Arbeitskommandos des stalags VIA de Hemer et VID de Dortmund et documents de référence

Vae Victis ! Malheur au vaincus !

L’article 27 de la Section III de la Convention de Genève de 1929 commence par « Les belligérants pourront employer comme travailleurs les prisonniers de guerre valides … ». En signant ce traité, les plénipotentiaires des États signataires pensaient encadrer, voire adoucir une tradition millénaire de la guerre : l’esclavage, dont aujourd’hui la traduction politiquement correcte française est « le travail forcé ». Mais la Wehrmacht ignorera la suite du texte, sauf pour ce qui concerne les officiers français dispensés de travailler.

Alors, avec le recul, le stalag ne serait-il pas l’arbre qui cache la forêt des Arbeitskommandos, abréviation : Arb-Kdo(s), détachements de travail en français. Car les prisonniers de guerre, pour la plupart, n’ont passé que quelques jours en stalag.

Les stalags et leurs Arb-Kdos ont fait l’objet de rapports de visites des délégués du CICR (Comité International de la Croix Rouge) et du SDPG (Service Diplomatique des Prisonniers de Guerre – Délégation de Berlin) ainsi que de la Commission de Contrôle Postal qui relevait, dans les lettres des PG, les informations concernant le travail dans ces Arb-Kdos et les conditions de vie dans leurs Lager (cantonnements). Les témoignages des PG, médecins et hommes de confiance, rentrés de captivité, sont aussi une source de renseignements très intéressante.

Combien y avaient-ils de Arb-Kdos ? Il n’y a pas qu’une réponse, cela a varié dans le temps car ils ont eu des périodes différentes d’activité. Les chiffres des rapports du CICR se rapportant aux effectifs des détachements de travail se limitent aux situations ci-après :

Stalag VI A de Hemer

Stalag VI D de Dortmund

Situation au :

Arb-Kdos

PG

Situation au :

Arb-Kdos

PG

15/11/1940

environ 480

15/11/1940

600

22 000 Français

04/03/1941

environ 550

20/10/1941

environ 600

24 513

21/10/1941

450

25 503

12/06/1942

595

20 964 Français

691 Polonais

2297 Serbes

* voir N.B. ci-dessous

25/09/1942

environ 600

11/09/1943

139

4 306 Français

1 250 Belges

12/09/1943

342

23 240 Français

522 Belges

de février 1943 à février 1944

29 nouveaux Kdos dont le numéro est suivi de la lettre F.

 Regroupement progressif des PG dans les nouveaux Kdos.

20/01/1944

Il n’y a plus que 20 Kdos (voir le paragraphe ci-dessous)

 comprenant 3609 Français le 20/01/1944

26/07/1944

293

17 903 Français

593 Belges

* N.B. : A la mi décembre 1942, le stalag VI A réunit, sous son autorité, tous les Arbeitskommandos des mines de charbon (Zeche au singulier) de la Ruhr. Les Arb-Kdos de ce type d’activité des autres stalags (du VI D notamment) lui sont rattachés. Ils seront ensuite regroupés, au fur et à mesure de l’abandon de l’exploitation des puits, principalement à cause des destructions des bombardements alliés. Parallèlement tous les autres Arb-Kdos du VI A sont apportés, avec leurs effectifs, au stalag VI D principalement, mais aussi au VI F et VI K, créé le 9 septembre 1942 et auquel étaient notamment transférés, fin 42, les Arb-Kdos agricoles, situés à l’est de Soest, des stalags VI A et VI D. Déjà le 1er août 1942 le stalag VI B avait été dissous, ses effectifs de PG étant rattachés aux stalags voisins, et dès septembre 1942, des Arb-Kdos du stalag VI C étaient passés sous la dépendance du stalag VI D qui transférait en juin 1943 des Arb-Kdos au stalag VI F.

Voilà pourquoi j’ai fait le choix de regrouper dans le même tableau (en bas de cet article) tous les Arbeitskommandos ayant été gérés par les stalags VI A et VI D, . On voit aussi de cette manière que certains Kdos ont pu être, avant ou après leur gestion par les VI A ou VI D, sous l’autorité d’autres stalags.

KreisKommandos : Le stalag gère ses Kdos notamment l’approvisionnement vestimentaire nécessaire à tous les PG, leur correspondance et leurs colis (personnels et collectifs) qui sont distribués vers des KreisKommandos où les Hommes de confiance des Kdos viennent chercher ce qui leur revient. Ces KreisKommandos, au nombre de 23 en 1940-1941, sont réduits à 17 pour la période du 5 novembre 1941 au 23 janvier 1942, situés à Altena, Arnsberg, Brilon, Büren, Hagen, Höxter, Iserlhon, Lippe-Land, Lippstadt, Meschede, Olpe, Paderborn, Sennelager, Schwelm, Soest, Unna, Warburg (source : Pour Nous n° 25 du 01/02/1942 – page 24 – article sur la répartition des vivres de la Croix Rouge française dans tous les Kreis-Kdos dépendant du Stalag VI A). N.B. : les KreisKommandos de Lemathe et Menden précédemment cités ne le sont plus.

En janvier 1944, pour les 20 Kdos qui subsistent, il n’y a 3 nouveaux KreisKommandos. Ces bases logistiques sont situées à :

  1. Herne pour les Kdos : 556F de Herten-Scherlebeck, 563F de Erkenschwick-Rapen, 651F de Herne-Börnig, 664F de Herne, 709F de Bochum-Hamme, 715F de Durchholz-Witten et 761F de Castrop-Rauxel,
  2. Essen pour les Kdos : 1F de Homberg-Hochheide (pourtant à 60 km de Essen), 12F de Rossenray-Lintfort, 56F de Essen-Katernberg, 60F de Essen, 154F de Gladbeck-Brauck, 157F de Gelsenkirchen-Buer-Hassel, 201F et 203F de Gelsenkirchen,
  3. Dortmund pour les Kdos : 508F de Ahlen-in-Westfalen, 601F de Lünen-Brambauer, 602F de Dortmund-Lindenhorst, 752F de Dormund-Huckarde, 759F de Dortmund-Mengede.

En 1943, le stalag VI A devenait « le camp des Russes », dans le cadre d’un plan d’extermination par le travail dans les mines de charbon de la Ruhr. En masse des PG soviétiques étaient entassés dans le stalag et les Lager (cantonnement des Arb-Kdos), empiétant souvent sur l’espace de vie des PG français et belges.

Les effectifs, de même que les conditions de vie et de travail, dans ces Arb-Kdos ont été très variables dans le temps et suivant les activités. Les PG, sous la surveillance permanente des gardes armés, étaient soumis de plus à l’autorité de l’employeur, de leur « Meister », sous la pression de l’appareil de production de guerre nazi, dans des conditions de travail très difficiles et dans la crainte des bombardements alliés. Il est donc intéressant d’assembler les situations constatées pour en suivre l’évolution (la dégradation) et mettre en évidence les similitudes et les différences.

