Démarches, adresses et liens utiles

(Parcours du combattant dans les services d’archives en France et en Allemagne)

Vous envisagez ou avez entrepris un travail de mémoire personnel sur la captivité d’un parent en 1940-45.

La famille détient probablement, dans des malles ou des cartons, de vieilles lettres, cartes postales ou papiers quand il était militaire en France et prisonnier en Allemagne. Faites en le tour.

Même si vous n’avez que ses nom et prénom ou une simple carte postale, vous pourrez reconstituer son parcours de prisonnier de guerre.

Les informations que nous pouvons obtenir retracent cette période noire de la vie de nos pères et/ou grands-pères :

  • leur(s) période(s) militaire(s),
  • leur capture (date, lieu),
  • le frontstalag (camp de prisonniers sur le front, pour beaucoup en France),
  • le dulag (camp de rétention intermédiaire),
  • le stalag (pour nous : VI A à Hemer et VI D à Dortmund), et les détachements de travail forcé (ArbeitsKommandos = Arb-Kdos) et leurs cantonnements (Lager), jusqu’à leur libération et leur rapatriement.

Vous trouverez dans notre blog la présentation des stalags VI A de Hemer et VI D de Dortmund et de la plupart de leurs Arb-Kdos, ainsi que leur histoire. Vous y trouverez des réponses, mais avant cela, il vous faudra réunir un minimum d’informations sur votre parent et ses lieux de captivité en Allemagne. Vous trouverez ci-après un résumé des démarches, adresses et liens utiles à vos recherches.

  • D’abord obtenir le numéro de matricule de votre parent au répertoire des matricules des Archives départementales de son lieu de vie à 20 ans (parfois possible par Internet pour certains départements) :
    • Classe d’âge = année de naissance + 20 ans.
    • Attention, l’Armée retient le prénom usuel qui n’est parfois pas le premier nom de baptême (prénom).
  • Ensuite, aux Archives départementales, demander (avec ce numéro de matricule dans sa classe d’âge) une copie du feuillet du Registre des Matricules. Dans certains départements vous devrez photographier vous-même cette page. Elle contient, en principe, les mêmes informations que celles reportées sur son livret militaire mais avec quelques précisions ou compléments (notamment à propos de la captivité, les date et lieu de sa capture).
  • Gallica, bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France donne les 100 listes officielles des prisonniers de guerre publiées, du 12/08/1940 au 15/06/1941, par le CNIPG (Centre National d’Information sur les Prisonniers de Guerre), d’après les renseignements fournis par l’Autorité militaire allemande : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34458709m/date. Un moteur de recherche facilite les recherches. Petit bémol : tous les prisonniers de guerre n’y sont pas, mais la plupart y sont. Ces listes indiquent les nom, prénom, date et lieu de naissance, le grade et l’unité combattante des PG, puis, à partir de la liste n° 26, le numéro de frontstalag, auquel se substituera le numéro de Stalag ou d’Oflag (pour les officiers), progressivement à partir de la liste n° 39. Un moteur de recherche vous évitera de feuilleter les 100 listes.
  • Un fichier matriculaire des prisonniers de guerre en frontstalag :  http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/series/pdf/619MI.pdf est consultable aux Archives nationales – site de Paris (CARAN – 11, rue des Quatre Fils, 75003 Paris). Les soldats fait prisonniers dans les premières semaines de l’invasion allemande en Belgique et dans le nord de la France, ont, dans la plupart des cas, été envoyés directement en Allemagne, dans des stalags. Puis les allemands ont « stocké » en France leurs prisonniers avant leur transfert en Allemagne durant l’été et l’automne 40. Ces camps surpeuplés, souvent dans l’urgence, ont été improvisés aussi bien dans des casernes désertées de villes de garnisons que dans des terrains vagues, à la belle étoile ou dans des tentes. Les Allemands y conservèrent nos « coloniaux » et les soldats de race noire. Ceux d’entre-eux qui avaient été envoyés en Allemagne furent ré-expédiés en France, dans certains de ces frontstalags, fin 40 début 41.
  • La DAVCC (Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains) réunit toutes les informations sur la captivité des PG, de la date de capture jusqu’à la libération et le rapatriement. Mais pour chaque PG, ces documents sont plus ou moins complets.
    • Accès, coordonnées et conditions de consulations sur le site :  http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/?q=content/%E2%80%A2-%C3%A0-caen .
    • Présentation : https://histoire-geographie.discip.ac-caen.fr/IMG/pdf/les_archives_des_victimes_de_la_seconde_guerre2.pdf
    • DAVCC (Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains) B.P. 552 – Rue Neuve du Bourg l’Abbé – 14037 CAEN CEDEX. Tél. : 02 31 38 45 82 (secrétariat). Courriel : shd-caen.courrier.fct@intradef.gouv.fr
    • Écrire avec ou sans la connaissance du numéro de matricule militaire, mais bien indiquer la date et le lieu de naissance qui conditionnent le début des recherches. En effet, il y a, à la DAVCC, deux millions de fiches classées alphaphonétiquement, c’est à dire sur une base alphabétique mais regroupant tous les noms ayant la même consonance. La moindre erreur d’orthographe décuple le temps de recherche. S’il y a 2000 Dupont et 2000 Dupond, les recherches sont à effectuer sur 4000 Dupont/d. Délai : 2 mois pour la réception d’un devis (d’environ 5 à 10 € pour frais de dossier, de photocopies et d’envoi). Après acceptation et règlement (par chèque uniquement) de ce devis, les photocopies sont adressées sous huitaine. En cas d’erreur (c’est arrivé) et pour tous renseignements complémentaires il est possible de contacter le personnel de la DAVCC au 02 31 38 45 31. Depuis 2016, la DAVCC n’envoie plus qu’un résumé des documents au lieu de leurs photocopies. Manque de moyens !

La DAVCC conserve également, classés par lieu de captivité (oflag, stalag), des documents (rapports du CICR, du SDPG, de médecins militaires, et des Hommes de confiance, témoignages de PG) sur les conditions de captivité et de travail des prisonniers de guerre. Ils sont consultables uniquement en salle de lecture où ils peuvent être photographiés.

L’indication des Arb-Kdos est la plus difficile à trouver. Elle peut apparaître dans la « Personalkarte », parfois dans la fiche médicale de rapatriement (en haut à droite : « Dernier lieu de détention ou de travail en Allemagne ». C’est dans la correspondance du PG (lettres ou cartes postales) qu’elle figurera car le courrier et les colis devaient être dirigés jusqu’aux lieux de travail et de cantonnement des prisonniers de guerre, via le stalag dont ils dépendaient pour le contrôle de la censure allemande.

Le CICR conserve aussi les archives des rapports des visites de ses délégués, ainsi que les documents transmis pendant la guerre par les autorités Allemandes dans le cadre de la Convention de Genève de 1929, notamment : fiche de capture, fiche d’entrée-sortie dans les stalags (Meldung).

