLY José :

    Bonjour,
    Je suis à la recherche d’infos et sur le parcours d’un prisonnier de guerre Alfred BROUSSARD interné au stalag VI K numéro matricule 6990
    Il aurait travaillé dans une ferme mais où?
    Il était français né le 22 01 1906 à Vieille Eglise.
    Il a été libéré du service militaire le 7 juin 1945. Donc libéré du Stalag VI K quelques jours ou semaines avant.
    Merci à celui ou celle qui peut m’aider. José

    • Courtecuisse michel :

      Bonjour mon père y a été aussi au kommando 2010 ( il était d Haubourdin 59320
      mais dans les listes de ko il est pas connu

    • M JEAN PIERRE DUTOUR :

      Mon père Léon Dutour fait prisonnier la 18 juin (lendemain de la déclaration de Pétain proposant l’armistice);
      A été prisonnier au stalag VI K puis en commando dans une ferme de Twiehausen (60 km au nord du camp) où il n’a pas été trop malheureux.
      D’ailleurs, ayant été quitté par sa femme pendant cette période, il a longtemps regretté d’être rentré, si ce n’est pour voir mourir ses parents (mais il a pu reconstruire une nouvelle vie dont je suis le fruit).
      En 1975, sans le prévenir avant, nous l’avons emmené là-bas, avec une vieille carte postale de l’auberge (où il pouvait se distraire un peu le dimanche!). Il a pu revoir la patronne de la ferme & qq voisins.
      Il a été reçu un peu « comme un héros » (interview du journal local etc). & qq temps après notre retour, il a été contacté par un étudiant allemand qui préparait un concours national sur le sujet ; il lui a envoyé son témoignage qui nous émeut aux larmes quand, avec mon fils (qui l’a connu jusqu’à ses 10 ans), nous le relisons (ou avec des amis allemands actuels !).

  6. PICOTIN Francis :

    Mon beau-père Bous Joseph fut prisonnier au stalag VI A puis VI K, mais malheureusement nous ne lui avons pas posé de questions et ne savons pas grand chose de sa vie à cette époque.
    Je possède une liste avec matricules sans doute de son kommando, le n° 1820, ainsi qu’un programme de théâtre « Les tréteaux branlants » de Pâques 1943 et de ce Kommando n° 1820.
    Voilà si par hasard quelqu’un peut éclairer ma lanterne sur ce sujet.

    Merci

    • Louis :

      Je suis désolé du temps mis pour vous répondre, comme à d’autres commentaires qui ne nous ont pas été transmis. Problème à régler avec notre hébergeur. Mais il n’y a rien de perdu.

      Il est nécessaire de situer dans le temps les renseignements dont vous disposez.

      Nous n’avons pas recensé de Kdo n° 1820 dépendant du Stalag VI A ou du Stalag VI D. Par contre, dans notre article « Stalag VI K (326) de Senne/Forellkrug (aujourd’hui Schloß Holte-Stukenbrock) et ses Arbeitskommandos » le « Tableau récapitulatif des kommandos de travail français » comprend un Kdo n° 1820 localisé à Buren, mais sans autres précisions.

      Quant à la troupe de théâtre « Les tréteaux branlants », c’était celle du Kdo n° 367 (recensé dans notre tableau des Kdos des stalags VI A et VI D, voir l’article), lequel était situé Hemer, dépendait du Stalag VI A jusqu’à fin décembre 1942, dont l’Homme de confiance était Bernard Letremble (matricule VI A 26637) et qui comprenait, entre autres, les PG suivants : Gustave Vernassel (n° 23313), R. Paulin, Gallois et Bernard Antonin. Il en est question dans le journal du Stalag VI A, « Pour nous » n° 19, 28 et 29. À noter que Bernard Letremble est devenu l’Homme de confiance du Stalag VI A.

      Vous pouvez peut-être compléter nos informations avec vos documents.

      Cordialement.
      Louis Weppe

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