Le recensement des Arb-Kdos des stalags VI A et VI D, que j’ai effectué, avec la participation de Régine H. et Alexis Boucot que je remercie, est finalisé dans le tableau « Arb-Kdos », ci-dessous. Toutes les informations proviennent de documents rapportant les situations constatées que j’ai présentés dans le tableau « Documents » (second onglet). L’idée est de relier chaque situation à son document source (voir colonnes « Sources, références et date de la situation). Les renseignements principaux connus sont indiqués dans les différentes colonnes et, dans la colonne « sites Web », des liens conduisent sur des pages concernant l’historique des sites industriels dans lesquels étaient ces Arb-Kdos.

J’espère que vous y trouverez les informations et les précisions que vous cherchez. Je vous remercie de bien vouloir me signaler les éventuelles erreurs ou omissions que vous pourriez remarquer. Vous pouvez aussi contribuer à l’enrichir de tous compléments que vous pourriez avoir ou connaître. Une simple carte postale peut avoir, au verso, l’indication d’un numéro de commando.

Merci de votre intérêt.

Tableaux des Arb-Kdos (premier onglet) et des documents sources (second onglet) : deux curseurs, l’un à droite et l’autre en bas du tableau, vous permettent de naviguer à l’intérieur de la fenêtre. La colonne de gauche indique le numéro du Kdo, puis les trois suivantes précisent s’il s’agit d’un cantonnement (Lager), d’un détachement de travail (Arb-Kdo) ou autre (BAB notamment). La cinquième colonne indique le stalag de rattachement (et les transferts éventuels) et la sixième le district géographique. La septième précise la localisation et la huitième le lieu du cantonnement (Lager), et/ou de l’employeur du détachement de travail (Arb-Kdo) que complète la neuvième colonne avec l’activité. Suivent ensuite cinq petites colonnes (10 à 14) indiquant l’effectif du Kdo (variable dans le temps), les Français, les Belges, les Polonais, les Russes (en fait les Soviétiques) et les autres. Puis viennent deux colonnes pour l’Homme de confiance (15 : nom et 16 : numéro de PG) et une pour l’aumônier (17), souvent cités dans les courriers. Suit une large colonne (18) avec des noms de PG, cités dans différents documents concernant le Kdo. Viennent enfin trois larges colonnes qui réunissent, d’abord les sources et références des renseignements recueillis (19) et la date de ces informations (plus petite colonne 20), les observations (colonne 21 : faits, descriptions …) concernant le Kdo et les liens avec des sites Web (22). Rares sont les Kdos pour lesquels nous avons toutes ces précisions. Mais …

En faisant un clic droit sur les onglets  Arb-Kdos Documents situés en bas de la fenêtre ci-après vous avez la possibilité d’ouvrir un nouvel onglet ou une nouvelle fenêtre avec ce tableau en lecture PLEIN ÉCRAN.

Bons vents !

61 Responses to Arbeitskommandos des stalags VIA de Hemer et VID de Dortmund et documents de référence

  1. Lengler Renée :

    Mon père a été prisonnier de guerre au Stalag X C Arb Kdo 206 et puis 208. J’aurais voulu connaitre l’adresse exacte de ce camp. y a-t-il encore des traces de ce camp? Mon père portait le n° 12764, il s’appelait Jules Lengler. Il est mort le 23/04/2000. Existe-t-il une liste des prisonniers de ce camp?
    Merci de me donner des informations ou de me dire ou je pourrais en obtenir.
    Renée Lengler.

    • christiane :

      Bonjour Renée,
      Nous ne pouvons pas vous fournir les renseignements que vous demandez. Par contre, sur notre site, dans l’article « Démarches, adresses et liens utiles » vous trouverez où vous adresser pour vos recherches.
      Bien amicalement

    • Louis :

      Bonjour Renée,
      En faisant une petite recherche sur le Net, j’ai trouvé cette page : http://www.memoireetavenir.fr/doc/Copie_de_Copie_de_Sonnenberg.pdf. Hans Jürgen Sonnenberg a écrit « Derrière les barbelés, oflag X B et stalag X C, camps de prisonniers à Nienburg-sur-Weser ». Le document PDF est la traduction de la partie concernant l’oflag mais elle vous apportera déjà des renseignements intéressants, notamment que ce livre est en vente au musée de la ville, que les Archives municipales ont traité le thème de la captivité de guerre dans deux cahiers de « Contributions à l’histoire de la ville » et que l’auteur dit que ses recherches « ont apporté beaucoup de nouvelles connaissances sur les Kommandos de travail du Stalag X C. ». Par ailleurs, son récit est basé sur les rapports des délégués du CICR et de la Mission Scapini, comme j’ai pu le faire moi-même pour retracer l’histoire des stalags VI A et VI D. Je pense qu’en suivant cette piste et les conseils que nous avons réunis dans notre article « Démarches et adresses utiles » vous devriez, avec un peu de persévérance, recueillir les réponses à vos questions.
      Bonne chance.
      Ch’timicalement.
      Louis

      • mardine :

        Monsieur

        Merci pour ce site et le travail de chacun(e).
        Comme vous avez travaillé sur l’OFLAG VI D de MÜNSTER dîtes vous, peut être pourriez vous m’aider à trouver la trace de ses nombreux prisonniers de guerre : Henri Maldiney y a été prisonnier et y a donné, entre autre, une conférence intitulée « les philosophies de la force ». Grand philosophe français il est décédé en décembre dernier. Je travaille sur son oeuvre et suis intéressée par son histoire.
        katiouchka

        • Louis :

          Bonjour Katiouchka,
          Merci de votre intérêt pour notre travail. En ce qui concerne les oflags les recherches sont un peu différentes que pour les stalags (voir notre article Démarches, adresses et liens utiles). L’histoire de Oflag VI A de Soest a été entrenue par une Amicale d’anciens prisonniers et leurs familles qui a finalement modifié ses statuts en 2004 en une association « Mémoire et Avenir – Chapelle Française de Soest ». Elle regroupe aujourd’hui 350 membres dont deux amicales d’oflags : http://www.memoireetavenir.fr .
          Il y a peu de renseignements accessibles à propos de l’oflag VI D de Münster, mais celui-ci ayant été, en janvier 44, déménagé à Soest avec l’Oflag VI A, il est probable, bien que les gestions des deux oflalgs ait été séparées, que vous retrouviez des documents et des témoignages auprès de membres de cette association.
          Bonne recherche.
          Louis

    • Bouvet maxime :

      Bonjour, je vous envoie ce mesage pour vous dire que j’ai retrouvé un numéro de Kommando derrière une photo de mon grand-père (633). Seulement en regardant le tableau des Arbeitskommandos, seul le 633su apparait … ??? à quoi correspond le U ? existait t’il un 633 … sachant que sur cette photo il est noté VI D et VI J et quelle a été envoyée par le courrier à mon arrière grand-père … 633 VI J ? 633 VI D ? ou 633 su ?