  • Le S.A.M.H.A. détient des documents provenant de services hospitaliers allemands et dans certains cas également, des documents concernant la captivité de prisonniers de guerre, parfois la « Personalkarte », document allemand dans lequel sont notés tous les renseignements concernant un PG avec sa photo et, dans le meilleur des cas, les détachements de travail auxquels il a été affecté avec l’indication des périodes respectives. En principe, la « Personalkarte » devrait être archivée à la DAVCC.
    • S.A.M.H.A. (Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées) 23 rue de Châteauroux – 87000 LIMOGES.
  • L’ITS (International Tracing Service – Service International de Recherches) ne possède pas de documents personnels sur les prisonniers de guerre français*, les archives allemandes ayant été communiquées à la DAVCC. Cependant, sur demande, la Mission Française auprès de l’ITS mène des investigations auprès des services d’archives en Allemagne. Mais il est nécessaire de fournir les renseignements de base nécessaires aux recherches.
  • * Dans la page Renseignements du site de l’ITS : « Remarque importante : L’ITS ne détient pas de documents sur les prisonniers de guerre n’ayant pas été affectés au travail forcé » (sic). Qu’en est-il pour les prisonniers de guerre français et belges ayant été transférés disciplinairement au camp de représailles de Rawa Ruska (Stalag 325) ou auxquels les autorités de stalags ont imposé le statut de « travailleur libre » ?
  • Un formulaire de demande en ligne est à disposition sur le site de l’ITS : https://www.its-arolsen.org/fr/recherche/demande-de-recherche-scientifique/. Voir l’article « Qui peut faire des recherches à l’ITS ? » pour vous identifier à l’une des catégories. Ma maman disait : « Qui ne demande rien, n’a rien ! ».
  • MISSION FRANÇAISE de Recherches – Liaison auprès du Service International de Recherches – Ambassade de France auprès de la République Fédérale d’Allemagne – Große Allee 5-9 – 34444 – BAD AROLSEN – ALLEMAGNE
    • La Mission Française de Recherches pourra notamment interroger les administrations et services d’archives des villes, des arrondissements, des « Lander » et de l’Etat fédéral, notamment :
      • la « Deutsche Dienststelle » (WASt) Eichenborndamm 179 – 13403 BERLIN – RFA
      • le « Landesamt für Gesundheit und Soziales – Krankenbuchlager » (dépôt des dossiers médicaux) à Berlin,
      • les Archives régionales de Rhénanie du Nord – Wesphalie à Münster,
      • ainsi que des musées (celui de Hemer comporte une salle commémorative du Stalag VI A), des fédérations professionnelles, des caisses de retraites et des entreprises existant encore ou dont les lieux et documents sont conservés dans le cadre d’associations du souvenir.
    • Les recherches de la Mission Française sont gratuites.

Hélas, la pêche est parfois pauvre, beaucoup d’archives allemandes ayant disparu dans les bombardements pendant la guerre, ou brûlées par les nazis ou emportées par les alliés (Soviétiques ou Américains) mais aussi après 1945, à la suite de sinistres comme par exemple à la « Deutsche Rentenversicherung Knappschaft-Bahn-See » (la Caisse d’assurance minière allemande) à Bochum où « les archives correspondantes ayant, lors d’une inondation, malheureusement été détruites dans leur quasi-intégralité ».

  • Le BCAAM (Bureau Central Administratif d’Archives Militaires) conserve les dossiers individuels des sous-officiers et militaires du rang nés entre le 01/01/1917 et le 31/12/1956 (classes 37 à 76).
    • BCAAM Place de Verdun, caserne Bernadotte, 64023 Pau cedex.
    • Tél. : 05 59 40 46 92.
    • http://www.pau.fr/annuaire/108/11-centre-des-archives-du-personnel-militaire-annuaire.htm
  • Le Ministère de la Défense met en ligne sur le site SGA/Mémoires des hommes le fichier des militaires décédés durant la Seconde Guerre mondiale, rassemblant l’ensemble des quelques 200 000 militaires dont 70 000 prisonniers de guerre : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ .
  • Les ARCHIVES NATIONALES : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/ conservent également certains documents relatifs aux prisonniers de guerre qui sont consultables :
    • sur le site Pierrefitte-sur-Seine, 59 rue Guynemer, 93380,
    • au CARAN (Centre d’Accueil et de Recherche des Archives Nationales), 11 rue des Quatre-Fils, 75003 Paris
    • et sur le site de Fontainebleau, 2 rue des Archives, 77300 Fontainebleau. Faisant suite à la mise sous protection, en mars 2014, de deux bâtiments du site de Fontainebleau pour risque d’effondrement, la ministre a annoncé sa décision de fermer ce site et de redéployer le projet des Archives nationales sur deux sites : l’un patrimonial, au Quadrilatère Rohan-Soubise à Paris, l’autre contemporain et s’inscrivant dans le Grand Paris, à Pierrefitte-sur-Seine, inauguré en 2013 par le Président de la République. Cette nouvelle organisation sera effective à l’été 2020. Espérons qu’un tri de tous ces documents conduise à un regroupement de toutes les archives concernant les prisonniers de la seconde guerre mondiale à la DAVCC. 
    • Ressources des Archives nationales (24 000 inventaires en ligne) :  https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/cms/content/display.action?uuid=Accueil1RootUuid&onglet=1

Certains liens sont « noueux », mais en copiant l’adresse et en la reportant dans la barre de recherche vous arriverez sur la page correspondante … à moins que l’adresse soit changée, ce que nous vous remercions de nous signaler.

En Allemagne, des mémoriaux de Stalags existent, simples plaques ou pierres, monuments et musées, notamment pour ces derniers dans la région militaire VI :

Vous pouvez enrichir cette rubrique de vos découvertes et bons plans. Merci de votre intérêt.

Nous vous souhaitons des recherches fructueuses.

 

94 Responses to Démarches, adresses et liens utiles

  1. Mottie marc :

    Joli travail , qui je suppose peut être transmis (!) afin d’aider d’autres « chercheurs ». Félicitations encore, bonne journée et bises d’Oupeye. Marc (Pascal, c’est Vandenbroeck ! et Mottie , c’ est Marc . . . ).

    • Louis :

      Merci pour ton attention, Marc, et pour ta sympathique appréciation. Erreur réparée. La construction d’un blog nécessite mille paires d’yeux. J’espère que nos visiteurs suivront ton exemple. Bises tropicales et de ch’tiland. Louis

  2. Bonjour.
    Il y a une petite erreur dans votre texte concernant le site que j’ai fait sur le Stalag d’HAMMERSTEIN en Poméranie.
    Il s’agit du Stalag II B et non du II A.
    Amicalement.

    • Louis :

      Merci Renée de cette rectification. L’erreur n’est pas si petite, une lettre peut tout changer. Je l’ai réparée. J’en profite pour vous témoigner mon admiration pour le site historique, engagé et émouvant que vous avez réalisé.
      Ch’timicalement.
      Louis

  3. christiane :

    Hello,
    Sorry, this text means nothing, could you please send it in english?
    Best regards,
    Christiane

  4. Sue :

    Nice blog, keep it going!

  5. MELIX :

    Bonjour ,

    Merci pour votre site qui m’ a permis de retracer une partie de la captivité de mon grand-père MELIX Jean Marie , fait prisonnier le 04 juin 1940 à Dunkerque , envoyé au Stalag VI D puis libéré au 326 VI K le 2 avril 1945.

