Wehrkreis VI de Münster et ses stalags

Généralités :

Comme la France, l’Allemagne était (est) divisée en régions militaires (Wehrkreis I à XIII en 1940). Certains de ces treize Wehrkreis, situés sur le territoire allemand, vont étendre leur limites aux régions annexées des pays conquis limitrophes (en Tchécoslovaquie, Pologne et France), alors que deux Wehrkreis (XVII et XVIII) seront créés en Autriche et deux autres (XX et XXI) en Pologne. Il faut ajouter à ces régions militaires, les territoires occupés par l’armée allemande (Reichskommissariat notamment).

Wehrkreis du IIIème Reich

Wehrkreis du IIIème Reich

Au cours de la première guerre mondiale, la Prusse avait déjà mis en place des camps de prisonniers de guerre (voir cet excellent site : http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/plan.htm).

Le IIIème Reich, avant même le déclenchement des conflits, en a revu la finalité et l’organisation. Le terme « stalag » est l’abréviation de Stammlager (également abréviation de « Mannschaftsstamm und Straflager » soit camp ordinaire de prisonniers militaires) et désigne un type de camp pour prisonniers de guerre, soldats et sous-officiers. Pour leur part, les officiers étaient regroupés dans des « Oflag » (Offizierslager für kriegsgefangene Offiziere). N.B. : ces oflags destinés à des officiers dispensés de travail, gardés par des soldats allemands qui n’effectuaient pas d’autres fonctions, comprenaient chacun un Arb-Kdo de PG, hommes du rang, chargés de l’intendance et de la maintenance du camp.

A partir de septembre 1939, dès le début de la guerre, suite à l’ordre du commandement suprême de la Wehrmacht donné aux Wehrkreis (régions militaires), des camps de prisonniers ont peu à peu été aménagés en commençant par le nord du territoire du Reich. Il existait depuis longtemps déjà des directives précises relatives à la construction et l’aménagement des camps de prisonniers. Celles-ci figuraient dans la douzième partie de l’ordonnance du 1er mars 1939 sur la captivité de guerre intitulée «Dispositions sur les prisonniers de guerre». Hiérarchiquement parlant, ces camps relevaient d’un chef de corps des prisonniers de guerre. La surveillance et la responsabilité avaient tout d’abord incombé au Bureau central des forces armées et au Commandant général de l’armée de terre opérationnelle. A compter de septembre 1944, après l’attentat contre Hitler, cette mission fut déléguée à Himmler, le Reichsführer SS. Les camps étaient identifiés à l’aide du chiffre romain correspondant à la région militaire et d’une lettre repère attribuée en fonction de l’époque de sa construction. (Extrait du livre de Hans Jürgen Sonnenberg « Derrière les barbelés, oflag X B et stalag X C, camps de prisonniers à Nienburg-sur-Weser »).
NdT : le texte ci-dessus, extrait de la partie concernant l’oflag X B, traduit et adapté de l’allemand par Annick Sibué du livre « Prisonnier derrière les barbelés » de Hans Jürgen Sonnenberg, est présenté au format PDF sur cette page Web :  http://www.memoireetavenir.fr/doc/Copie_de_Copie_de_Sonnenberg.pdf.
Le site Moosburg Online présente l’ensemble des camps du IIIème Reich de prisonniers de guerre :  http://www.moosburg.org/info/stalag/laglist.html#wkxxi  ♠
Le Wehrkreis VI :
Le Wehrkreis VI avait son commandement de région à Münster.
Nordrhein-Westfalen

