Stalag VI A – Site de Hemer – Chapitre 2 – Les stalags et le traitement des prisonniers de guerre

Remerciements : Ce texte en français, est la traduction par Philippe-Henri Van der Laan (traducteur professionnel en retraite), relue par Pascal Margenseau (professeur d’allemand) du texte allemand intégral du site dédié au stalag VI A de Hemer http://www.stalag-via.de/ (auteurs : Hermann-Josef Geismann, Peter Klagges, Emil Nensel, Hans-Hermann Stopsack, Eberhard Thomas et Michael Wischowski et autres contributeurs).

Tous les prisonniers de guerre, de leur capture jusqu’à leur remise en liberté, dépendaient du haut commandement des forces armées allemandes.

Les bases de l’ensemble du domaine des prisonniers de guerre de l’empire allemand formaient les “camps de prisonniers de guerre pour hommes de troupe”, les “stalags” suivant l’abréviation militaire. Ces camps recevaient les hommes de troupe qui pouvaient, suivant la Convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre, être employés par la puissance détentrice pour des travaux de tout genre, à l’exception de l’industrie d’armement. Ce réservoir de main-d’oeuvre était très important pour l’industrie de guerre, d’autant plus que, au fur et à mesure que la guerre consommait des hommes et du matériel, l’interdiction d’emploi dans l’industrie d’armement n’était plus guère respectée.

Après l’enregistrement des données personnelles et la visite médicale dans le camp, les prisonniers étaient le plus souvent dirigés, par l’intermédiaire de l’agence pour l’emploi, vers des camps plus éloignés et plus petits des unités de travail pour l’agriculture et la sylviculture ainsi que de celles de l’industrie. Les stalags coordonnaient l’emploi des prisonniers de guerre et les “administraient”. Les prisonniers malades et incapables de travailler devaient être transférés au stalag. La correspondance des prisonniers avec leur pays passait par le service de surveillance postale du stalag où les employés vérifiaient ou censuraient chaque lettre.

Le territoire de l’empire allemand était divisé en 17 arrondissements militaires marqués par des chiffres romains. Chaque stalag était affecté du chiffre de son arrondissement militaire et, dans l’ordre de leur mise en place, d’une lettre majuscule. Le premier camp de l’arrondissement militaire VI (Munster) fut installé à Hemer et désigné “Stalag VI A”.
À l’automne 1941, les 17 arrondissements militaires comptaient au total 47 camps de prisonniers de guerre pour les officiers (oflags) et 80 pour les hommes de troupe (stalags).


En 1941 il y avait dans l’arrondissement militaire VI, outre le Stalag VI A, d’abord les stalags suivants  : VI B Neu Versen (près de Meppen), VI C Bathorn (dans le comté de Bentheim), VI D Dortmund (Westfalenhalle), VI F Bocholt, VI G Bonn (Duisdorf), VI H Arnoldsweiler (dans l’arrondissement de Düren), VI J Fichtenhain (près de Krefeld) et VI K Senne (près de Paderborn).

Le responsable des camps de prisonniers de guerre et des unités militaires territoriales chargées de leur surveillance, composées généralement de soldats plus âgés ou blessés, mais relativement aptes, était le commandant des prisonniers de guerre auprès de l’arrondissement militaire. Les règlements de base concernant la mise en place, l’organisation et la fonction des camps de prisonniers étaient pris par le haut commandement de l’armée au moyen de consignes de service ; toutefois, sous la pression de la masse de prisonniers à absorber, ces consignes finirent par n’être plus considérées comme obligatoires dans toute leur étendue.

Pour un effectif standard initialement visé de 10.000 hommes au Stalag VI A, un personnel de 131 hommes était prévu pour la surveillance et pour l’administration.