    N. MELIX

    • alexis b :

      Bonjour Melix,

      Mon grand-père a eu à peu près le même parcours que le votre, il est passé du VIA au VIK ou il a été libéré en avril 1945, question importante : savez vous ou était votre grand-père? quel kommando de travail ou ville de détention? pour le VIA? pour le VID? pour le VIK?

      cordialement
      ab

  6. Rossat gueilland :

    Bonjour
    Mon arrière-grand-père était René Petitdemange, né le 27 juin 1910 à Granvilliers (Vosges). Il a pris part à la campagne d’Alsace et aux combats sur l’Aisne et le canal de l’Ailette. Blessé le 6 juin 1940 à Pont-d’Arcy, fait prisonnier le 14 juin 1940 alors qu’il servait au grade d’adjudant, à la 3ème compagnie du 47ème BCA et Interné au stalag VIII C sous le matricule 43981, il a été rapatrié sanitaire à Alberville (Savoie).
    Passé dans les FFI en 1943, il est nommé au commandement de la compagnie Savoie Lorraine par le capitaine Bulle .
    Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez me renseigner sur son temps de captivité au stalag, car à ce jour, je ne détiens que peu de documents sur cette période, quelques dessins et son livret individuel .
    Merci d’avance .

    Cordialement .

    • Louis :

      Nous avons présenté dans notre blog les stalags VI A de Hemer et VI D de Dortmund, où étaient passés nos pères, et d’une façon plus générale les stalags du Wehrkreis VI et les conditions de captivité des prisonniers de guerre en Allemagne. Les destins de ces PG se sont parfois croisés, nombre d’entre eux ayant été transférés plusieurs fois, de commandos mais également de stalag. Pour cette raison votre message trouvera peut-être un écho parmi les internautes intéressé par notre travail de mémoire.
      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » guidera votre recherche. Je vous conseille de commencer par écrire au BAVCC.
      Cordialement.
      Louis

  7. Katherine Chabot :

    Bonjour,

    Félicitations pour ce site très complet ! Je fais présentement des recherches sur mes ancêtres de Lille pour ma grand-mère. Son père (mon arrière-grand-père), Alfred Maertens a fait son service militaire en 1924 (matricule 2562). Il aurait été prisonnier pour les travaux forcés en 1940 ou 1941 (2e cl. 12e RR Stalag VI C Bathorn/Emsland). Ma grand-mère me dit qu’il aurait été libéré à la naissance de son 5ème enfant. Il aurait marché de l’Allemagne jusqu’à chez lui. Je n’ai rien vu par rapport à la libération de prisonniers qui sont pères de 5 enfants ou plus. J’aimerais savoir s’il y a un moyen de savoir dans quel contexte un prisonnier a été libéré ou s’il s’est évadé. Je tente de faire des recherches, mais je ne trouve pas l’information. Si vous avez des pistes pour m’orienter, ce serait très apprécié.

    • Louis :

      Bonjour Katherine,
      Parmi les documents archivés au BAVCC, il y a parfois des listes de prisonniers de guerre rapatriés comprenant le nom du PG recherché (voir notre article « Démarches, adresses et liens utiles ». Ces listes sont, en principe, archivées aux Archives départementales (série R) du domicile (avant le début de la guerre). Sur ces listes figure une colonne indiquant le motif du rapatriement. Au titre de la Relève, des listes étaient établies par les autorités allemandes, sur propositions des Hommes de confiance des stalags. Parmi les critères, la situation familiale (père de plus de quatre enfants notamment) était prise en compte. Mais il n’y avait pas de règle établie. L’intérêt des employeurs allemands (d’abord) ou français (parfois) et le piston étaient souvent plus efficace. Les PG qui sont rentrés à pied d’Allemagne l’ont fait après la libération des camps ou parce qu’ils s’étaient évadés. Ce n’était pas le cas de ceux qui bénéficiaient de la Relève et encore moins de ceux qui l’étaient pour raison sanitaire. Bonne chance dans vos recherche. Louis

  8. Caillon Danielle :

    Je viens de lire avec beaucoup d’intérêt de nombreux témoignages concernant le stalag de Hemer.
    Mes parents (père français et mère russe) étaient prisonniers à Hemmerde-Unna ; s’agit-il du même camp ?
    Ils nous ont peu parlé de leur captivité et je ne trouve pas de renseignements sur ce camp.
    Si vous pouvez m’apporter un éclairage… MERCI

    • Louis :

      Bonsoir Danielle,
      Merci de votre intérêt pour notre blog.
      Hemmerde est un village (3000 habitants) situé dans la pointe orientale de la Ruhr, dans le district (Kreis) de Unna. Vous trouverez dans notre tableau des ArbeitsKommados des stalags VI A de Hemer et VI D de Dortmund, un Arb-Kdo n° 11, dont nous savons :
      * qu’il employait 68 PG français dans la petite industrie et l’agriculture, le 09/12/1942 (rapport du SDPG sur les Arb-Kdos du stalag VI A par les lieutenants Arnal et Poigny du 14/01/1943),
      * que 90 PG français y travaillaient dans les champs à Hemmerde, du 02/07/1940 au 09/04/1945 (liste des Arb-Kdos du stalag VI D en secteurs britanniques – Brit. Zone K 52/A 92).
      N.B. :
      * Ces deux informations ne sont pas contradictoires, la première est une situation à une date et la seconde retrace une activité sur une période.
      * Cet Arb-Kdo n° 11 d’abord « administré par le stalag VI A est passé sous contrôle du stalag VI D à la fin de l’année 1942, par suite de la réorganisation des stalags de la Ruhr.
      D’une façon générale, les prisonniers de guerre, regroupés par nationalité dans des Arb-Kdos différents, côtoyaient, sur les lieux et pendant les horaires de travail, les ouvriers allemands (bien entendu), mais aussi les hommes du STO français et les femmes et les hommes des populations civiles déplacées (de l’est de l’Europe principalement). Là vos parents se sont connus et ….
      Une bien belle histoire dans ces années sombres.
      Bonne soirée. Et bonne chance dans vos recherches.
      Louis

    • LE METAYER VERONIQUE :

      Bonjour Danielle,
      Je viens de lire votre message et tout comme vous je recherche des informations sur mes parents (père Français et mère Russe) ; ils se sont connus dans les camps et ont même eu une petite fille Jacqueline née à NEHEIM HUSTEN.
      Je sais que mon père était prisonnier au STALAG VI D mais pour maman je ne sais pas, ils parlaient très peu de leur captivité, trop de mauvais souvenirs sans doute et j’étais encore bien jeune. Je cherche des témoignages sur leur parcours, des photos … Si vous avez des infos. Merci d’avance.
      Véronique

  9. Caillon Danielle :

    Bonsoir Louis et merci pour les renseignements que vous me donnez sur l’Arbeit-Kommando d’Hemmerde-Unna où mes parents étaient prisonniers.
    Curieusement, aucun des deux ne figure sur les listes officielles Gallica.
    Selon vos conseils, j’ai écrit au BAVCC de Caen (dont j’attends la réponse) et au CICR à Genève qui eux m’ont répondu que les recherches individuelles concernant la 2ème guerre …
    Mon père Robert BORROD, né le 31/07/1918, a été fait prisonnier en juin 40 pendant son service militaire. J’ai espoir de retracer son parcours durant ces 5 années de captivité.
    En revanche,,la tâche sera sans doute plus difficile pour ma mère Warwanna DUBROWNA, née le 12/03/1920, ukrainienne, (on disait russe à cette époque).
    Existe-t-il des archives spécifiques pour ces travailleurs de l’Est ? Où pourrais-je m’adresser ? Si vous aviez des suggestions … D’avance merci.
    Danielle Caillon

    • Louis :

      Bonjour Danielle,
      Il existe des sites et des forums sur le Web ainsi que des amicales et associations de descendants de couples qui se sont rencontrés pendant la seconde guerre mondiale. Ils concernent principalement des parents franco-allemands, mais ils ne sont pas fermés à d’autres situations. C’est en cherchant qu’on trouve et même s’il paraît assez extraordinaire qu’il y ait des documents ou témoignages concernant directement vos parents, des cas similaires existent et vous renseigneront sur les conditions de vie et de travail des prisonniers de guerre français et des personnes déplacées contre leur gré pendant ces années noires.
      Bonne chance et bonne année.
      Cordialement.
      Louis

  10. Caillon Danielle :

    Bonjour Louis,
    Je viens de recevoir une réponse du BAVCC de Caen avec 3 photocopies de documents concernant mes parents.
    Comme j’aimerais en connaitre un peu plus sur cette période douloureuse de leur jeunesse, j’ai donc adressé un courriel à votre amicale pour connaitre les conditions d’adhésion.
    Je vous remercie pour vos renseignements et vos encouragements.
    Bien cordialement.