      • Louis :

        Merci Maxime pour votre information. Elle nous permet de faire le lien avec d’autres renseignements concernant le Kdo n° 633 dont il est question pour le stalag VI A, le stalag VI J et comme nous le supposions, pour le stalag VI D.
        Ce Kdo est cité dans le livre « Zwangarbeit im Kreis Olpe » de G. Hausen qui donne (page 58) une liste de 16 cantonnements (Lager au singulier signifie « camp » en allemand) dépendant du Stalag VI A de Hemer, numérotés de 626 à 641, avec leur appellation/localisation, le nombre de PG (sans préciser leur nationalité) et l’employeur (client du stalag). Soit pour le n° 633 : « Gerlingen, 40 Gefangene, Firma Kôster & Co ».
        SU signifie « Sowiet Union »; ces lettres peintes sur les vêtements des PG soviétiques désignaient également leurs Kdos utilisés par les sociétés minières et industrielles allemandes, pour les tâches les plus difficiles, dangereuses ou ingrates. Une liste issue des achives russes (OBD Memorial) indique simplement pour le Stalag VI A de Hemer : « 633 Gerlingen Olpe ».
        Enfin, le livret « Documentation sur les camps de PG » d’avril 1945 indique, pour le Stalag VI J, parmi les « Principaux kommandos » (page 181) : « 633 Dusseldorf (août 44), bombardement, pas de victimes. Fin juin, la discipline se resserre (même date, distribution Croix-Rouge) ».
        Avec les anotations sur la photo de votre grand-père, nous pouvons donc retenir l’existance d’un seul Kdo (et Lager) n° 633 (de PG français), basé à Gerlingen, dépendant du Stalag VI A, de juin 40 au 10/12/42 (date du transfert de ses Kdos « hors mines de charbon »), puis toujours basé à Gerlingen mais dépendant du Stalag VI D (mention sur la photo de votre grand-père) et enfin situé à Dusseldorf et dépendant du Stalag VI J, avant juin 1944 (Y a-t-il une date sur la photo de votre grand-père ?), jusqu’à la libération des camps.
        La photo de votre grand-père est donc, pour nous, un document (pour les informations qu’elle apporte). Ce serait sympa de nous en communiquer une copie. Par rapport au nombre de Kdos et la durée de la captivité des PG, les documents archivés sont très limités d’où la necessité de procéder à des recollements et des recoupements d’informations pour compléter notre puzzle. Merci de votre contribution. J’apporterai la modification à notre tableau des Arb-Kdos lors de la prochaine mise à jour.

        • LOUBAR :

          Bonjour,
          Je suis le petit fils de Maurice HEBERT, du Arbeit-Kdo 633, qui a organisé les premières retrouvailles à Honfleur en 1973.
          J’aimerais savoir si vous avez la liste du groupe 633 et s’il était composé en plusieurs groupes VI A – J ; je crois qu’il était dans le J. Etaient ils une quarantaine dans ce groupe ?
          Aussi, je sais qu’un des amis de mon grand-père (de Honfleur) avait écrit un livre avec des photos souvenirs. Livre qui existe en 2 exemplaires, 1 dans sa famille et 1 à la bibliothèque de Honfleur.
          Petit, ce monsieur me racontait des anecdotes.
          Nicolas Loubar

          • Louis :

            Bonsoir,
            L’information que nous avons sur cet Arb-Kdo est issue du livre « Zwangsarbeit im Kreis Olpe » de Gerhard Hausen (page 58). L’auteur ne précise pas la date de ce renseignement qui provient des Stadtarchiv d’Olpe. Quant au nombre de PG, il s’agit de français, mais il a probablement varié dans le temps. La période de cet Arb-Kdo n’est pas non plus précisée. Il est très rare de trouver des listes nominatives de commando PG. Si dans le livre que vous citez, l’ami de votre grand-père donne plus d’indications nous pourrions les reporter dans notre tableau. Cordialement. Louis Weppe.

          • Jean-Pierre Levrel :

            Un article de la voix du nord d’avril 2013 relate un regroupement, organisé à Merville (59), d’enfants et d’amis des anciens prisonniers du stalag VI J Kommando 633. Le nom de Maurice Hébert est explicitement cité comme instigateur du premier regroupement en 1973. Il semblerait que l’effectif du Kdo était de 700 (plusieurs milliers dans le VI J). Je travaille également sur ce VI J Kdo 633, car mon père y était également. J’ai identifié et localisé l’un des organisateurs actuels de ces regroupements, qui sont annuels.
            Jean-Pierre Levrel – levreljp234@free.fr

          • Louis :

            Bonjour Jean-Pierre,
            La piste est très bonne. C’est en collectant et en croisant les divers éléments détenus par tous ces parents d’anciens prisonniers de guerre qu’il est possible de mieux connaître les lieux de captivité et de travail forcé. Prenez contact et échangez avec eux vos informations, photos et courriers.
            Effectivement, la « Documentation sur les camps de PG d’avril 1945″ du 5ème Bureau indique (pages 176) que l’effectif « géré » par le Stalag VI J était de 17.246 PG au 15/07/1944 et de 17.500 au 15/01/1945. Parmi les principaux Kdos cités dans ce document, pour le Kdo n° 633 il est écrit page 181 : « 633 Dusseldorf (août 44) bombardement, pas de victime. Fin juin, la discipline se resserre (même date, distribution Croix-Rouge). C’est peu, mais c’est déjà ça.

          • Jean-Pierre Levrel :

            (re)Bonjour Louis,
            Je suis maintenant en contact avec M. Robert Rival, actuel organisateur des « retrouvailles » annuelles des enfants des PG du stalag VI J Kdo 633. Le prochain RdV aura d’ailleurs lieu à Orgeval fin avril. Il a pu confirmer l’implication de Maurice Hébert, qui était allé jusqu’à reconstituer une chambrée à son propre domicile pour le premier regroupement en 1973 à Honfleur.
            Je crains que Nicolas Loubar n’ait oublié qu’il a écrit son message en 2014. Cela pose la question du suivi de ses propres messages et des réponses qui suivent. Le risque d’oubli est grand. J’ai déjà fait part de ces remarques par ailleurs.

          • Louis :

            (re)Bonjour Jean-Pierre,
            Je suis content pour vous de ce très bon contact. C’est au départ la curiosité qui anime les descendants. Il faut de la persévérance pour amener à un travail de mémoire mais à plusieurs la motivation est meilleure et surtout les petits bouts de puzzle de chacun s’additionnent pour former une image, une histoire collective sur laquelle chacun peut s’appuyer pour se représenter, avec des détails personnels, ce qu’à pu être cette période noire vécue par son parent.
            Bonne chance et bon courage. Tenez moi au courant, je reste à l’écoute (pendant mon service militaire, je suis passé par l’École des radiotélégraphistes de la Marine nationale « les Bormettes » à La-Londe-les-Maures, excellent souvenir).
            Cordialement.
            Louis

  2. marc :

    Bonjour, je pense l’avoir déjà signalé, mais dans la liste des kdos le 773 qu’a fréquenté mon père était situé à « Bochumer verein » Bochum. Bises à vous, marc.