Nordrhein-Westfalen

Frontalier des Pays-Bas au nord-ouest et de la Belgique à l’ouest, il comprend la partie septentrionale de la province rhénane et une partie importante de la Westphalie avec notamment les vallées de la Lippe et de la Ruhr ainsi que la partie nord de la région de moyennes montagnes du Sauerland.
Suite à l’armistice de la première guerre mondiale et jusqu’au 30 juin 1930, la population de presque la totalité de cette partie de l’Allemagne avait supporté l’occupation des troupes françaises, belges, britaniques,  et américaines (dans une moindre mesure).  http://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_Rh%C3%A9nanie_apr%C3%A8s_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
Ces dispositions du traité de Versailles, jugées inacceptables par les « revanchards » allemands et les partisans de l’extrême droite (du NSDAP notamment), allaient, du 11 janvier 1923 au 25 août 1925, être renforcées par la présence des troupes françaises et belges dans la vallée de la Ruhr. http://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_Ruhr
Dix ans plus tard, en juin 1940, les populations de la Rhénanie du nord et de Westphalie voyaient, de nouveau, des uniformes britanniques, belges et français, cette fois de prisonniers de guerre capturés en Belgique et dans le nord de la France. « Ils étaient barbus, crasseux et paraissaient très fatigués, ce qui est fort naturel, après un voyage de 8 jours. » écrit le délégué du CICR, Mr Marti dans son rapport de visite du 13 juin 1940. Ils seront d’abord parqués dans des camps de regroupement ou de passage (Dulag : Durchgangslager für Kriegsgefangene = camp de passage pour prisonniers de guerre), avant d’être acheminés, par train, dans différents stalags et oflags.
Soit pour le Wehrkreis VI :
____Camp__/___Localisation____/__Actuellement___/__Pays_(Province)_/___Période___/
Oflag VI A Soest Soest D (Nordrhein-Westfalen) mai 1940 > avril 1945
Oflag VI B Dössel Warburg (Dössel) D (Nordrhein-Westfalen) sept. 1940 > avril 1945
Oflag VI C Fullen Meppen (Groß-Fullen) D (Niedersachsen) juin 1940 > juin 1941
Oflag VI C Osnabrück    -   Eversheide Osnabrück  - (Eversheide) D (Niedersachsen) juin 1941 > libération
Oflag VI D Münster Münster D (Nordrhein-Westfalen) févr. 1941 > oct. 1944
Oflag VI D Soest Soest D (Nordrhein-Westfalen) oct. 1944 > libération
Oflag VI E Dorsten Dorsten D (Nordrhein-Westfalen) sept. 1940 > févr. 1945
Oflag VI H Aachen Aachen D (Nordrhein-Westfalen)
Oflag 6 WK VI Oberlangen Oberlangen D (Niedersachsen) 1943 > avril 1945
Oflag 6 /Z_ WK VI Wesuwe Haren (Wesuwe) D (Niedersachsen) 1943 > avril 1945
Oflag 66 Osnabrück    -   Eversheide Osnabrück  - (Eversheide) D (Niedersachsen) janv. 1945
Stalag VI A Hemer Hemer D (Nordrhein-Westfalen) sept. 1939 > avril 1945
Stalag VI B Neu-Versen Meppen-Versen D (Niedersachsen) sept. 1939 > mai 1942
Stalag VI B/Z Wesuwe Haren (Wesuwe) D (Niedersachsen) sept. 1939 > mai 1942
Stalag VI B/Z Fullen Meppen (Groß-Fullen) D (Niedersachsen) sept. 1939 > mai 1942
Stalag VI B/Z Oberlangen Oberlangen D (Niedersachsen) sept. 1939 > mai 1942
Stalag VI C Bathorn Hoogstede (Bathorn) D (Niedersachsen) sept. 1939 > avril 1945
Stalag VI C/Z Alexisdorf Ringe (Neugnadenfeld) D (Niedersachsen) sept. 1939 > 1945
Stalag VI C/Z Dalum Geeste (Dalum) D (Niedersachsen) sept. 1939 > juin 1942
Stalag VI C/Z Fullen Meppen (Groß-Fullen) D (Niedersachsen) mai 1942 > mars 1945
Stalag VI C/Z Groß-Hesepe Geeste (Groß-Hesepe) D (Niedersachsen) sept. 1939 > avril 1945
Stalag VI C/Z Neu-Versen Meppen-Versen D (Niedersachsen) mai 1942 > mars 1945
Stalag VI C/Z Wesuwe Haren (Wesuwe) D (Niedersachsen) mai 1942 > 1943
Stalag VI C/Z Wietmarschen Wietmarschen (Füchtenfeld) D (Niedersachsen) sept. 1939 > 1945
Stalag VI C/Z Oberlangen Oberlangen D (Niedersachsen) mai 1942 > 1943
Stalag VI D Dortmund Dortmund D (Nordrhein-Westfalen) oct. 1939 > 1945
Stalag VI E Soest Soest D (Nordrhein-Westfalen) oct. 1939 > avril 1945
Stalag VI F Bocholt Bocholt D (Nordrhein-Westfalen) oct. 1939 > sept./déc. 1944
Stalag VI F Münster Münster D (Nordrhein-Westfalen) sept./déc. 1944 > 1945
Stalag VI F/Z Dorsten Dorsten D (Nordrhein-Westfalen) oct. 1942 > nov. 1942
Stalag VI G Berglisch-Gladbach Berglisch Gladbach D (Nordrhein-Westfalen) févr. 1941 > sept. 1941
Stalag VI G Bonn-Duisdorf Bonn (Duisdorf) D (Nordrhein-Westfalen) sept. 1941 > sept./déc. 1944
Stalag VI G Hemer Hemer D (Nordrhein-Westfalen) sept. 1944 > 19 oct. 1944
Stalag VI G Bergneustadt Bergneustadt D (Nordrhein-Westfalen) déc. 1944 > 1945
Stalag VI G/Z Arnoldsweiler Düren (Arnoldsweiler) D (Nordrhein-Westfalen) déc. 1944 > ?
Stalag VI H Arnoldsweiler Düren (Arnoldsweiler) D (Nordrhein-Westfalen) mars 1940 > oct. 1941
Stalag VI J Krefeld-Fichtenhain Willich (Fichtenhain) D (Nordrhein-Westfalen) févr. 1941 > sept./oct. 1944
Stalag VI J Dorsten Dorsten D (Nordrhein-Westfalen) sept./oct. 1944 > 1945
Stalag VI J/Z Dorsten Dorsten D (Nordrhein-Westfalen) nov. 1942 > févr. 1945
Stalag VI K (326) Senne/Forellkrug Schloß Holte-Stukenbrock D (Nordrhein-Westfalen) mai 1941 > avril 1945
Stalag 308 Bathorn Hoogstede (Bathorn) D (Niedersachsen) janv. 1945
Stalag 355 Düren Düren D (Nordrhein-Westfalen) janv. 1944 > mars 1944