    Danielle CAILLON

    • Louis :

      Bonjour Danielle,
      Voilà un pas de plus vers cette période de la vie de vos parents. Vous avez probablement, sur l’un des documents reçus du BAVCC, la confirmation de l’Arb-Kdo où ils se sont rencontrés. C’est dans cette direction que vous devez chercher et pourquoi pas sur les lieux mêmes. Bonne chance.
      Cordialement.
      Louis

  11. NICOLE Françoise :

    Travail fantastique que votre blog !
    Comme Danielle j’essaie de retracer les cinq années de captivité de mon père en Allemagne au stalag III A ; il est resté muet sur cette terrible épreuve.
    Vos précieuses informations vont m’aider à poursuivre mes démarches et je vous en remercie.
    Bien amicalement,
    Françoise NICOLE

  12. caillon danielle :

    Bonsoir Véronique,
    Nous avons la même histoire puisque nos parents ont eu le même parcours.Comme le conseille Louis,essayez de vous adresser à Caen au BAVCC.Ils m’ont envoyé quelques documents .Pour ma maman ,j’ai trouvé quelques infos dans son dossier de naturalisation.Je savais seulement qu’ils se trouvaient à Hemmerde-Unna avant leur libération. Louis qui répond sur ce blog m’a appris qu’il s’agissait d’un Arbeit-Kommando dépendant du stalag 6A de Hemer.J’ai aussi envoyé des courriers aux organismes cités dans la rubrique « Démarches et Adresses ». CICR et ITS
    Bonne chance dans vos recherches!Cordialement!
    Danielle

    • LE METAYER VERONIQUE :

      Bonsoir Danielle,
      je vais faire les démarches auprès du BAVCC à Caen et vous tiendrais au courant de mes résultats.
      Merci et bonne soirée.
      Véronique

  13. mokhtari :

    Mon père aussi faisait partie de ces prisonniers de guerre …

  14. Thual :

    Bonjour à vous tous,
    Mon beau-père JAN Pierre, né le 01 décembre 1914 à Acigné (Ille et Vilaine ) a été fait prisonnier en Allemagne pas très loin de la frontière avec la Pologne. Je n’ai malheureusement pas d’autre renseignement.
    Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez me renseigner sur son lieu de captivité ou me donner sur internet quelques pistes pour retrouver son histoire d’ancien combattant.
    Merci d’avance.
    Cordialement.

    • Louis :

      Bonjour,
      Pour plus d’informations sur la captivité de votre beau-père, je vous conseille la lecture de notre article « Démarches, adresses et liens utiles ».
      Pour le trouver plus facilement passer par l’onglet « Plan du site ».
      Bonne lecture et bonnes recherches.
      Louis

  15. BOUCHER JEAN-LOUIS :

    Merci pour l’excellence de votre site. Je vais écrire au BAVCC au sujet de mon grand-père, prisonnier au STALAG III B de Fürstenberg, matricule 40148. Je crois savoir qu’il a été rapatrié sanitaire.
    Bien à vous.

    • christiane :

      Bonjour Jean-Louis,
      Merci de votre visite et de votre sympathique commentaire. Puisque votre grand-père est passé par le stalag III B de Fürstenberg-sur-Oder, je vous conseille la visite de l’excellent blog réalisé par François Robinard et Christophe Vramant pour ce stalag et ses Arb-Kdos : http://stalag-iiib.fr/blog/ .
      Bonnes recherches.
      Cordialement.

  16. pruneaud :

    Bonjour,

    Je viens de retrouver les carnets de captivité de mon père, né en 1917, captif de 1940 à 1945 au stalag III A. Il a fait plusieurs commandos. Je compte publier car il parle de collègues.
    J’ai des photos de copains avec numéro de matricule mais sans nom, 2 ou 3 photos et 19 pages ou il raconte sa vie.
    Comment savoir dans quelle armée il était pour suivre son chemin jusqu’à sa captivité ?
    Merci de m’aider.

    Chantal

    • Louis :

      Bonjour Chantal,
      Pour vos recherches, voyez notre article « Démarches, adresses et lien utiles ». Auprès des Archives départementales (du département où il était domicilié à la date de son service militaire) vous pourrez consulter son feuillet matricule qui retrace ses périodes militaires (service, périodes et mobilisation). Pour sa captivité, le BAVCC détient les documents individuels le concernant.
      Bonne recherche.
      Cordialement.
      Louis

  17. Very quickly this web page will be famous among all blog viewers, due to it’s pleasant posts.

  18. Fayolle Marie-Odile :

    Bonjour,
    C’est avec émotion que je parcours votre site. Au cours de notre dernière réunion de famille, nous évoquions notre père et surtout son silence. Il n’a jamais voulu parler de sa captivité, mais c’était un poids qui a pesé sur nous tous.J’ai ressorti aujourd’hui les 2 seuls documents de cette époque : une lettre qu’il avait écrite à sa famille le 16/02/1941. Il était au stalag XVII B, arbeit Kommando 2369.Et une photo de groupe où on le voit avec 16 de ses camarades. Mon père a été libéré, je crois en 43, pour soutien de famille. Notre voisin est rentré en 45. Je suis contente que des personnes s’intéressent à ces hommes à la jeunesse gâchée et dont le sacrifice est passé sous silence.

    • Louis :

      Bonjour Marie-Odile,
      Merci de votre intérêt pour notre blog et de votre témoignage. Nous sommes nombreux, conscients ou non, à être concernés par cet héritage que l’Histoire semble ignorer ou au moins négliger. D’autres injustices ont, avec le recul, été plus ou moins réparées par l’État. En manifestant notre attention à ces oubliés de la seconde guerre mondiale, nous pouvons espérer, au moins, que leur souvenir se perpétue.

  19. zahir :

    Bonjour,
    Merci pour votre site.
    Je cherche un de ma famille que j’ai trouvé sur la liste des prisonniers de guerre, d’après les renseignements : BII ST.
    Donc j’aimerais bien savoir les démarches à faire pour le trouver.
    Merci.