    Notre ami Marc Mottie nous a quitté le 19 décembre 2015, au terme d’un long combat contre la maladie. Nous avons fait un bout de chemin ensemble sur les traces de nos pères pendant leur captivité en Allemagne. Nous présentons nos sincères condoléances à son épouse, ses enfants et sa famille. Nous regretterons sa loyauté, sa simplicité, sa franchise, sa convivialité et ses « bises d’Oupeye qu’il a rendu aussi célèbres que les gaufres de Liège »

    • Louis :

      Bonjour Marc. Ta visite nous fait très plaisir. Merci. J’ai complété, en décembre, le tableau des Arb-Kdos avec tes informations, mais je n’ai pas fait la mise à jour en ligne, car j’ai encore des documents traitant des Arb-Kdos à exploiter. As-tu obtenus d’autres renseignements sur le n° 773B depuis juin 2010 où nous en avions parlé ? Bises à Oupeye. Ch’timicalement. Louis

  3. lestienne :

    je fais des recherches sur le kommando 3003 de wicken asseln et du stallag vid à dortmundt ou mon pére Lestienne rené (sous le nom de Maes césar) a été interné en 44-45.

    Si vous avez des renseignements sur les deux lieux me contacter par mail, tph au 0627348522
    ou par courrier : mr lestienne jean marie 3 rue jean jaures 62153 Ablain st nazaire (france)

    • Louis :

      Bonjour Jean-Marie. Comme vous pouvez le constater sur notre blog, nous n’avons pas (encore) recensé cet Arb-Kdo n° 3003 dans notre blog (voir l’article Arbeitskommandos des stalags VI A de Hemer et VI D de Dortmund et documents de référence). Mais nous pourrons l’ajouter avec le document source que vous possédez. La série des 3000 correspond à des Arb-Kdos qui ont été transférés d’un stalag à un autre. En fonction de votre document nous pourrons peut-être identifier le numéro d’Arb-Kdo d’origine. Nous avançons dans nos recherches par recoupements et par ajouts de pièces, comme pour un puzzle. Merci de votre contribution éventuelle. Pour le stalag VI D vous trouverez dans notre article éponyme (en trois chapitres) ce que nous avons recueilli à son sujet.
      A bientôt.
      Louis

      • lestienne :

        bonjour Louis

        merci pour votre réponse là je viens de retrouver
        une plaque comme les plaques d’identité militaire
        qui mentionne stalag VIC 2700
        JEAN MARIE

        • Louis :

          Bonsoir Jean-Marie,
          C’était le numéro de PG de votre père. Il indique qu’il a été enregistré au stalag VI C de Bathorn avant d’être transféré (administrativement) au stalag VI D (probablement à l’été 42). Les documents que vous pourriez obtenir du BAVCC retracent son parcours.
          Bonne chance.
          Louis

  4. Fernet Cyril :

    Bonjour, j’effectue des recherches sur mon grand-pere paternel que je n’ai pas connu Pierre Fernet (né le 01/04/1904 a Chatenois les forge) matricule 29747.
    Dans votre tableau des Arb-Kdos, numero 76, du district de Soest, apparait l’homme de confiance du nom de FERNET et une date du 08/12/42.
    Avez-vous plus d’information sur ce nom FERNET? Serait-ce mon grand pere ?
    De plus, j’ai en mon pouvoir des récépissés de colis postal et les Arb-Kdos correspodants:

    Stalag VI A, Kdo 489 25/07/41
    Stalag VI D, Kdo 2203
    Stalag VI A, Kdo 456 mars mai 41
    Stalag VI D, Kdo 456

    Merci d’avance pour un quelconque renseignement.

    Cyril

    • Louis :

      Bonjour Cyril,
      Hélas le rapport de visite du 14.01.1943 des délégués du SDPG (lieutenants Arnal et Poigny) n’indique pas les prénoms des Hommes de Confiance rencontrés (dans la matinée du 08.12.1942 pour le distict de Soest).
      Votre grand-père était dans les Arb-Kdos 456 et 489 situés dans le district de Iserlohn dont dépendait, à cette époque, la ville industrielle de Hohenlimburg , aujourd’hui rattachée à Hagen.
      Ces Arb-Kdos ont été transférés administrativement du stalag VI A au stalag VI D en décembre 1942 (le 10 pour la plupart des Arb-Kdos concernés). Les documents du BAVCC devraient vous confirmer ces informations. Le Arb-Kdo 2203 (que nous n’avions pas encore identifié) est un détachement de travail de regroupement, situé probablement dans la région de Hagen.
      Par ailleurs, les listes officielles des prisonniers de guerre français, publiées par le CNIPG et consultables sur Gallica.bnf.fr , donnent 11 réponses pour le nom FERNET (http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?arkPress=cb34458709m%2Fdate&spe=FERNET), dont un Pierre qui n’est pas votre grand-père. Mais nous savons que ces listes ne sont pas exhaustives.
      Ce Pierre FERNET, soldat de seconde classe, a été immatriculé au stalag V G. Il est peu vraisemblable qu’il s’agisse de lui à Soest.
      Mais le doute est permis.
      Vos documents (récépissés de colis postaux) nous seraient utiles pour confirmer l’existence de ces Arb-Kdos, notamment le n° 2203. Ils portent peut-être des indications qui nous donneraient des renseignements complémentaires.
      Je vous remercie de votre participation à notre travail de mémoire.
      Cordialement.
      Louis

      • Cyril :

        Bonjour Louis,

        Je vous remercie pour votre réponse.
        Je devrais rececevoir les informations du BAVCC dans les prochains jours.
        Si vous me le permettez, je scannerai et vous enverrai les recipissés et autres documents qui pourraient vous etre utiles la semaine prochaine.

        Cordialement,

        Cyril

  5. palemonfrançoise :

    Mon père est décédé en 1979, il est mort avec dans son portefeuille une photo N et B sur un enterrement dans un camp, cette photo était accompagnée d’une photo couleur de lui et ses deux petits enfants, mes enfants. Personne ne connaissait cette photo, son portefeuille était toujours bien rangé des regards. Aujourd’hui je viens de trouver dans les affaires de ma mère une carte de prisonnier de guerre n° 7342 STALAG OU OFLAG B. B 46, écrit de la main de mon père, en face de capturé le 23 juin 1940, à coté de B. B 46 écrit encore à la main 2e Cie Bochum, puis en face libéré le 20 avril 1945. Mon père s’appelait Georges Morice Palemon, né à USSEL Corrèze, le 23 décembre 1904 .