.

DULAG :

  • Avant d’être enregistrés puis affectés à des détachements de travail (Arbeitskommando), les PG étaient, compte tenu de leur nombre très important, « stockés » quelques jours dans des camps appelés Dulag (Durchgangslager für Kriegsgefangene = camp de passage) .
  • Le Dulag VI A  était situé dans le Stalag VI A, ainsi que le précise Tanguy de Courson, dans le récit de sa captivité, alors qu’il était traducteur-secrétaire à l’infirmerie du Stalag VI A : « … en octobre. Le camp était à cette époque d’une grande animation et présentait un aspect très pittoresque. Sur le vaste terre-plein qui surplombait l’infirmerie étaient dressées d’immenses tentes contenant chacune 500 hommes. C’était le camp des tentes du camp de passage d’où les hommes repartaient pour d’autres camps d’Allemagne. Le chef français de ce camp était l’adjudant Dentzer que j’ai revu à Paris après ma libération.« 
  • Le délégué du CICR, S. Marti, lors de sa visite du 13/06/1940 du Aufnahmelager VI D (Aufnahmelager = Durchgangslager = Dulag = camp de passage) indique également dans son compte-rendu : « Aux alentours du hall, baraque de désinfection plus rudimentaire qu’aux stalags, ateliers pour cordonniers et tailleurs (destinés aux Polonais), latrines. 15 grandes tentes d’une contenance de 500 personnes chacune, et quelques baraques (non visitées). Le séjour total des P.G. au Dulag IV D (NdT : erreur de frappe dans le rapport dans lequel il n’est question que du stalag VI D) n’excède en général pas 7 jours. 3 jours dans le grand hall, 4 jours environ dans les tentes, puis départ, par train, dans les différents Stalags ou Oflags. »

Camps secondaires et mouvements :

  • Certains camps (Stalag et Oflag) comportaient un camp principal et des camps secondaires (code du camp principal suivi de la lettre « Z »).
  • Le 13 mai 1942, le Stalag VI B et ses camps secondaires ont tous été placés sous le contrôle administratif du Stalag VI C de Bathorn et ont été renommés « Stalag VI C/Z ».
  • Les camps ont parfois « déménagé », notamment fin 44 et en 1945, devant l’avancée des Alliés.
Documentation sur les camps de PG - avril 45 - (page 136 - carte du Wehrkreis VI)
Documentation sur les camps de PG – avril 45 – (page 136 – carte du Wehrkreis VI)