    • Louis :

      Bonjour,
      Pour plus d’informations sur sa captivité je vous conseille la lecture de notre article « Démarches, adresses et liens utiles ».
      Pour accéder à cet article plus facilement passez par l’onglet « Plan du site ».
      Bonne lecture et bonnes recherches.
      Louis

  20. Nelly :

    Bonjour,
    Je suis tombée tout à fait par hasard sur votre site web et je tiens à vous féliciter pour votre travail.
    J’entreprends la même démarche que vous à propos de mon père qui a fréquenté le Stalag II A à Neubrandenburg, mais également le camp d’extermination d’Auschwitz, les camps de concentration de Buchenwald, Flossenbürg et Dachau.
    Votre travail de MEMOIRE est remarquable, merci de nous le faire partager.
    Nelly

    • Louis :

      Bonjour Nelly,
      Merci de votre intérêt pour notre blog. Tous nos vœux de succès pour vos recherches. Merci de nous donner de vos nouvelles et si vous créez un blog pour faire partager votre travail de mémoire nous le visiterons avec beaucoup d’attention.
      Louis

    • Bonjour Nelly,
      Je me permets de répondre à votre commentaire car je viens de découvrir que mon arrière-grand-oncle a fréquenté lui aussi le Stalag II A à Neubrandenburg. Il s’appelait Eugéne Gaston Rhit et il a, par conséquent, peut-être croisé la route de votre papa. Si vous avez des documents, des infos ou des liens utiles, je suis preneur ;-) et j’en ferais de même de mon côté si besoin bien entendu
      En vous remerciant
      Cordialement
      Gregory

  21. Marie-lea :

    Je cherche un membre de ma famille enfermé dans un stalag, j’ai une photo de lui et d’autres hommes (prisonniers certainement) ainsi que son nom et son prénom joint à cela il est écrit :  » stalag VIII A 9 geprüft » mais aussi « 29248 C Louis Loustaunau Stalag VIII A Kod 3288″ et la date de la photo « mars 1943″.
    Je n’ai aucune information sur le lieu de son emprisonnement, je vous remercie donc à l’avance de me communiquer tout lien qui pourrait m’aider à retrouver sa trace.
    Merci beaucoup.

    • Jean-Pierre Levrel :

      Bonjour – J’interprète les infos comme suit :
      Louis Loustaunau – Matricule 29 248 ?
      Stalag VIII A : camp principal basé à Görlitz (dissous début février 1945, les PG redirigés vers les régions IV, IX, et XIII).
      Kdo (plutôt que Kod) 3288 : section de travail 3288 (il y en a plusieurs par Stalag ; ça ne donne pas d’indication sur le lieux précis. Le recueil « documentation sur les camps de prisonniers de guerre » note : distribution de chemises et caleçons fin 43.
      Les listes officielles des prisonniers de guerre recensent 2 Louis Loustaunau. L’un est gradé => du coup, le C voudrait-il dire Capitaine ?
      C’est un petit début.
      Cordialement – Jean-Pierre Levrel

      • Louis :

        Bonjour Jean-Pierre,
        Je ne trouve pas la même chose que vous sur Gallica :
        - Loustaunau (Louis), 15-5-10, Burgaronne (B.P.), brig. , 24e RAD. (liste n° 25 du 03/10/40 – page 43).
        - Loustaunau (Louis), 15-3-15, Isesle (B.Pyr.), 1ère cl. , 14e RAD. (liste n° 17 du 17/09/40 – page 41).
        Cordialement.
        Louis

        • Jean-Pierre Levrel :

          Bonjour Louis,
          Exact pour le grade. Mon extrapolation était osée…
          J’avais oublié : « geprüft » = examiné (au sens médical ? de la censure ?).

          • Louis :

            Bonjour Jean-Pierre,
            Oui, « Geprüft » signifie « examiné, vérifié » par la Censure des camps de prisonniers. Chaque courrier, entrant ou sortant était examiné et au besoin « caviardé » pour éliminer notamment les lieux de captivité et de travail (Kdos). Il faut savoir aussi que ces courriers étaient aussi examinés par la CCPPG (Commission de contrôle postal des prisonniers de guerre) qui visait à recueillir les opinions et préoccupations des PG. Dans certains cas cette commission transmettait aux Préfets, pour enquête, les adresses des familles concernées par des écrits « subversifs ». Mais à cette époque, même en France non occupée, tous les courriers étaient contrôlés (http://appb.perso.sfr.fr/censure.php et http://www.histoire-et-philatelie.fr/pages/001_france_assujettie/5000_page_de_garde_france_assujettie.html). Big brother n’est pas si récent. Bonne lecture.

  22. rohel :

    Bravo pour ce travail ! Bonne continuation.

  23. Marie Thérèse MAHABO-VERNAY :

    Félicitations pour ce site ! J’arrive ici après consultation de pages du forum de geneanet avec des messages de 2009 .. et beaucoup de liens qui ne fonctionnent plus. Faisant ma généalogie depuis quelques années je n’avais jamais pensé à approfondir ces années vécues par mon grand père maternel dont il a très peu parlé. Et puis la rencontre avec une auteure qui a écrit l’histoire de sa grand mère déportée civile de la Meuse lors de la 1ère guerre mondiale a fait travailler ma mémoire … Et me sont revenues des bribes d’informations grâce auxquelles j’ai fait des recherches. Quand je pense que je disais à mes petits enfants : « vos arrière arrière grands parents ne sont jamais sortis de leur village » ! Mon grand père maternel Marcel LAFERE a donc été prisonnier au Stalag VI-A de Hemer-Iserlohn en octobre 1940 puis au VI-D selon la fiche pécule reçue de CAEN.Toutes vos informations me sont donc précieuses. Un grand merci ! J’ai une chevalière d’un métal gris (sans marquage aucun) qu’il a offert à mon mari quand nous nous sommes mariés, alors que ma grand mère m’offrait son alliance. Et il a dit que cette chevalière venait d’un échange en Allemagne contre des cigarettes auprès d’une polonaise pour qui il a sans doute eu un coup de coeur car ça semblait faire bisquer ma grand mère qu’il parle d’elle :) D’ailleurs je me demandais si c’était possible qu’il y ait des femmes et je viens de lire sur votre site par exemple qu’un couple russe-français s’est formé … donc j’ai ma réponse.

    • Louis :

      Merci pour votre visite et votre message. Effectivement la captivité a été l’occasion pour nos PG de rencontres féminines, avec la population locale, mais également, dans le cadre du travail forcé, avec des femmes des populations déplacées provenant des pays occupés à l’Est (Pologne et Ukraine, notamment), ainsi que des Françaises requises au titre du STO. Si les cantonnements (Lager) étaient séparés (mais souvent proches), les lieux de travail étaient les mêmes (usines, mines, fabriquent, champs, services municipaux …) et permettaient des rencontres, de même que les rares moments de détente (essentiellement les dimanches et quelques jours fériés). De nombreux textes et des photos témoignent de ces rapprochements … conclus parfois par des naissances (voir « Enfants de guerre ») et plus rarement par des unions. Voilà un bon sujet de discussion familiale.

  24. Aurières Annie :

    Bonjour Louis,
    Je reviens vers vous, après avoir retrouvé le nom de mon père dans la liste des prisonniers de guerre sur le site de la BNF.
    Pourriez-vous m’expliquer ce que veulent dire : 28ème RP OF.
    Mon père était prisonnier dans un camp de travail à Gelsenkirchen.
    Je vous remercie par avance.