    Ma mère et mon père ont rencontré dans le métro en 1945 un prisonnier comme lui, nommé Cheffer (orthographe approximative)

    • Louis :

      Bonjour Françoise,
      Ce genre de découverte émouvante lève un peu le voile sur des morceaux de vie cachés. Le nom de votre père figure dans la liste officielle des prisonniers de guerre n° 2 du 16/08/1940 : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744130h/f26.image.r=palemon.langFR ). Il était caporal chef et a donc, très probablement, été dirigé sur un stalag (mais il n’y en avait pas à Bochum pas plus que d’oflag) puis, peut-être, dans un Arbeitkommando à Bochum. Si vous voulez en savoir plus, suivez les indications de notre article Démarches, adresses et liens utiles.
      Bonne recherche.
      Cordialement.
      Louis

  6. ROULLET :

    Bonjour,
    Je viens de trouver une plaque de prisonnier de mon père qui était à Dortmund, plaque avec les inscriptions suivantes : STALAG VI D N° 12316. Il a été fait prisonnier à Dunkerque.
    Nom de mon père : Roullet Julien Charles, né en mars 1913.
    Pourriez vous m’indiquer la démarche à suivre afin d’obtenir des renseignements complémentaires.
    Merci pour votre aide.
    G. Roullet

    • Louis :

      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » guidera votre recherche. Je vous conseille de commencer par écrire au BAVCC.
      Cordialement.
      Louis

  7. André Rosse :

    Bonjour !
    Mon père a été fait prisonnier le 11 juin 1940 à Vernon(eure) et arrivé au stalag VIF à Bocholt le 10 juillet 1940.
    Comment est-il parvenu à Bocholt ? ont-ils fait la route a pied ? Le groupe a mis 1 mois pour parvenir à Bocholt.
    Il a été rapatrié par Compiègne en train n° 18, le 18 décembre 1942 à 16h30, suivi d’un numéro 108.697 ; que veut dire ce numéro ?
    Je vous remercie à l’avance pour vos explications.
    Cordialement
    André

    • Louis :

      Bonjour André,
      Vous donnez peu de renseignements sur votre père. Cependant, je note une correspondance avec les données de la Liste officielle des Prisonniers de Guerre n° , du 13/02/1941, (vue 57/66 sur Gallica) : Rosse (Georges), 14-7-13, Boissy-lès-Perche, 2ème classe, 117ème RI, 202. Ce dernier numéro est celui du Frontstalag de Chartres, situé à 86 km de Vernon où à été fait prisonnier votre père, distance qu’il a sans aucun doute parcourue à pied avec ses camarades prisonniers. Puis de Vernon (où il a séjourné moins d’un mois) il a certainement fait le voyage jusqu’à Bocholt en train.
      Le numéro 108.687 correspond à celui d’une liste de prisonniers de guerre rapatriés (au titre de la Relève). Ces listes sont (en principe) archivées aux Archives départementales (série R). Parfois le BAVCC en détient une copie qui vous sera envoyée avec le dossier que vous pouvez demander pour votre père (voir notre article « Démarches, adresses et liens utiles).
      Cordialement.
      Louis

      • Rosse :

        Bonjour Louis
        J’ai trouvé l’itinéraire que mon père a effectué de Vernon (Eure) jusqu’à Bocholt, grâce au récit de Roger Bardou ,qui a été fait prisonnier le même jour que mon père à Vernon et qui a décrit l’itinéraire de Vernon à Bocholt. Roger Bardou à été immatriculé sous le n° 24800 et mon père sous le n°24801. Ils ont fait la route ensemble et ont été à Bocholt ensemble.
        Je recherche maintenant un récit sur la captivité à Bocholt de 1940 à 1942.
        Cordialement
        André

        • Louis :

          Bonjour André,
          Bonne nouvelle ! Comme vous l’avez peut-être lu dans le récit de la captivité de mon père, j’avais aussi découvert son trajet du Frontstalag n° 240 jusqu’à Hemer grâce aux notes prises par Pierre Bocquet. Bonne recherche. C’est une enquête passionnante.
          Cordialement.
          Louis

  8. Tebb :

    Bonjour,

    Je viens de récupérer une photo/carte postale de mon grand-oncle Daniel Tartarin (né en 1911) photographié avec deux autres personnes dont j’ignore les noms. Au revers sont indiqués « Envoi du P.G… , Stalag VI D, Matricule 13456, Arbeits Kommando 775.

    Avant de trouver cette photo, j’ignorais complètement qu’un de mes grands-oncles avait été prisonnier de guerre.

    Je vois que le Arb-Kdo 775 n’est pas sur votre tableau. Avez-vous plus d’informations ? Notamment sa localité qui n’est pas très lisible sur le cachet sur la carte postale.

    Merci d’avance.

    Mme Tebb

    • Louis :

      Bonjour Madame,
      Les prisonniers de guerre, n’étaient pas autorisés à préciser le lieu de leur captivité, qui, pour la plupart, était leur camp de travail (ArbeitsKommando). La censure y veillait. Je n’ai pas trouvé, jusqu’à votre message, un Arb-Kdo n° 775 dans le Wehrkreis VI ; je viens de le vérifier. Mais la carte postale de votre grand-oncle prouve qu’il a existé. Les numéros étaient attribués par les stalags, par séries pour les districts. Ce numéro correspond probablement à un Arb-Kdo, affecté à une ou plusieurs entreprise(s) industrielle(s) du District de Bochum.
      Ma recherche était aussi partie d’une simple carte postale. Je n’avais pas plus d’indications. Comme moi, vous aurez peut-être la chance de trouver d’autres renseignements (voir notre article « Démarches, adresses et liens utiles », notamment du BAVCC, car il est assez rare qu’un PG ait passé les cinq années de sa captivité dans le même endroit. Si vous obtenez plus de précisions sur cet Arb-Kdo n° 775, je vous saurais gré de bien vouloir m’en informer afin de compléter notre tableau, pour informer nos visiteurs et, qui sait, par retour, obtenir d’autres renseignements de leur part.
      Très cordialement.
      Louis

      • Tebb :

        Bonjour Monsieur,

        Merci pour votre réponse, même si vous ne pouvez pas m’apporter de renseignements supplémentaires. Je suis contente de vous avoir donné connaissance du Arb-Kdo n° 775.
        C’est en regardant des anciennes photos de mes ancêtres récemment que j’ai trouvée cette carte postale/photo, qui est une vraie découverte pour moi. La généalogie et l’histoire de ma famille me passionne, et cette carte postale va me transporter dans une nouvelle direction dans mes recherches. Si je trouve plus d’informations, je vous en ferai part bien volontiers. Merci de m’avoir dit qui contacter pour plus d’informations.