42.09.18 Wehrkreis VI - Rapport de l'Estoile (affaires juridiques)

42.09.18 Wehrkreis VI - Rapport de l'Estoile (affaires juridiques)

Peu de documents traitent globalement du Wehrkreis VI, les officiers-conseils désignés par Wehrkreis par la Mission Scapini, ayant pour mission de servir de relais entre les Hommes de confiance des stalags et le SDPG dont les délégués étaient interdits d’inspection après l’évasion du Gal Girault, le 17 avril 1942, jusqu’en septembre 1942. Par la suite, ces officiers-conseils procédèrent à des visites d’inspection de stalags ou d’Arb-Kdos, en supplément des visites des délégués du SDPG et du CICR. L’un d’entre-eux, le capitaine de l’Estoile, rapporte de sa misson au SDPG, le 18 septembre 1942.   Un autre document (probablement de la DSPG) établi en avril 1945, juste avant la libération des camps de PG, présente le Wehrkreis VI : 

NdT : ce document est malheureusement incomplet. ♣ En avril ou mai 1945, le 2ème Bureau de l’État Major de l’Armée a établi un livret « Documentation sur les camps de PG », destiné aux officiers et sous-officiers préposés au contrôle des rapatriés, dont voici les pages concernant le Wehrkreis VI : Présentation du livre « Documentation sur les camps de PG » :
Wehrkreis VI de Münster :
Oflag VI A de Soest :
Oflag VI D de Münster puis Soest :
Stalag VI A de Hemer : voir les articles correspondants. Stalag VI B de Neu-Versen. Il comprenait trois camps secondaires à Wezuwe, Fullen et Oberlangen.  Le 13 mai 1942 le Stalag VI B et ses camps secondaires ont tous été placés sous le contrôle administratif du Stalag VI C de Bathorn et ont été renommés « Stalag VI C/Z ». Stalag VI C de Bathorn(déplacé 2 mois à Münster, en sept./oct. 1944) :
La captivité des PG français au stalag VI C est évoquée par un vitrail de la cathédrale de Rodez que Dominique Lempereur a photographié pour notre ami Pierre Lamarche. Merci à tous deux.

Cathédrale de Rodez - vitrail - (Captivité des PG français 1940-1945) - photo Dominique Lempereur

Cathédrale de Rodez - vitrail - (Captivité des PG français 1940-1945) - photo Dominique Lempereur

Cathédrale de Rodez - vitrail - détail (Stalag VI C) - photo Dominique Lempereur

Cathédrale de Rodez - vitrail - détail (Stalag VI C) - photo Dominique Lempereur

Stalag VI D de Dortmund : voir les articles correspondants. Stalag VI F de Bocholt(déplacé à Münster en sept. 1944) :

Stalag VI F de Bocholt : entrée avec la "Kommandantur"

Stalag VI F de Bocholt : entrée avec la "Kommandantur"

Stalag VI G de Bonn-Duisdorf (déplacé à Hemer en sept. 1944 puis à Berg-Neustadt près de Gummersbach) :

Stalag VI J de Krefeld (déplacé à Dorsten en sept. 1944) :
Stalag VI K de Senne/Forellkrug, près de Paderborn : voir l’article correspondant. NdT : Les pages manquantes contiennent, par Stalag, une liste nominative de PG suspectés d’être des « éléments douteux » (voir l’avant propos du livre – pages 2 et 3). Elles n’ont pas leur place dans notre blog. Les évacuations des stalags et oflags du Wehrkreis VI, de septembre 1944, sont relatées dans un rapport spécial de visites du CICR effectuées dans le Wehrkreis VI du 4 au 11 octobre 1944 :
Le 20 juillet 1945, lors des « Journées d’études des Hommes de confiance », M Hoche précisait que sur 64 camps (NdT : oflags et stalags), 31 camps étaient restés en place et 33 s’étaient éclatés ou repliés (voir page 26 du compte rendu des ces travaux dans notre article http://www.stalagvia-16032.com/bibliographie-des-recits-de-prisonniers-de-guerre-et-sur-leur-captivite/).

36 Responses to Wehrkreis VI de Münster et ses stalags

  1. Mon Père, lieutenant est resté prisonnier à Soest de 1942 à 1945. Rapatrié par avion, dans un état lamentable, via l’hôtel Lutécia … la ré-adaptation fut aussi dure que la captivité … je n’ai rien recherché de cette époque jusqu’ à présent … Y aurait-il plus d’ écho de stalags que d’ oflags?
    Merci à l’avance si quelque âme charitable me répond … bon coeur à l’ouvrage à tous …

    • Louis :