    • Louis :

      Bonjour Annie,
      Ces listes n’indiquent que quelques informations, notamment le sigle de l’unité dont faisait partie le militaire. Mais elles contiennent parfois des erreurs. Je ne sais pas ce que signifie « 28e R.P. Of ».
      Sur la fiche matricule de votre père dont vous pouvez obtenir une photocopie aux archives départementales de son lieu d’habitation lors de sa conscription, sont indiquées toutes ses affectations pendant son service national, ses périodes éventuelles et pendant la guerre.
      Les documents concernant sa captivité archivés à la DAVCC à Caen sont peut-être également plus précis.
      Bonne recherche.
      Cordialement.
      Louis

  25. gonet :

    Bonjour,
    Le papa de mon ami, S T O, le 10 12 1944, avait cette adresse :
    Monsieur Robert Pauvert
    Gemeischafts Lager
    Kirchmöser an Havel
    Wall Strasse
    Chambre 17 B E K
    Deutschland
    Pouvez-vous me renseigner : Gemeischafts, Wall Strasse, B E K.
    Sur un site à Kirchmöser il y avait cette adresse envoyée à un proche en Belgique.
    Merci d’avance.

    • Louis :

      Bonjour Marie,
      Avec mon ami Philippe Henri, traducteur retraité, nous avons essayé de trouver des réponses à vos questions pointues.
      Je suppose qu’il s’agit d’une adresse manuscrite : l’écriture peut donner lieu à interprétation.
      « Gemeinschafts Lager » signifie « camp communautaire ».
      « Wall » n’existe pas en allemand, mais on trouve « Wal » qui désigne une baleine. Dans certains vieux villages français il y a parfois une « rue de l’ours » rappelant que jadis on avait vu un ours dans cette rue. Mais une baleine ??? Plus vraisemblablement ce pourrait être « Wald Straße » = rue de la forêt. Quant à l’abréviation BEK elle n’existe pas non plus, aussi bien parmi celles communément utilisées, que parmi les abréviations militaires de cette époque. Mais il faut peut-être lire BEH (qui devrait plutôt s’écrire en minuscule « beh » abréviation de « behelfsmäßig » qui se traduit par « provisoirement ou fortune ».
      Le tout pourrait signifier qu’en décembre 1944, à Kirchmöser, les requis du STO, employés aux forges du Brandebourg et du consortium Flick, étaient relogés dans un cantonnement de fortune, à la sortie du village près de la forêt, probablement à la suite des destructions provoqués par des bombardements.
      Mais ceci n’est qu’une interprétation que la vue de la carte postale ou de l’enveloppe pourrait confirmer, ou pas !
      En effet « bek » est le code d’une usine. Å partir de 1940, le Gouvernement allemand a commencé d’éditer des codes pour cacher les noms des usines toujours en production. Ils ont conçu pour chaque usine un code unique de 3 lettres minuscules qui a été utilisé au lieu du nom du fabricant et l’emplacement de l’usine. bek = Hensoldt-Werk fur Optik und Mechanik, Herborn. Cette société a été rachetée en 1928 par le groupe Carl Zeiss AG et fabriquait des jumelles et des viseurs.

      Cordialement.

  26. gonet :

    Bonjour Louis
    Je suis ravie de m’avoir éclairé sur le parcours du Papa de mon ami avec le traducteur Philippe Henri .
    Ce Papa m’avait dit qu’il travaillait dans une petite usine à Kirchmöser environ 500 personnes et fabriquait des petites pièces certainement pour l’Armement qu’il y avait de jolies filles Ukrainiennes!!!!!
    Effectivement sur un autre site vers 1943 fabriquait pour l’Armement dans ces quelques usines dont vous me parlez ;
    Avant cette date du 10 12 1944 ,il était transféré à Bocholt VI F pendant plusieurs mois dans des tranchées en zigzague en que réfractaire et mettait sa pelle sur la tête lors des bombardements .
    J’ai découvert vôtre site qui est très intéressant et pour la suite d’autres recherches .
    Cordialement Marie

  27. maillet :

    Bonsoir,
    Je possède un cadre comportant 15 photos avec écrit de prisonniers du Stalag IA.

    • Louis :

      Bonsoir,
      Nous indiquons dans cet article deux sites dédiés au Stalag I A. Votre information sera plus pertinente sur l’un d’entre eux ou sur les deux, notre blog ayant été créé, quant à lui, pour les Stalag VI A, VI D et VI K.
      Merci quand même.

  28. 1011 :

    N’oublions pas les camps français de civiles, premier jalon vers les camps nazis !

    Plasticienne engagée, j’ai réalisé une série de dessins intitulée «Enfant de parents», sur la présence des camps en France pendant la seconde guerre mondiale. C’est un sujet totalement méconnu, voire occulté par les français en général. C’est grâce notamment aux collections philatéliques que j’ai pu trouver des enveloppes avec l’adresse des camps pour cette réalisation.

    Une partie de cette série fut exposée en 2017 et j’espérerais cette exposition dans un lieu de mémoire.

    A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/enfant-de-parents.html

    • Louis :

      Votre message va faire le lien avec votre travail.
      J’ai parcouru votre blog qui m’a beaucoup intéressé par ses valeurs, sa documentation et son côté artistique.
      C’est vrai qu’en France, on a carrément effacé la mémoire de nombreux camps, notamment ceux créés pour « l’accueil » des républicains espagnols et ceux pour nos propres prisonniers de guerre, d’abord dans les frontstalags, puis pour nos combattants maghrébins et africains dont les Allemands ne voulaient pas sur leur sol.
      Ce sont d’autres sujets, mais il est bon de le rappeler.

  29. Тhanks for sharig sսch a pleasant opinion, article іs fastidious, thats wһу
    i have rеad it complеtely.

  30. Michel :

    Bonjour,
    Je recherche les traces de mon père qui a été fait prisonnier le 16/05/40 et emmené au stalag III A sous le numéro 30772.
    De plus j’ai retrouvé sa trace a partir du 10/05/43 au 06/04/45 : il était « domicilié » en Allemagne : Muhlhausen/Thur.
    Employeur : Thur, Maschinenfabrik, Muhlhaussen.
    Si quelqu’un peut m’aider pour savoir exactement le nom de l’employeur et ce qu’il faisait.
    Cordialement

    • Louis :

      Bonjour,
      Chaque stalag « administrait » des centaines de détachements de travail (Arbeitskommandos) et nos recherches n’ont concerné que ceux du Stalag VI A et du VI D. J’imagine que ce qui vous intéresse est ce que fabriquait cette usine pendant la seconde guerre mondiale. Même si l’entreprise existe encore (probablement sous une autre raison sociale) ses activités actuelles ne sont pas forcément celles de cette époque tournée vers « l’effort de guerre ». Votre question est maintenant sur la toile et, qui sait, un autre visiteur aura peut-être une réponse à vous donner.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  31. Nicole Magnien :

    Recherche Velluet Marcel, n° 4198, stalag, Kdo n° 312.

  32. Loïc :

    Bonjour,
    Mon grand-père était au Stalag 2 C. Il s’appelait Jean Van Speybroeck, il est né le 1er octobre 1917 à Saint-Lô. J’ai cherché partout, personne ne sait me répondre, même pas un numéro de matricule. Il était discret et ne parlait pas de sa captivité tant il a souffert. Mais je ne veux pas qu’il tombe dans l’oubli, je m’y refuse ! Pourriez-vous m’aider ? D’avance je vous remercie.
    Loïc

    • Louis :

      Bonjour Loïc,
      Pas de feuillet matricule aux Archives départementales ? Pas de réponse de la DAVCC ? Ni de la Mission française de recherche ? J’ai du mal à vous croire. Mais dans ce cas quelle aide attendez-vous ?
      Louis

  33. guichard :

    Peu de renseignements sur les tous premiers prisonniers : mon père avait le n° 98, s’est retrouvé en Pologne, puis … pour finir en Autriche dans la région d’Innsbruck. Mais le site de la Croix Rouge est « saturé », pas de renseignements accessibles. Bravo pour le travail de tous !