        Bien cordialement,

        Mme Tebb

  9. PUEL Claude :

    Toutes mes félicitations pour votre remarquable site. J’y ai trouvé entre autres choses ,et pour la 1° fois, mention de mon père PUEL Julien dans ses responsabilités en Allemagne : tableau des Kommandos des VIA / VID ; il s’agit du n° 560 pour lequel mon père a été homme de confiance. J’ai essayé d’interroger le site qui donne la source « réunion des hommes de confiance des kommandos VIA / VID du 12.12.1942« , mais cela n’a pas marché. Comment obtenir ce document ? Un grand merci de vos précisions.
    Amicalement Claude PUEL (membre de l’Amicale des descendants des PG des Stalags VIA et VID).

    • Louis :

      Bonsoir Claude,
      Le nom de votre père figure dans notre tableau dans la colonne « Noms de KG du détachement » et non dans celle des « Homme de confiance » où vous trouverez le nom de ROYER, cité dans le rapport des lieutenants Arnal et Poigny de leur visite du 10/12/1942 au stalag VI A et des réunions avec les Hommes de confiance des Kommandos des régions de Soest, Lippstadt et Unna. Parallèlement à ma réponse, je vous adresse une copie de ce rapport.
      Prochainement je mettrai à jour ce tableau des Kdos. Si vous avez une confirmation des fonctions exercées par votre père (Homme de confiance de ce Kdo à une autre période ?), je l’indiquerai volontiers.
      Amicalement.
      Louis

  10. Massin Yvan :

    Je cherche des renseignements sur la captivité de mon grand-père Paul ROYER imm 9281 VIB Stalag VIC – ArbeitsKommando 144 ?
    Merci d’avance.

    • Louis :

      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » guidera votre recherche. Je vous conseille de commencer par écrire au BAVCC.
      Bonne recherche.
      Louis

  11. Hénin :

    Bonjour,

    Dans le carnet de mon grand-père, il a noté le nom d’un camarade : BRAUD Jean VID DORTMUND K1227. Je ne trouve trace de ce Kommando nulle part !

    Bonne journée,

    Cordialement

    • Louis :

      Bonjour,

      Effectivement, le Kdo n° 1227 n’apparaît pas dans notre tableau des Kdos des stalag VI A et VI D, constitué à partir de tous les documents que nous avons dépouillés et qui sont cités dans l’onglet « Documents » dudit tableau. Le carnet de votre grand-père est également un témoignage et nous pourrions ajouté ce Kdo, ses informations caractéristiques et surtout sa localisation. Dans l’attente de votre contribution.

      Cordialement.

  12. Richez Franck :

    Bonjour à tous,

    Je possède quelques photos de mon grand-père, où au dos des correspondances, ce dernier indiquait son n° de AK et le lieu de son activité.

    Si l’information, peut servir à d’autres : Stalag VID AK F 2123 Altenvoerde (1943).

    Bonne journée.

    Cordialement.

    • Louis :

      Bonjour Franck,
      Merci de cette information. Nous n’avions pas recensé ce Kdo n° 2123 à Altenvoerde (en 1943). Dans cette ville vous pouvez trouver dans notre tableau (à la fin de cet article) les Kdos n° 555, 594 et 618 situés dans des usines, d’après des documents antérieurs à la fin 1942 et dépendant du Stalag VI A. Ce stalag ne conservant que des mines de charbon en 43, compte tenu de leur localisation, ces Kdos (s’ils ont été conservés) ont été transférés sous l’autorité et la gestion du Stalag VI D. Dans certains cas avec un autre numéro dans la série des 2000. Vos documents (photos, correspondances) permettraient de compléter notre historique des Kdos à Altenvoerde. Pourriez vous nous les adresser en pièce jointe ? Si oui, à l’adresse suivante : weppe.louis@free.fr.
      Aucun document connu n’indique le recensement exhaustif des Kdos des stalags. Et ce d’autant que cela variait en fonction des besoins et des destructions. Dans l’attente de votre contribution.
      Très cordialement.
      Louis Weppe

      • Richez Franck :

        Bonjour à tous,

        Je vous ferai parvenir tous les documents en ma possession, très prochainement afin de compléter votre historique.

        Bien amicalement

        Franck

  13. ZERBINI STEFANO :

    Ho visto che questo sito riguarda solo i soldati francesi, ma vi pregherei di ascoltarmi ugualmente. Mi chiamo Stefano Zerbini, docente presso il liceo classico G. Pico di Mirandola (Mo) dove sono nato. Ho scoperto solo dopo la morte di mio padre di essere figlio di un IMI (internato militare italiano) non collaborazionista. Mio padre non mi ha mai parlato di questo periodo della sua ma ho scoperto una quarantina di lettere da lui inviate a mia madre. Dalle lettere risulta internato a M-STAMMLAGER VI D DORTMUND Arbeit kommando n°448 gefangenennumer 51814. SUCCESSIVAMENTE allcune lettere cambiano indirizzo: LAGER STUTE RAHMEDESTR 142 ALTENA I/W E poi KLINKE SOHNE ALTENA BACHSTRASSE 90. So di domandare troppo nel chiedervi di fare ricerche in merito, mi basterebbe soltanto che se incappaste nel nome di mio padre durante le vostre ricerche, me lo segnalaste. Vi ringrazio fin d’ora, e che il Signore benedica e custodisca questa opera che fate ( e che purtoppo in italia nessuno fa). STEFANO ZERBINI PIAZZA MARCONI 16 41037 MIRANDOLA – MODENA – ITALIA

  14. ZERBINI STEFANO :

    Messieurs,
    J’ai vu que ce site concerne seulement les soldats français, mais je vous demanderais de m’écouter également.
    Je m’appelle Stefano Zerbini, je suis professeur au Lycée classique G. Pico de Mirandola (Modène) où je suis né.
    J’ai découvert, seulement après la mort de mon père, qu’il était un IMI (détenu militaire italien) mais il n’était pas collaborateur. Mon père ne m’a jamais parlé de cette période de sa vie, mais j’ai découvert une quarantaine de lettres qu’il a envoyées à ma mère. Ces lettres ont été envoyées de M-Stammlager VI D Dortmund Arbeit Commando n° 448 gefangenennumer 51814.
    Ensuite quelques lettres changent d’adresse : Lager Stute Rahmedestr. I/W et après Klinke Sohne Altena Bachstrasse 90.
    Je sais que je vous demande beaucoup, mais je vous prierais de faire des recherches à ce propos.
    Il me suffirait seulement que, si vous trouviez par hasard le nom de mon père pendant vos recherches, vous me le signaleriez.
    Je vous remercie d’avance et que Dieu bénisse ce que vous faites (et que malheureusement en Italie personne ne fait).
    Mes remerciements les plus sincères

    Stefano Zerbini
    16, place Marconi
    41037 Mirandola (Modena)
    Italie

    • Louis :

      Bonjour Stephano,
      Merci de votre visite et de votre intérêt pour notre blog. Parmi nos documents, je n’ai trouvé qu’une dizaine de noms de partisans italiens mais hélas pas celui de votre père. Cela me suggère quand même qu’il est possible que son nom apparaît peut-être dans des listes de prisonniers de guerre du Stalag VI D, établies lors de leur arrivée ou de leur transfert. Ces listes (Meldungen) sont archivées à la Direction des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC à Caen). Je vous conseille de faire une demande de renseignements par courrier. Voir notre article « Démarches, adresses et liens utiles » (via l’onglet plan du site pour faire plus court).
      Avec 40 lettres de votre père, vous devez avoir, sinon des informations détaillées sur les lieux de sa captivité et son travail, mais peut-être les conditions dans lesquelles il supportait cette situation.
      Bonne recherche.
      Louis Weppe

  15. Dom :

    Bonsoir et bravo pour votre travail.