      Bonjour Geneviève,
      Merci de votre intérêt pour notre blog.
      Oui, vous pouvez espérer recueillir autant d’informations sur la captivité de votre père en oflag en procédant aux mêmes recherches et démarches que nous (voir notre article ad-hoc).
      De plus il y a une association issue de l’Amicale des anciens prisonniers de guerre de l’Oflag VI A de Soest que vous pouvez retrouver sur Internet : http://www.memoireetavenir.fr/. Vous y trouverez notamment un musée virtuel.
      Un autre site, créé par l’association allemande GFK, est dédié, en français, en anglais et en allemand, à la chapelle française de l’Oflag VI A de Soest et à la caserne qui abritait les officiers français prisonniers de 1940 à 1945 : http://www.franzkapellesoest.de/fr/index.html. Les bâtiments de la caserne ont été conservés et rénovés. La chapelle, classée à la liste des bâtiments protégés en Allemagne, est ouverte aux visites. Projet de voyage ?
      Toujours sur Internet, quelques sites évoquent le stalag VI A, notamment ceux-ci :
      - http://de.wikipedia.org/wiki/Oflag_VI-A : présentation sommaire et en allemand de l’Oflag VI A de Soest.
      - http://arpdo.free.fr/150P12.57.html : en mémoire des PG français qui ont réalisé des modèles réduits de train (rêves d’évasion !) « avec les moyens du bord ».
      - http://www.t3licensing.com/video/clip/331750_022.do : une vidéo américaine sur la libération de l’Oflag VI A. Peut-être y reconnaîtrez vous votre père.
      Nous vous souhaitons bonne chance dans vos recherches. Tenez nous au courant.
      Amicalement.
      Louis Weppe

  2. Luc :

    Mon grand-père a été prisonnier de guerre belge au Stalag VI B puis VI C. J’ai trouvé de vieilles photos de cette époque et j’aimerais en connaître plus sur sa vie au camps (activités, sanctions etc …). Existe-t-il des organismes qui collectent des infos à ce sujet ? Je sais qu’il était affecté au Kommando 156 et je suis en possession de son numéro de prisonnier.
    Luc

  3. Lemaire :

    Bonjour,
    Mon arrière-grand-père a été prisonnier au stalag VI G (décédé à l’hôpital de Hardthöhe). Je recherche toute information et document sur ce stalag VI G.
    Merci d’avance.
    Cordialement,
    Pierre LEMAIRE

    • Louis :

      Bonjour Pierre,
      Notre article « Démarches, adresses et liens utiles » guidera votre recherche. Je vous conseille de commencer par écrire au BAVCC. Votre arrière-grand-père ayant été hospitalisé en Allemagne, le S.A.M.H.A. devrait avoir aussi un dossier le concernant. Et si besoin, la Mission Française de Recherche pourra approfondir vos recherches auprès des administrations allemandes.
      Pour ce qui concerne le stalag VI G, nous n’avons recueilli pour cet article que des renseignements généraux car notre intérêt est centré sur les stalags VI A et VI D. Mais le BAVCC dispose des comptes-rendus de visite des délégués de la Mission Scapini et du CICR que vous pourrez consulter et photographier à Caen.
      Bonne recherche.
      Louis

    • Deniau :

      Bonjour,
      Je suis dans le même cas que vous. Je cherche désespérément des informations sur le stalag VI G.
      J’ai eu des informations concernant la mort de mon arrière grand-père par les archives militaires où ils ont les dossiers personnels des « morts pour la France ». Ce centre est situé à Caen.
      Bien cordialement.

      • Louis :

        Bonjour,
        Effectivement, la DAVCC (ex BAVCC) de Caen dispose des documents militaires archivés concernant les victimes des conflits contemporains. Mais pour ceux qui ont été blessés ou tués, les archives médicales sont au S.A.M.H.A. à Limoges. Quant aux « Morts pour la France », un fichier national est accessible sur le site « Mémoire des Hommes ». Voir notre article « Démarches, adresses et liens utiles ».
        Cordialement.

  4. Johna184 :

    Hi there, I found your site by way of Google while searching for a comparable matter, your web site got here up, it looks good. I have bookmarked it in my google bookmarks.