    • Louis :

      Les feuillets régimentaires des archives départementales réservent parfois de bonnes surprises quant aux renseignements concernant les soldats prisonniers de guerre. Question de chance.
      La DAVCC de Caen donne maintenant des résumés, mais ça peut permettre de retracer un parcours.
      De toute façon les documents n’indique rien des conditions de captivité et de travail. Seuls les rapports de visites des stalags et de leurs commandos ainsi que les témoignages des Hommes de confiance et des prisonniers de guerre eux-mêmes, peuvent, en les assemblant, en donner une idée.
      Bonne quête.

  34. Madame, Monsieur, mes meilleures salutations,
    Je suis  Kihalouche Billal.                
    Je recherche les archives et les documents d’état civil et militaires de mon grand père, Kihalouche Mohammed
    - demande de documentation générale sur les conditions de vie de prisonniers de guerre dans les camps
    - ainsi que sur celles de leur libération.       
    J’ai des informations concernant mon grand-père : 
    - Attestation de service militaire de Ministère des armées : Kihalouche Mohammed né le: 01/09/1907 pays : Algérie Bénifoughal.                     
    - Soldat 2eme classe au 19eme Genie a servi dans l’armée française appelé du 10/10/1928 au 09/10/1930, rappelé du 09/09/1939 au 18/10/1940.
    - Dans la liste officielle n° 25 des prisonniers de guerre français. paris, le 3 octobre 1940. (BNF gallica) : frontstalag : 155.          
    - En plus d’une fiche allemande, cote AC 40 R 2940  + document administratif côté AC 27 P 4763 et aussi livret famille française + extrait de naissance.   Je vous prie donc de prendre en considération ma demande pour m’aider dans la recherche.
    Dans cette attente et vous remerciant de l’attention portée a ma demande, je vous prie d’accepter, Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères salutations.

    • Louis :

      Cher Monsieur,

      Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à notre blog.

      Les témoignages que nous présentons sur la captivité de nos pères et les renseignements que nous avons recueillis concernent les commandos des stalags VI A de Hemer et VI D de Dormund.

      Nous n’avons pas étendu nos recherches aux autres stalags, beaucoup trop nombreux, ni pour tous les prisonniers de guerre français, bien plus nombreux encore.

      Cependant, dans nos articles, vous trouverez des renseignements généraux utiles à vos recherches et notamment dans celui-ci « Démarches, adresses et liens utiles » comment et où s’adresser.

      Je vous conseille de commencer par écrire à la DAVCC et je peux vous dire que le frontstalag n° 155 où votre grand-père a d’abord été détenu était situé à Dijon (Côte d’or).

      Je vous souhaite la réussite dans vos recherches.

      Très cordialement.
      Louis Weppe

  35. Claude FlUck :

    Bonjour,
    Je cherche des informations sur le Landgraben-lager à Wiesbaden-Biebrich.
    J’ai trouvé une enveloppe adressée à mon père, Louis Nebon, qui y fut au STO du 12 juin 43 au 19 avril 45.
    Je ne sais pas où chercher.
    Grand merci pour votre site.

    • Louis :

      Bonjour,
      Nos recherches concernent les prisonniers de guerre.
      Mais il me semble que les documents individuels concernant les travailleurs forcés sont également archivés à la DAVCC à Caen.
      Un coup de téléphone préalable vous le confirmera, j’espère.
      Bonne recherche.

  36. Crédou :

    Bonjour,
    Je recherche toutes informations concernant mon oncle René Evennou, prisonnier au Stalag II C de Griefswald pendant la guerre de 39-45 sous le matricule 86707.
    D’avance merci de vôtre aide.
    J. Crédou

    • Louis :

      Bonjour,
      Comme vous l’avez lu, notre travail de mémoire concerne les stalag VI A de Hemer et VI D de Dortmund leurs commandos et le Wehrkreis VI.
      Mais nous avons des visiteurs qui, comme vous, s’intéressent à d’autre stalags.
      Votre demande d’informations est en ligne. Sait-on jamais.
      Au cas où vous auriez des retours, merci de nous en informer, pour nous confirmer l’intérêt de ce type de communication.
      Louis Weppe

    • Thomas :

      Pour le Stalag II C pouvez-vous me contacter.

      Thomas

      • Louis :

        Bonjour J. Crédou,
        votre message laissé sur notre blog depuis un an n’est pas resté lettre morte.
        Je vous laisse contacter Thomas, selon son vœu, sur son adresse mail : dionysos101@web.de
        Ce serait sympa de nous tenir au courant de votre échange que je vous souhaite fructueux.
        Louis

  37. bouhamidi :

    Bonjour,
    Je cherche des renseignements sur mon ascendant nommé : Boukhaled Mohammed Ben Abdelkader, né en 1897 à Beni-Abed commune mixte de Nedroma wilaya de Tlemcen, département d’Oran, qui a fait la guerre contre les Allemands avec l’armée francaise.
    Mon email : bouhamidi64@yahoo.fr
    Merci d’avance pour votre aide.

    • Louis :

      Bonjour,
      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » vous donnera la marche à suivre. Je vous conseille de commencer par écrire à la DAVCC à Caen qui archives tous les documents concernant la captivité des prisonniers de guerre de l’armée française.
      Bonne recherche.

  38. Pujol :

    Bonjour !

    Tout d’abord je tiens à vous remercier pour votre site incroyable! C’est vraiment une mine de renseignements pour qui s’intéresse un tant soit peu à cette partie de l’histoire. Bravo !

    Mon grand-père paternel Louis André Pujol, né à Oran, classe 1937 matricule 1922 (puis matricule 9283 lors de sa captivité) a été fait prisonnier le 14 mai 1940 en Hollande. Il a été transféré au Stalag VIII C de Zagan jusqu’en 1945.

    Je recherche une partie secrète de son parcours, car nous avons trouvé dans ses affaires la photo d’une petite fille annotée « née le 10 mai 1944, Andrée Metzger ». J’ai retrouvé la trace de cette petite fille qui a maintenant 76 ans, et je voudrais lever le doute sur une éventuelle paternité.
    Pour cela, il faudrait que je prouve qu’il a croisé le chemin de sa maman alsacienne.

    A votre connaissance, est-ce que des prisonniers de Stalag pouvaient être transférés en France (et plus particulièrement en Alsace) pour accomplir des travaux comme prisonnier ?

    Par avance, merci pour votre retour et encore un grand bravo pour votre site !

    Emma Pujol

    • Louis :

      Bonjour Emma,

      Je réponds à chaud à votre message pour deux raisons :
      - un peu de romantisme dans notre blog n’est pas de refus, d’autant qu’il doit y avoir des milliers de rencontres dont nos prisonniers de guerre n’ont gardé en rentrant chez eux, qu’un souvenir ému ou une simple photo, dont ils n’ont jamais parlé,
      - et c’est là la seconde raison, mon père aussi avait aussi la photo d’une petite fille dans son portefeuille (d’après ma mère, car je ne l’ai jamais vue).