    J’ai fait une recherche à partir d’un lieu cité dans le tableau des kommandos et je ne trouve aucune trace de cette commune.
    Il s’agit de Heingen dans le district de Soest.

    Pouvez vous me confirmer le nom et me donner quelques précisions sur ce lieu. Merci.

    Cordialement.
    Dom

    • Louis :

      Merci pour votre intérêt pour notre blog et bravo pour votre pertinence.
      En fait, le lieu du Kdo n° 87 est HOINGEN, qui se situe à 16 km au sud-est de Soest.
      Je dois modifier prochainement notre tableau des Kdos et je rectifierai ce nom.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  16. Concetto B. :

    Bonjour,
    votre travail est admirable !
    Je commence des recherches pour un cousin qui n’a que très peu d’informations sur son papa, IMI. Nous avons récemment découvert que ce soldat, Agatino Buscemi, a été capturé le 09/09/1943 en Yougoslavie et déporté dans divers Stalags : le Stalag II A, le VI F et le VI A. Il aurait travaillé au sein des Arb Kdo 215 et 65.
    Comment situer précisément des camps ?
    Pour le moment, c’est tout ce que nous savons sur cette période. L’intéressé n’a jamais parlé avec son fils de son expérience de prisonnier de guerre.
    Merci pour votre aide !

    • Louis :

      Bonjour,

      Merci de votre intérêt pour notre travail de mémoire.

      Dans notre article « Arbeitskommandos des stalags VIA de Hemer et VID de Dortmund » nous avons recensé les camps de travail des stalags VI A et VI D (voir la fenêtre en bas d’article). Il y a bien un commando n° 215 de prisonniers de guerre italiens (numéro suivi de la lettre i). Il s’agissait d’un camp situé dans une mine de charbon (Zeche Nordstern), à Gelsenkirchen, Brinkstrasse et comprenant 162 prisonniers de guerre italiens. Erratum : notre tableau indique que ce commando dépendait du Stalag VI D, conformément à nos sources, mais compte tenu de l’activité du commando (mine de charbon) et de la date (après 1943), il dépendait forcément du Stalag VI A, ainsi que vous l’indiquez. Merci
      Sources : Liste kdos – stalag VI-D – secteurs britanniques – Brit. Zone K 52/ A 42.

      Hélas, nous n’avons pas trouvé d’éléments concernant un commando n° 65, ce qui ne veut pas dire qu’il n’existait pas. Faisait-il également partie des commandos du Stalag VI A ?

      En espérant vous avoir donné un peu de précisions.

      Cordialement.
      Louis Weppe

  17. MIREILLE BROCHOT :

    Bonjour,
    Je viens de trouver que mon père, Pierre Néant, travaillait sur l’ArbeitsKomando n° 89 à Wellinghausen. Auriez-vous des informations sur ce camp ?
    Merci.

    • Louis :

      Bonjour Mireille,
      Les informations que nous avons recueillies sur les commandos sont réunies à la fin de cet article dans une fenêtre sous forme d’un tableau déroulant. À savoir pour le n° 89, dépendant jusqu’à la fin 1942 du Stalag VI A de Hemer, puis du Stalag VI D, il était situé à Wellinghausen dans le district de Soest et comprenait 18 prisonniers de guerre français employés dans l’agriculture, dont l’Homme de confiance était Puardin, d’après un rapport du SDPG, du 14/01/1943 des délégués lieutenants Arnal et Poigny, résumant une réunion des hommes de confiance des commandos du district de Soest. À cette date, les délégués ne font pas état de faits relevant d’une traduction devant le Tribunal militaire de Münster ce qui est étonnant car 3 hommes sont concernés. Je suppose que les faits incriminés sont donc postérieurs. S’agissant d’un commando agricole, c’est aussi étonnant car les témoignages des prisonniers de guerre affectés dans ceux-ci sont généralement plutôt indulgents ou positifs.
      C’est pourquoi les documents que vous avez trouvés sont intéressants et pourraient figurés dans notre blog si vous le désirez.
      Pour Graudenz, je pense que vous avez trouvez cette page de l’UNC sur le Net : http://www.unc44.fr/spip.php?article5 .
      En ce qui concerne les prisons de Dortmund, je pense que les conditions de détentions n’étaient pas tellement meilleures, témoin le mémorial impressionnant érigé dans cette ville en souvenir des travailleurs forcés victimes de la barbarie nazie : https://en.wikipedia.org/wiki/Mahnmal_Bittermark.
      Cordialement.
      Louis

      • Thierry BERNARDEAU :

        Bonjour,

        D’après les propos de mon papa, il était prisonnier à Wellinghausen et travaillait dans des fermes et d’après ce que je lis ici ce pourrait être dans le kommando 89.
        Auriez des informations qui confirmerait ceci ?

        Mon papa s’appelait Bernardeau Auguste, né le 20/03/17, à La-Mothe-St-Héray dans les Deux Sèvres. Il a servi dans le 7ème bataillon de chars lourds.
        Je retrouve son nom dans une liste de prisonniers de guerre en date du 19 septembre 1940.

        Cordialement.
        Thierry Bernardeau

        • Louis :

          Bonjour Thierry,

          Merci de votre visite.

          En fait le Kdo n° 89 se situait à Vellinghausen (Villinghausen, Wellinghausen), village de l’ancien quartier prussien d’Arnsberg, aujourd’hui quartier de la ville de Welver, dans le district de Soest, Allemagne.

          Les infos que nous avons recueillies résultent d’un rapport du 14/01/1943 de délégués du SDPG, les lieutenants Arnal et Poigny, relatif à une réunion en leur présence, des Hommes de confiance des Kdos du district de Soest, en date du 08/12/1942. Il fait donc état de la situation de ces Kdos à cette date, alors qu’ils dépendaient du Stalag VI A avant leurs transfert au Stalag VI D, début 1943 :
          Kdo n° 89 / District de Soest / lieu : Wellinghausen / activité : agriculture / Nb de PG français : 18 / Homme de confiance : Puardin.