  5. rosse :

    Bonjour
    Mon père a été prisonnier au stalag VI F à Bocholt de juin 1940 (fait prisonnier à Vernon – Eure) à décembre 1942.
    Existe t-il un livre sur ce stalag à cette époque ?
    J’ai obtenu de la Croix Rouge, sa fiche de prisonnier et la Meldung de transfert des prisonniers, le 11/06/1940 : départ de Vernon (Eure) et du BVACC de Caen, sa fiche de prisonnier (sans photo) , ainsi que la liste nominative des prisonniers de guerre rapatriés.
    Service international de recherches : ras.
    Arolsen : ras.
    Mairie de Bocholt : ras.
    J’aimerai retrouver sa fiche de prisonnier, avec sa photo et sa plaque du stalag VI F, ainsi que sa plaque n° 24801.
    Que puis-je obtenir comme document de plus sur mon père ?
    Je vous en remercie à l’avance.
    Cordialement
    André

    • Louis :

      Bonjour André,
      Vous avez suivi le parcours pour recueillir les documents retraçant la captivité de votre père. Hélas, beaucoup de dossiers de PG sont incomplet. Dans cet article, nous avons résumé ce que nous avons trouvé dans des documents officiels archivés au BAVCC. C’est en surfant sur le Net que vous pourrez peut-être trouver une photo d’un groupe de PG du stalag VI F sur laquelle vous reconnaîtrez votre père. Il y a probablement parmi des récits de PG certains passages concernant le stalag VI F, mais leur captivité a davantage été cantonnée dans des Arbeitskommandos (voir NB) et les stalags n’étaient que des lieux de passage, sauf pour les PG affectés à leur fonctionnement. Sur ce site en allemand (http://de.wikipedia.org/wiki/Stammlager_VI_F) je relève un ouvrage également en allemand consacré au stalag VI F dans la ville de Bocholt (Hans D. Oppel: Zur Geschichte des Stadtwaldlagers. In: Unser Bocholt. Jg. 38, H. 4, 1987, ISSN 0566-2575, S. 31–41.). Vous pouvez également retrouver des informations sur des forums auprès de descendants de PG ayant laissé des lettres ou des photos de leur captivité.
      Bonne pêche et merci de votre visite.
      Cordialement.
      Louis
      NB : L’indication des Arb-Kdos est la plus difficile à trouver. Elle peut apparaître dans la « Personalkarte », parfois dans la fiche médicale de rapatriement (en haut à droite : « Dernier lieu de détention ou de travail en Allemagne ». C’est dans la correspondance du PG (lettres ou cartes postales) qu’elle figurera car le courrier et les colis devaient être dirigés jusqu’aux lieux de travail et de cantonnement des prisonniers de guerre, via le stalag dont ils dépendaient pour le contrôle de la censure allemande.

  6. xavier :

    Bonsoir,
    Je viens de créer un site sur les prisonniers de guerre et de mettre les documents que je possède en ligne afin d’en faire profiter tout le monde, et ainsi faire en sorte que l’on n’oublie pas tous ces sacrifiés. Si vous voulez y jeter un coup d’oeil, voici son adresse : prisonniers-de-guerre.fr.
    Merci.

    • Louis :

      Bonsoir Xavier,
      Merci de l’info. J’ai parcouru avec intérêt votre site bien documenté, bien présenté et réaliste. Un beau témoignage historique. Il n’est pas trop tard de rappeler que les prisonniers de guerre français font aussi partie de la seconde guerre mondiale et de l’Histoire de France ; il n’y a pas que les combats, le débarquement, la Libération. J’ajouterai votre site dans notre article « Démarches, adresses et liens utiles ». Pour ce qui concerne notre blog, nous avons volontairement limité son contenu détaillé à la captivité de nos pères ainsi qu’aux lieux, stalags et Arb-Kdos correspondants : le petit bout de la lorgnette. Mais pour ça, nous avons collecté, et surtout Pierre Lamarche (voir nos articles « Bibliographie … »), quantité de documents et photos d’intérêt général. Pierre pourra vous communiquer ce qui vous intéresse.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  7. Roman Frackiewicz :

    Greetings. Excellent website. I hope I don’t start my research too late. I have some information on my late father Zygmunt Frackiewicz, Polish POW captured Sept 19, 1939. Information from his « Attestatin Document » states he was initially in Stalag XXA and Stalag J. I find no information on Stalag XXA. Any suggestions?
    Also shows he was Work Commando: Kapellur 117, 110P and 51Wekling
    Can anyone tell me what this work was?

    Thank-you very much

  8. Jean-Pierre Levrel :

    Bonjour.
    Mon père a été détenu au stalag VI J (Kdo 633 ou 631) et fut affecté en fin de période chez un commerçant charbonnier à Dusseldorf. Existe-t-il un ou des sites traitant particulièrement du stalag VI J ?
    Félicitations pour votre travail.