      Pour répondre à votre question, j’ai besoin de savoir quelles sont vos sources (DAVCC, livret militaire, correspondance de votre grand-père …). En effet, dans ce cas, il est important de savoir si votre grand-père a été transféré dans un stalag en France parmi ceux que vous découvrirez sur cette page : http://www.moosburg.org/info/stalag/laglist.html#frankreich . La réponse à cette question serait une « Meldung » que vous devriez obtenir de la DAVCC à Caen. En effet, la gestion des effectifs de PG dépendant d’un stalag (entrée et sortie) était rigoureusement tenue à jour avec ces documents.

      Il pouvait arriver que certains détachements de travail (ArbeitsKommando) « débordent » dans la zone géographique d’un autre stalag voisin, mais entre la Pologne et l’Alsace, c’est invraisemblable.

      Mais êtes vous sûre que la rencontre entre votre grand-père et la maman d’Andrée Metzger a eu lieu en Alsace ? Et pourquoi pas en Pologne ? Dans le cadre d’un STO ou d’un déplacement de population ?

      Si les « personnes déplacées » étaient séparées par nationalité, catégorie et sexe (prisonnier de guerre, ost-arbeiter, STO, ouvrier de camp disciplinaire ou concentrationnaire) dans leur cantonnement et déplacement, en revanche ils se côtoyaient sur les lieux de travail avec également des ouvriers « libres » allemands puis également des français.

      Voilà quelques questions pour retracer cette histoire, mais en fonction de la date de naissance d’Andrée Metzger et du second prénom de votre grand-père il y a de grandes probabilités que cette paternité soit fondée, ce que vous pourriez confirmer par un test ADN.

      Je vous souhaite bonne chance et de bonnes fêtes de fin d’année.

      Cordialement.

      Louis Weppe

  39. DOCTOBRE Jean :

    Bonsoir Louis,
    Votre site est particulièrement intéressant et j’en profite pour lancer une bouteille à la mer.
    Mon père, Daniel Marcel Doctobre, est né le 13 décembre 1920, à Limont-Fontaine dans le Nord. Il fut emmené par les Allemands le 28 mai 1940 à Berlaimont. C’était un jeune civil de 19 ans déporté vers l’Allemagne ainsi qu’une quarantaine d’individus du canton. Les Allemands avaient traversés Berlaimont le 17 mai.
    Mon père fut relâché un an plus tard en mars ou mai 1941.
    J’ai voulu, avant de vous contacter, suivre les conseils de votre page « Démarches adresses et liens utiles », mais les liens proposés me paraissent étranges. Ils ne me permettent pas, à priori, d’accéder aux conditions de consultations ni à une présentation.
    Si vous avez le nom de mon père dans vos listes et si vous pouvez m’aider dans l’utilisation de votre page « Démarches », je vous en serais infiniment reconnaissant.
    Jean Doctobre

    • Louis :

      Bonsoir Jean,

      Merci de votre sympathique visite.

      Comme vous l’aurez remarqué, nos recherches et donc notre blog concernent les prisonniers de guerre Français de la seconde guerre mondiale.

      Votre père ayant été déporté civil la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), à Caen, a très certainement un dossier individuel à son nom parmi les dossiers de déportés.

      La DAVCC fournissait jadis une copie de ces dossiers au prix des photocopies noir/blanc. Puis un résumé de ceux-ci. Mais il semble en effet qu’ils ne sont désormais que consultables en salle de lecture et sur rendez-vous. Les informations dont vous disposez sont suffisantes pour accéder à ces documents archivés : nom, prénom, date et lieu de naissance, date de la capture et période de captivité.

      Je vous conseille de prendre contact avec eux pour savoir comment procéder :
      - Courriel : shd-caen.courrier.fct@intradef.gouv.fr
      - Téléphone : 02 31 38 45 82 (secrétariat).

      Je vous souhaite bonne chance.

      Louis

  40. lionel Demonchaux :

    Bonjour,

    Je suis en recherche pour mon père, Demonchaux Paul, matricule n° 445, classe 1934, rappelé le 03/09/1939, fait prisonnier sous le matricule n° 1699, interné au camp de Verdun, en congé de captivité le 29/11/41.
    Pouvez vous m’indiquer la marche a suivre pour accéder aux archives des prisonniers de guerre (adresse, tel, etc.).

    Avec mes remerciements.
    SLTS Lionel Demonchaux

    • Louis :

      Bonjour,
      Je suis désolé du temps mis pour vous répondre, comme à d’autres commentaires de fin février et de la première quinzaine de mars qui ne nous étaient pas apparus, peut-être en rapport avec l’incendie ayant touché les installations de notre hébergeur. Mais il n’y a rien de perdu.
      Pour répondre à votre question, je vous conseille la lecture de notre article « Démarches, adresses et liens utiles », puis de commencer par les Archives départementales pour obtenir le feuillet matricule de votre père et d’adresser une demande à la DAVCC de Caen. C’est le bon plan.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  41. lionel Demonchaux :

    Merci pour toutes ces informations de votre site …

    Mon père ne m’a malheureusement pas parlé de cette période qu’il a vécu dans la douleur, surement par pudeur, ce n’était pas vraiment très « glorieux » pour notre pays mais pourtant ces hommes ont fait notre histoire, l’Histoire de France.

  42. Pierre Silvestre :

    Bonjour,

    J’espère que ce fil d’info est toujours valable. Ce site est super et merci a ceux qui l’ont fondé.

    Mon grand-père, Auguste Graulhet (sergent au 96eme RI) et son cousin Marcel Boyer, ont été internés au Stalag VID. Ils travaillaient tout deux dans une ferme pendant la journée (point de départ de leur évasion). Y aurait-il une manière de trouver la ferme dans laquelle ils travaillaient ?

    Merci d’avance,
    Pierre Silvestre

    • Louis :

      Bonjour Pierre,
      C’est la question la plus courante : retrouver le commando dans lequel travaillait un PG. Parfois dans les documents archivés (à la DAVCC à Caen) le numéro de ce commando est indiqué, sans plus de détails. Mais vous trouverez dans notre tableau figurant dans notre article « Arbeitskommados des stalags VI A et VI D … » ce que nous avons recueilli à propos de certains.
      S’agissant plus particulièrement « d’une ferme », il faut savoir que les plus importantes pouvaient avoir leur propre commando, mais c’était dans les premières années (40, 41), ensuite ils étaient regroupés en un Kdo agricole qui détachait des équipes selon la saison et les besoins des exploitations agricoles. Les usines et mines importantes pouvaient également avoir une ferme pour les besoins de ses ouvriers et PG. Dans ce dernier cas celle-ci faisait partie du Kdo de l’usine/mine, mais les PG qui y étaient détachés étaient logés et travaillaient dans ladite ferme.
      Où chercher ? Le plus souvent, l’information est dans les courriers reçus des PG par leur famille. Vous avez un peu de chance car vous avez deux familles proches pouvant avoir gardé des lettres et cartes postales. Le premier envoi était généralement une « carte postale – photo du PG » qui est souvent conservée. Dans ces courriers les PG donnaient le numéro de leur Kdo pour pouvoir recevoir des lettres et colis mais quelquefois ils indiquaient l’activité et le lieu de leur Kdo.
      Bonne chance. Tenez nous au courant.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  43. Louis :

    Merci de votre visite et de votre intérêt pour notre blog.

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