          Je vous conseille de lire notre article « Adresses, démarches et liens utiles ». Passez par notre onglet « Plan du site ». Le fichier matricule de votre père aux AD des Deux Sèvres ainsi que les renseignements personnels archivés à la DAVCC de Caen devraient vous en apprendre davantage.

          Cordialement.
          Louis Weppe

  18. DELORY Aain :

    Bonjour,

    Je commence des recherches concernant mon grand-père paternel qui a été fait prisonnier durant la seconde guerre mondiale.
    J’ai 3 correspondances, dont deux avec le tampon et l’adresse du stalag VI/A, ArbeitsKommando 709 F. Grâce à votre site j’ai pu situer son lieu de captivité. Mineur dans le Pas-de-Calais il a donc été mineur en Allemagne. Le site GALLICA, dans la seule liste évoquant mon GP, indique qu’il était au stalag II C. J’imagine que c’était au début de sa captivité (?). Il s’appelait Delory Marcel, son numéro de prisonnier était le 33372.

    Merci pour toutes les informations publiées sur votre site.

    Sincères salutations.

    • Louis :

      Bonsoir Alain,

      Effectivement, votre grand-père est bien arrivé en Allemagne au Stalag II C. Les renseignements donnés par les « Listes officielles de PG du Centre National d’information sur les PG », consultables sur le site gallica.bnf ont été collectés lors de l’enregistrement des PG, soit en France dans des Frontstalags, soit, pour la plus grande partie, dans les stalags. Son matricule de PG était donc le II C 33372, et ce pendant toute sa captivité. Il a été transféré ensuite (probablement fin 41 ou début 42) au Stalag VI A qui a été, à partir de cette période, le seul dans la Ruhr à gérer les Arbeit Kommandos dans les mines de charbon, lesquelles manquaient de main-d’œuvre spécialisée. Pour faire venir ces ouvriers, les Allemands avaient laissé courir le bruit d’un retour des mineurs dans les mines, ce que les Français et Belges du II A et du II C notamment, avaient interprété comme un retour dans les bassins houillers du Nord Pas-de-Calais et de Belgique. Les Allemands, bien entendu, n’avaient pas démenti. De nombreux autres PG se déclarèrent également mineurs pour profiter de l’aubaine et se retrouvèrent également dans la Ruhr confrontés à des conditions de travail très dures pour eux, alors que les mineurs français et belges trouvaient souvent des équipements plus modernes et performants, si ce n’est les durées de travail et rendements imposés par leurs gardiens. Qu’en dit votre grand-père dans ses correspondances ?

      Merci de votre visite.
      Cordialement.

      • DELORY Alain :

        Bonjour.
        Je n’ai pas eu d’avis pour votre réponse. Ce n’est donc que ce jour (12/10/2022) que je viens vivement vous remercier pour toutes ces précisions apportées. J’ai retrouvé une copie d’un document allemand. il aurait été captif au II A à son arrivée, puis il est parti à Stettin Mölln hafen XIII 214 (?) jusqu’en 41, puis vers le kdo III 207 Borin, puis en 42 au stalag VI D kdo 709 F Z.Carolinengl./boch et enfin le stalag VI A en mars 45.

        • Louis :

          Bonjour,
          Je peux vous précisez que le Kdo n° 709 F était une très importante mine de charbon, située à Bochum et Hamm (Zeche Carolinenglück), lequel comme tous les commandos affectés dans des mines de charbon a été transféré au Stalag VI A à partir de mi décembre 42 (voir notre article sur les Kommandos des stalags VI A et VI D parmi les évènements recensés pour ce Kdo à noter que le cantonnement a été détruit entièrement en juin 43. Il n’y a pas eu de victime, mais presque tous les PG ont été sinistrés. Ils ont vécus dans des conditions matérielles difficiles jusqu’à la reconstruction du « Lager ». La situation était rétablie en janvier 1944).
          Vous pouvez trouver sur le net des sites présentant ce site qui comprend également un musée au puits n° 1.
          Bonne visite.

  19. Madkour :

    grand_pére [MADKOUR LAMRI] a été en France très probablement en 1935 et 1936, jusqu’à sa libération en mai 1936. Il appartenait au 27e RTA, qui avait sa base à Avignon.
    Le 4 septembre 1939, il a été mobilisé et est arrivé à Périgueux en France dix jours plus tard. Le 15e RTA était basé à Périgueux.
    Il a été rapatrié en Algérie et démobilisé en juillet 1945 (il y avait une pénurie de bateaux pour les rapatriements des anciens prisonniers; donc beaucoup d’entre eux ont dû rester dans des camps de démobilisation en France. Les conditions étaient mauvaises dans ces camps, ce qui a nourri des sentiments antifrançais et parfois des révoltes. La France était très pauvre et mal organisée après 4 ans d’occupation allemande)
    La fiche de prisonnier indique seulement que grand-père [MADKOUR LAMRI] a figuré sur une liste préparée à Rouen. Cela ne veut pas dire qu’il a été libéré à Rouen. La date de libération diffère (30.8.44 et 7.9.44), et aussi le lieu de capture en 1940 (Saumur et Semur). Semur est plus probable en vue de l’histoire du régiment.
    Les dates de libération indiquent un endroit dans le nord-est de la France (certainement a l’est de Paris) parce que les forces alliées avaient déjà avancés beaucoup plus loin que Rouen.
    grand-père [MADKOUR LAMRI] a certainement travaillé dans une grande multitude de situations et places (probablement surtout dans des commandos agricoles et forestiers). Il a changé de camp (Frontstalag) plusieurs fois, mais il semble qu’il s’est retrouvé plusieurs fois à St. Médard-en-Jalles près de Bordeaux (Frontstalag 221). Il y avait un grand nombre de commandos de travail dans la région entre Châlons-sur-Marne et Nancy jusqu’en 1944 (même si le Frontstalag 161 à Nancy avait été dissout vers la fin de 1941), et je pense qu’il se trouvait dans cette région lors de la libération…;
    grand-père [MADKOUR LAMRI] est probablement resté fidèle à la France parce qu’il était en captivité jusqu’à la fin. Les Allemands ont mené une vive propagande « anti-coloniale », anti-juive et anti-française parmi les prisonniers musulmans, et ils ont libéré des milliers qui semblaient sensibles à cette propagande.
    Aussi, le 15. RTA a mené de durs combats entre le 9 et le 20 juin 1940.
    J’ai tous les documents pour le prouver…
    La carte ((pirsonalkarte)) du grand_père Madkour Lamri aussi dit que le prisonnier avait gagné 1364 francs et que cette somme a été envoyée dans le Frontstalag 222 (Bayonne), son nouveau camp, le 23 mars 1943.

    Les prisonniers en France recevaient environ 10 francs par jour de travail, dont 1 ou 2 francs étaient retenus pour les besoins dans le camp. Il y avait quelques commandos qui payaient beaucoup plus, par exemple pour la Luftwaffe.

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