    • Louis :

      Bonjour.
      Il n’y a pas, à ma connaissance, de site dédié au Stalag VI J. La présentation générale que vous avez trouvée dans notre article sur le Wehrkreis VI est souvent reprise dans les forum.
      Mais ce stalag comptait plus de 17 000 PG, alors les documents existent (au BAVCC et au Archives nationales) : notamment des rapports de visites du CICR et du SDPG (Service Diplomatique des Prisonniers de Guerre – Mission Scapini), des synthèses de la CCPPG (Commission de contrôle postal des prisonniers de guerre), des rapports des Hommes de confiance du Stalag VI J, les numéros du journal du camp … C’est la matière pour retracer plus en détail ce qu’étaient la captivité et le travail des PG dépendant de ce stalag. Mais vous aurez peu de chance de trouver plus de renseignements sur le Kdo 633 ou 631 qui n’apparaissent pas* dans la liste des « principaux Kdos » de ce stalag, à moins qu’il n’y soit passé un événement intéressant. * Errata : voir ce qui est dit dans le commentaire du 06/03/2016 à 17 h 54 min.
      C’est ce qu’a fait notre ami Alexis pour le Stalag VI K.
      Alors, si le cœur vous en dit, nous vous ferons si vous le souhaitez, une petite place pour présenter le Stalag VI J.
      A bientôt peut-être.
      Louis Weppe

      • Jean-Pierre Levrel :

        Je prend bonne note de vos infos. Pour le moment, je compile et range les (maigres) documents dont je dispose. Merci à vous.
        Jean-Pierre Levrel

  9. maryse :

    Je recherche aussi des infos sur le Stalag VI J, car je n’en ai aucune. Merci d’avance si vs trouviez qqe chose !

    • Louis :

      Pour la même question, voir ma réponse à Jean-Pierre Levrel en date du 31/01/2016 à 17 h 08 min. Vous voilà deux (au moins) pour poursuivre cette recherche à la DAVCC (nouveau nom du BAVCC). Il vous faudra aller à Caen (pour les horaires des bus revoir le sketch de Raymond Devos), où vous pourrez consulter tous les documents archivés concernant ce stalag et photocopier ceux qui vous intéresseront. La porte de notre blog vous est ouverte pour y publier votre travail. Bonne recherche.

  10. MARTY :

    Bonjour.
    Mon père à travaillé à Lendersdorf (rattaché à la ville de Düren), après capture à St Valéry-en-Caux, en juin 40. Plus exactement à la firme Eberhard Hoesch & amp Shöne, selon une photo carte postale, en 1944. Sur certains documents il est répertorié Stalag 6 E ou 6 F.
    La plupart des sites Internet ne mentionnent pas Lendersdorf. Cordialement.
    Serge MARTY

    • Louis :

      Bonjour Serge.
      Je vous invite à lire notre article « Werhkreis VI de Münster et ses stalags ». Vous verrez que les zones et « compétences » des stalags ont varié dans le temps avec comme corollaire les rattachements des Arb-Kdos pour tenir compte des destructions dans les stalags et des directives de la Wehrmacht puis, à compter de septembre 1944, de Himmler, Reichsführer SS.
      Notre site ne mentionne pas le Kdo de Lendersdorf puisqu’il n’était pas rattaché à l’un des stalags dont nous avons recherché les Arb-Kdos (VI A, VI D et VI K). Nous rappelons aussi qu’il était interdit aux PG d’indiquer le lieu de leur détachement de travail (Arb-Kdo).
      Mais vous trouverez dans l’article « Werhkreis VI … », dans la présentation du Stalag VI G, extrait de la « Documentation sur les camps des PG » d’avril 1945, à la page 1976 sur les Kdos du Stalag VI G, le Kdo n° 693 à Birkesdorf (57 PG) usine d’armements. Cette commune a été rattachée à Düren comme Lendersdorf (https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%BCren). Il s’agissait également du même type d’activité. Vous pourrez peut-être trouver dans ces pages le numéro du Kdo de votre père. Quant à l’employeur, j’ai trouvé ceci : Gießereihalle Firma Eberhard Hoesch sur https://de.wikipedia.org/wiki/Gie%C3%9Fereihalle_Firma_Eberhard_Hoesch . Les bâtiments semblent encore existés et conservés par la ville de Düren.
      Bonne recherche. Merci de nous informer de vos découvertes.
      Louis