Ce texte en français, est la traduction par Philippe-Henri Van der Laan (traducteur professionnel en retraite), relue par Pascal Margenseau (professeur d’allemand) du texte allemand intégral du site dédié au stalag VI A de Hemer http://www.stalag-via.de/ (auteurs : Hermann-Josef Geismann, Peter Klagges, Emil Nensel, Hans-Hermann Stopsack, Eberhard Thomas et Michael Wischowski et autres contributeurs).

Die “Stalags” im Kriegefangenenwesen der Wehrmacht
Alle Kriegsgefangenen waren von ihrer Gefangennahme bis zur Entlassung dem Oberkommando der Deutschen Wehrmacht unterstellt.
Die Basis des gesamten Kriegsgefangenenwesens im Reich bildeten die “Kriegsgefangenen-Mannschaftsstammlager”, in militärischer Abkürzung “Stalags” genannt. Diese Lager waren mit gefangenen Soldaten der Mannschaftsdienstgrade belegt, die nach dem Genfer Kriegsgefangenenabkommen von 1929 von der Gewahrsamsmacht zu Arbeiten aller Art außer in der Rüstungsindustrie eingesetzt werden konnten. Für die Kriegswirtschaft war dieses Arbeitskräftereservoir von erheblicher Bedeutung, zumal das Beschäftigungsverbot in der Rüstungsindustrie im Verlauf des menschen- und materialverzehrenden Krieges kaum noch beachtet wurde.
Nach der Erfassung persönlicher Daten und Gesundheitskontrolle im Lager gelangten die Gefangenen durch Vermittlung des Arbeitsamtes meist in weiter entfernte, kleinere Lager der Arbeitskommandos für Land- und Forstwirtschaft sowie der Industrie. Die Stalags koordinierten den Arbeitseinsatz der Gefangenen und “verwalteten” sie. Kranke und arbeitsunfähige Gefangene mußten dem Stalag überstellt werden. Der Briefverkehr der Gefangenen mit der Heimat wurde über die Abteilung Postüberwachung der Stalags abgewickelt, wo die Bediensteten jeden Brief kontrollierten bzw. zensierten.

Das Territorium des Deutschen Reiches war in 17 Wehrkreise eingeteilt, die mit römischen Ziffern gekennzeichnet waren. Zur inviduellen Benennung erhielten die Stalags die Ziffer ihres Wehrkreises und in der Reihenfolge ihrer Aufstellung einen Großbuchstaben. Das erste Lager im Wehrkreis VI (Münster) wurde in Hemer eingerichtet und erhielt die Bezeichnung “Stalag VI A”. In den 17 Wehrkreisen gab es im Herbst 1941 insgesamt 47 Kriegsgefangenen-Offizierslager (Oflags) und 80 Stalags.
Im Wehrkreis VI bestanden 1941 neben dem Stalag VI A zunächst folgende Mannschaftsstammlager: VI B Neu Versen (bei Meppen), VI C Bathorn (in der Grafschaft Bentheim), VI D Dortmund (Westfalenhalle), VI F Bocholt, VI G Bonn (Duisdorf), VI H Arnoldsweiler (im Kreis Düren), VI J Fichtenhain (bei Krefeld) und VI K Senne (bei Paderborn).
Vorgesetzter der Kriegsgefangenenlager und der zu ihrer Bewachung eingesetzten Landesschützen-Verbände, die in der Regel aus älteren oder kriegsverletzten, nur bedingt tauglichen Männern bestanden, war der Kommandeur der Kriegsgefangenen beim Wehrkreis. Grundsätzliche Regelungen über Aufbau, Organisation und Funktion der Gefangenenlager regelte das Oberkommando der Wehrmacht in speziellen Dienstvorschriften, die allerdings unter dem Druck der Masse an aufzunehmenden Gefangenen schließlich nicht mehr in allem als bindend betrachtet wurden.
Bei einer anfangs angestrebten Standard-Belegstärke des Stalag VI A von 10.000 Mann waren 131 Mann Bewachungs- und Verwaltungspersonal vorgesehen.

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