  11. There’s certainly a lot to learn about this subject.
    I love all the points you made.

  12. Gerard Maryak :

    I have an old photo that my grandmother once had showing a young woman with two children. The stamp on the back contains a stamp that says approved Stalag VI-J. My family is from Kucze Wielke, Poland which is kind of in north east Poland. The young woman is identified in 1941 as my Grandfather’s niece. Can you provide me with any specific research sites that might have more specific information on Stalag Vi-J and perhaps why a photo of a young woman and her two children would get a stamp? If it was a photo that came into the camp I am surprised that my family would have that photo unless the « prisoner » actually kept the photo and got out of the camp. And if it was a photo of the woman being sent out to her family in Poland, I am left with the question of why was she and her family there and what privilege would she have had sending out a photo. I did not see any way to attach documents so I could not include that here.

  13. bourguignon :

    Mon grand père, matricule n° 35172, a séjourné au Stalag VI F Bocholt, du 7 août 1940 au 25 novembre 1943, kommando mine de charbon à Essen, puis déplacé au stalag VI J, SA Krefeld, du 25 novembre 1943 au 2 mars 1945, jour de la libération du camp par la 9ème Armée américaine du Général Simpson.
    Je recherche tous documents concernant ces deux stalags. J’ai quelques documents et photos que je peux partager …

    • Louis :

      Notre blog est dédié à la captivité de nos pères dans des Kommandos des stalags VI A et VI D et comprend plus particulièrement les renseignements, documents et témoignages que nous avons recueillis.
      Notre article « Wehrkreis VI de Münster et ses stalags » présente des documents plus généraux sur les autres stalags dont les VI F et VI J. Servez vous.

    • Martine :

      Bonjour Bourguignon,
      Mon grand-père était aux mêmes dates que vous citez à Essen avant son évasion et dépendait du stalag VI F. J’ai une photo. Si vous en avez je serais intéressée et on pourrait partager.
      Cordialement,
      Martine

      • Lisa L :

        Bonjour, je recherche des informations sur ces deux stalags également afin de retracer l’histoire de mon arrière grand père. Lui avait parlé de travailler le métal à Essen (Stoppenberg) avec des russes et des polonais. Je suis très intéressée d’échanger des informations avec vous deux. Merci

  14. ROCHE :

    Bonjour,
    Mon oncle René PLNCHAT, affecté au 1er régiment du Génie le 30 août 1939, a été fait prisonnier le 23 juin 1940 à DONON (Bas Rhin).
    Alors sous-lieutenant, il a été emprisonné en Allemagne au camp de Munster VI D (Block IV), puis VI A (n° de prisonnier 576 C).
    Libéré par les alliés le 19 avril 1945.
    Je cherche tout renseignement qui pourrait faire en partie la lumière sur ces moments de sa vie, dont je n’ai eu connaissance que très tardivement.
    Merci à tous pour votre aide ou vos conseils.

  15. Jean-Luc VERHAEGHE :

    Bonjour
    J’ai parcouru avec intérêt les informations que vous pouvez partager sur le Stalag VI-G.
    A partir de plus de 540 correspondances de guerre j’ai reconstitué le parcours chronologique des 17 affectations de captivité successives de mon père avec chaque numéro de kommando;
    Mon objectif serait maintenant d’établir une cartographie qui figure la situation géographique de chacun de ces kommandos en Rhénanie Westphalie (­± triangle Aix-Bonn-Cologne).
    Merci d’avance de me procurer un moyen d’atteindre cet objectif pour le travail de mémoire que j’ai engagé.
    Cordialement
    Jean-Luc Verhaeghe

    • Louis :

      Bonjour Jean-Luc,
      Vous avez déjà fait un bon travail de mémoire. Bravo !
      Situer les 17 Kdos est un sacré chalenge. En Ruhr de nombreux lieux existent encore car liés à l’activité industrielle et de charbon, certains se visitent et ont parfois un musée. Pour Essen également sur le net une carte localise les « lagern ». Mais je ne connais pas la zone qui vous intéresse.
      Cependant si vous avez les adresses de l’époque et pour autant que les rues n’aient pas changé de nom, vous pouvez les localiser sur Google Earth Pro, où « l’horloge du passé » peut vous présenter une vue ancienne (si les images existent).
      Je n’ai pas d’autre idée (pour le moment). Tenez moi au courant s’il vous plait.
      Cordialement.
      Louis Weppe

  16. Vansteen :

    Recherche sur usine de Dortsen

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